Quand j’étais au collège, j’avais un mini carnet de dessin, et j’avais fait des BDs avec Sonic dedans, évidemment j’avais créé mon OC shitty friend (littéralement Sonic vert avec la touffe de cheveux de Tails, bref), c’était très mal dessiné et je pense que je n’ai plus aucune archive de ce carnet, mais c’est ce qui m’a fait me dire que ouais, le dessin, bah ça me plait bien. Et je voyais les choses en grand, je voulais créer et raconter des histoires ambitieuses, des multivers liant plein plein de trucs complexes, alors qu’au final j’avais pas tant d’inspi que ça, et bien que l’ambition était là, en vrai j’avais juste vu les choses en trop grand. Donc je me décourageais et ça me rendait triste de pas y arriver. Je visais la lune sans même me rendre compte de la difficulté de la tâche.
Aujourd’hui, j’ai plutôt tendance à trouver de la complexité dans le fait de faire simplement (même si ça sonne antinomique), sans entrer trop dans les détails superflus. Aller à l’essentiel, quand on est un papillon butinant au gré du vent, c’est parfois ne même pas savoir ce que ça veut dire. Bref, ce p’tit hérisson, je serai probablement pas la même personne sans lui, et sans le caractère de chacun de ses compères.