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37-Patron-et-Pression

Souvent, les patronnes· ne se rendent pas compte de ce qu’ils font subir à leurs employées·, et iel continue de rouler parfois sans voir sur quoi ils roulent. Et même si j’aimerais que ce problème soit plutôt masculin, il s’avère qu’il peut tout autant être féminin. Le monde du travail est compliqué, et parfois heureusement, on trouve des endroits plus doux, plus compréhensifs, plus bienveillants, où l’on peut évoluer de façon plus sereine.

Prenez soin de vous,
Lulu

il faisait froid, un froid sec et vicieux d’une de ces longues nuit d’hiver. un homme bien couvert remontait la rue encore sombre une petite lumière accroché a lui on ne sait trop comment du aux couche de tissu compliquant la tache.

l’homme bifurqua dans une petite allée encor plus sombre ou meme la lune n’offrait pas la moindre aide. le type maugréait au rythme de ses pas finnissant par s’arreter devant une porte en fer. avec réticence il retira un gant et chercha dans ses couches de vetements la clé de la serrure.

le métal froid grinca fortement a l’ouverture de la porte.le disjoncteur était resté sur off. filant balourdement vers celui ci l’homme relanca le courant. la pièce prit vie et on put y voir les tables et les chaises éparpillées.

l’homme se sépara des multiples couche pour se lancer dans la préparation de la pièce. il fallait bien que tout soit en place pour le levée du jour. travaillant dans son coin il ne vit pas arriver ses collègues. surpris il fit s’étaler la pile de chaise qu’il avait dans les mains et qu’il comptait remplacer.

« alors chef on fait du zèle? lacha l’un d’eux mèche de cheveu fluo. le patron est pas la on peut rester a la cool le temps que les clients arrivent non ? »

l’homme grogna et reprit ses chaises en faisant la lecon a son collègue.

« ouais l’importance de bien recevoir de mettre a l’aise bla bla bla, c’est pas en étant guindé qu’on fait ca mon pote, c’est pas tes chaises bien placés qui vont nous faire attirer le chaland quand il fait -10 dehors.s’eclaffa l’homme a la mèche après s’etre fait remonté les bretelles.
non ce qui nous faut chef c’est que tu nous cuisine un truc cool qui tient bien au ventre, ca c’est ce qu’on veut de toi on va gérer la salle t’en fais pas »

le chef arriva donc dans sa cuisine assez inquiet de ce que les autres avait en tete, mais bref il fallait bien démarrer les choses dans la cuisine également il était la pour ca après tout et avec le patron pas dans le coin il se sentait un peu obligé de mieux se tenir. personne ne serait la si ca merdait et il n’aimait pas se dire que du coup si ca merdait il devrait gérer de lui meme. oh bien sur il avait les formations mais si son huile prenait feu formation ou pas il ferait passer usain bolt pour une tortue.

l’homme a la mèche se baladait dans la pièce. le service d’aujourd’hui promettait d’etre a la cool. pas d’emmerdeur pour lui dire d’aller plus vite il pourait bavarder avec les clients et faire sa comère sans problème. c’est comme ca qu’on met a l’aise pas en mettant des tables et des chaises a des endroits millimetrés.
« bon faut quand meme un minimum mais ca se fait on est large » lacha t’il en jetant un coup d’oeil a la pièce, un peu de poussière taquine par endroits mais un coup de chiffon et on sera bon.

le soleil se mit a poindre a l’horizon et se faisant l’homme a la mèche ouvrit la porte prinicpale du bar. il dégusta au passage une belle rafale givré.
« bon c’est cool les portes ouvertes, mais c’est ptet pas le meilleur moment » pensa t’il
« je vais rester dehors un petit temps. si je suis pas mauvais je devrais réussir a gratter deux trois cafés parmi les passant »

le chef continuait de paniquer, il ressentait a la vitesse autant qu’a la précision de ces préparations quotidienne que le stress en tache de fond lui demandait beaucoup d’énergie, ca ne lui plaisait que très moyennement mais il allait devoir faire avec, une journée, c’est tout ce que le patron a annoncé demain il serait a nouveau la a faire joli dans son bureau. pas bien utile mais rassurant.

le gars a la mèche était en tenue de travail. dans le froid. mais ils voulait que le chef se sentent plus a l’aise et il se disait que de voir que les clients entre sans que le patron soit la a fureter dans tout les recoins l’aiderait probablement a se mettre mieux. il avisa un homme qui passait juste devant sur le trottoir.
« eh bonjour, ca vous dit un café ? le patron est pas dans le coin aujourd’hui je peux un peu tricher sur les réducs tant que ca se voit pas trop » lui lacha t’il avec un clin d’oeil complice
« ma foi, par cette température comment refuser? »
le gars a la mèche guida son client jusqu’au comptoir et démarra la machine. dépat capricieux mais départ tout de meme. le temps que le café ne coule dans la tasse le gars a la mèche se retourna
« un petit plus avec ceci ? notre chef est sur les nerfs dernièrement, le genre prefectionniste éternel insatisfait, ca lui ferait du bien d’avoir des commandes » glissa t’il a l’homme alpagué dans le bar
« vous auriez des viennoiseries ? pas que je sache ce que fait votre chef mais c’est l’heure tout indiqué » s’amusa le client
« je vais voir ce que je peux faire » répondit le gars a la mèche satisfait

il fila dans l’arrière boutique et trouva le chef
« on a des viennoiseries quelque part ? demanda t’il j’ai un client la qui serait pas contre.
-fraiches non la boulangerie a pas livré aussi tot. mais il doit y avoir de quoi faire meme si t’étais pas spécialement censé ouvrir a cette heure ci ? s’inquiéta le chef
-relax je fais vivre ma salle j’ai l’habitude et je peux le faire sans qu’on me renifle la nuque toute les deux minutes je compte bien en profiter tu devrais te laisser aller aussi, fais nous un menu maison un peu cool, le patron ne saura rien des détails de cette journée après tout, sinon on serait pas la a bosser sans son regard inquisiteur. esquiva le gars a la mèche
-t’en as des idées hein. rouspéta le chef avant de détourner le regard
-bon bah je vais me débrouiller

le gars a la mèche se fit de retour grand sourire
« bon j’ai pas encore de viennoiserie quiproquo d’orga avec les collègues tout ca faudra revenir demain. s’excusa t’il amusé tenez voila votre café
-merci bien. apprécia le client

par la porte le gars a la mèche vit un homme entrer carrure massive, vetement de piètre qualité, la démarché titubante
« oh non ca c’est les problèmes ca » fit il tout bas observant soigneusement ce type prendre un siège pas loin de l’entrée
« je vous laisse trois secondes » expliqua t’il a son client, pressant subtilement un bouton sous son bar pour indiquer un potentiel besoin d’aide en salle

« bonjour monsieur qu’est ce que je vous sert? » fit le gars a la mèche pour ouvrir la discussion
« une bière » répondit sèchement l’homme
« bien sur une préférence ? » s’enquit le gars a la mèche
« m’en fous, au vu de tes cheveux j’espère que vous servez aut’ chose que de la gnole de gonzesse » aboya le client
« bien sur » fit le gars a la mèche « pauv con » continua t’il dans ses moustaches une fois le dos tourné

« tout va bien? » s’enquit le client
« ouais y’a pas de souci juste le genre de client casse pieds qu’on préfère pas avoir chez soi, on s’y fait »

a l’instant ou il finit sa phrase le type dans la salle aboya encore un truc, le gars a la mèche n’essaya meme pas de le comprendre. il prit un verre y colla la gnole la moins chère qu’il avait et l’apporta avec un comportement glacial avant de repartir derrière son bar

le client du bar s’en alla déposant la monnaie sur le comptoir et une petite formule en soutien face a l’énergumène qui ne manqua pas d’aboyer en voyant passer l’homme par la sortie.
depuis l’arrière boutique une femme arriva

« tu veux quoi ? je suis occupé avec l’inventaire on vient de recevoir une livrais… oh d’accord.qu’on soit bien clair je m’approche pas de lui sans soutien » fit elle en suivant le doigt du gars a la mèche pointer vers le malotru caché par le bar
« je me doute, je me doute, la question c’est j’en fais quoi ? t’as une idée de comment le faire bouger ? »
« un type comme ca ? laisse tomber fallait pas le laisser se poser maintenant il bougera plus son cul »
« casse les pieds ce type juste le jour ou je peux éviter d’etre sur la brèche h24 » fit le gars a la mèche
« je me dépeche sur l’inventaire et j’arrive je préviens le chef on sait jamais lui aussi il a une carrure après tout »
« ptit match de catch pour réchauffer la salle » fit le gars a la mèche

la femme passa vite fait dans les cuisines pour prévenir le chef qui devint livide
« oh merde on fait quoi ? t’as prévenu la police » s’inquiéta t’il
-j’espérais que tu sois capable de lui faire bouger ses fesses avec ta carrure mais t’es trop dans le stress pour pas te faire manger tout cru, on va se débrouiller » répondit t’elle
-non non je veux pas de ca chez nous aujourd’hui » rétorqua le chef sortant son téléphone
-mais calme toi, c’est pas comme si c’était interdit d’etre un connard
-on va pas laisser la chose s’envenimer enfin, y’a personne pour nous soutenir aujourd’hui
-et y’en aura pas plus demain, le patron ne bougerait pas un doigt pour ca, les saoulard ca fait des sous ils savent plus compter »coupa court la femme

le chef pris de panique composa tout de meme le numéro de la police, et expliqua qu’il avait peur que ce type qui aggressait verbalement des gens ne se laisse porter par l’alcool. le standard indiqua au chef qu’après tout un petit café en patrouille c’était pas un drame et assura que des policiers viendrait vérifier la chose

le gars a la mèche était derrière son bar a s’affairer comme il pouvait, le malotru était a son coin, forcément près de l’entrée et demandait a remplir le verre régulièrement. chaque fois un peu plus aggressivement. la sérénité du gars a la mèche était franchement fissuré. soudain il vit une voiture de flics s’arreter devant le bar. vérifiant furtivement il vit son client gagner en nervosité. c’était pas bon. le gars était soudain tremblant. et rageur? oh la vraiment ca sentait pas bon tout ca. le malotru semblait se contenir et se préparer en meme temps.fallait pas qu’il voit les flics rentrer ou il pourrait avoir un coup de sang. mais comment? lui proposer une binouzes ? aucune chance il pourrait meme aggraver les choses. OH bien sur, le gars a la mèche attendit que les flics soit près de la porte et lorsque ceux ci était a deux pas de l »ouvrir lacha un verre au sol pour attirer le regard du démon du coin de la pièce. les yeux du malotru changèrent d’angle immédiatement déconcentrant ce dernier tandis que deux policier ouvrirent la porte a peu près en meme temps. le malotru rebalya la pièce du regard tombant sur les flics qui faisait clairement semblant de l’ignorer. de rage, il hurla et renversa la table. les policiers a demi surpris sortirent leur pistolet des étuis. le malotru semblait ne pas etre concerné par cette menace. il chargea l’un d’eux qui esquiva tandis que son collègue lui hurlait de se calmer. l’homme a la mèche était recroquevillé sous le bar maudissant ce gars d’etre passé si tot. soudain il vit deux flash et entendit autant de son violent. passant un oeil au dessus de son bar il vit le malotru lui aussi un flingue a la main. mais quel enfer. le gars a la mèche observa impuissant la dans macabre entre les deux policiers et le rageur saoul. au bout d’un temps qui parut infini la situation se dénoua. l’un des deux policiers fut jeté a terr par une charge et alors que le rageur semblait préparer un coup de poing au sol le deuxième policier lui tira dessus. la balle pénétrant le bas du dos faisant s’effondrer le rageur dans une série de rale de douleur. clairement en vie mais clairement incapable de se battre

« désolé pour le grabuge, on peut voir le patron de la boutique? demanda le policier qui venait de tirer
-déso les gars mais il est pas la aujourd’hui je peux aller vous chercher le chef a la limite c’est lui le responsable aujourd’hui. expliqua le gars a la mèche
-pas la peine on a besoin du gars qui gère ici pour l’administratif, c’est globalement une scène de crime ici avec les actes du pourceau qui traine par terre. rétorqua le policier
-oh meeerde. fit le gars a la mèche
-oh d’ailleurs faudra que vous veniez faire une déposition au commisariat également vu que vous etes témoin tout ca tout ca »

les policiers embarquèrent le type tandis que les trois employés se mirrent en commun accord de fermer boutique pour la journée, de toute facon le patron n’en saura rien avant la fin du mois et donc le moment ou cette affaire sera tassé si seulement il venait a remarquer un trou dans les finances