ici et la des gens en livrée aux couleurs de la ville s’affairaient a repousser les ténèbres de cette nuit sans lune. Tobar les observait depuis son balcon, il attendait la présence de ces types. Ayant observé ce signal il enfonca sa capuche sur sa tete.

Tobar a présent difficile a reconnaître jeta un coup d’oeil a sa chambre. L’autre s’en était allé après que la discussion se soit bien trop éternisé au goût de tobar. Bien évidemment se balader capuche sur la tete au milieu de tout ces types en livrée était la pire chose a faire a moins de vouloir taper la causette dans un cachot. Souhaitant éviter de finir en un tel endroit avec ses « outils » tobar préféra empoigler l’encadrement de la fenetre, puis de se suspendre a celle ci. Impulsant un fort mouvement du dos il se hissa sur le toit, de la il avait un panorama impressionnant. Passant entre les toits sérrés les uns aux autres ils se mit a la recherche de sa proie. Le plan n’était absolument plus de se salir les mains avec le sang d’un homme mais de doubler les commanditaires voila qui promettait plus d’interet.

En chasse dans les hauteurs de la ville tobar s’impatientait, il tournait en rond sur des toits vides a la recherche d’une confirmation visuelle du bijou depuis un bon moment et autant il en avait vu des bijoux en tout genre sur tout type de personne, mais pas moyen de tomber sur le bijou de jai porté sur des vetements bariolées. S’il voulait atteindre son objectif il semble que tober allait avoir besoin de descendre de son perchoir pour aller vers les quartiers plus a l’écart ou de plus grandes batisses s’accumulait sans se toucher. L’idée ne l’enchantait guère puisque elle impliquait de devoir passer dans un lieu bien moins propice a l’infiltration. Cependant il était bien forcé de le faire. De totue facon sans bijou il ne serait jamais tranquille.

Cherchant un moyen de se laisser descendre vers la rue tobar apercut son homme. Il était effectivement loin dans le quartiers plus riche. Mais il venait par ici, il y avait fort a parier que celui ci ferait un tour de la ville, probablement qu’il voudrait lui aussi s’amuser sur la grand place ou autre. Finalement peut etre n’était t’il pas temps de se passer de sa position stratégique pensa rapidement tobar.

L’homme s’avançait distraitement dans la large avenue pavé qui menait au coeur de la ville. Il avait sorti sa plus belle tenue orange et bleu auquel s’ajoutait des dorures et des argentures de toute sortes. La coupe de vin qu’il avait pris avant de sortir lui donnait chaud aux oreilles en cette nuit fort peu clémente. Mais il voulait profiter a son habitude de l’ambiance de la grand place. Un moment délicieux ou la ville n’étant plus prise par ses obligations s’amusait sous le clair de lune,ou son absence, a boire et danser sur le rythme de troubadours toujours heureux de donner spectacle contre quelque piécettes.

Tobar vit l’homme s’avancer, malheur du hasard celui ci ne portait pas son collier tant désiré. Rapidement se forma dans l’esprit de Tobar l’idée de profiter de la maison vide pour y faire un tour. Mais il n’avait pas fait le moindre repérage. Soudain un flash de lucidité. Et si son « acolyte » essayait en fait de le doubler ?

Tobar se laissa tomber lourdement du hat des toits, il devait se dépecher. Cavalant sur les pavés il avisa la maison dont il croyait avoir vu son homme sortir. Il devait aller vite. Tant pis pour la sureté. Enjambant une petite haie il atterit dans le jardin. Filant sur l’herbe il avisa la première prise sur un mur et escalada a la recherche d’une fenetre un peu fragile. Bien vite il fit céder une serrure. Il était dans la place, restait a présent a trouver l’objet. Fouinant il sentait le désespoir grimper en lui. Il avait besoin de ce médaillon, vendu ou offert.

Tobar filait autant que lui permettait sa position accroupi. La batisse était immense. De sa pièce il arriva dans un immense hall. L’entrée, qui semblait etre connecté a tout le batiment. S’avancant sur le balcon intérieur tobar ouvrit porte sur porte. Rien. Pas la moindre trace d’une pièce susceptible de contenir tel bijoux. Tobar continua a chercher mais rien n’y fit. Premier étage comme rez de chausée pas la moindre trace du bijou. S’était t’il déjà fait doubler ? Cela ne pouvait avoir eu lieu. Il devait retrouver ce bijou.

La porte d’entrée s’ouvrit sur l’homme que tobar recherchait. Fort heureusement ce dernier était dans un angle mort. Malheureusement au bruit perceptible l’homme n’était pas seul. Tobar devait filer. Tant pis pour cette nuit, si un groupe entier est la il n’a pas la moindre chance. Au moins il est certain que c’est la bonne maison. Se faufilant loin des regards du groupe rendu hagard par la fete et l’alcool tobar repassa par la fenetre d’ou il était venu,se lachant dans l’herbe au dessous. Le problème c’est que son « associé » était peut etre en train de l’attendre. Paniqué, tobar remonta sur les toits. La haut, a présent a l’écart il souffla. Les toits ne sont pas un lieu ou on va habituellement. La noirceur de la nuit les rend acceuillant pour ceux qui,comme tobar, cherche a se cacher.

Tobar profita de cette hauteur pour observer la nuit qui avancait. Sur la place ne restait que quelques personnes trop ivre pour finir leur nuit ailleurs. Mais cela était de piètre importance. Ce dont tobar avait besoin c’est de savoir si l’auberge était un endroit correct pour passer a nouveau la nuit. Sur un faux pas tobar se voyait déjà réveillé par une lame sous la gorge. Après tout si ses soupcons s’avérait vrai alors le sournois a la peau de cendre l’avait volontairement dérouté sur la place pour s’inflitrer le premier, et voudrait probablement se débarasser d’un témoin génant.

Finalement tobar décida de partir du principe que l’auberge était trop dangereuse. Il n’avait pas spécialement le choix. De plus ca lui éviterait de se taper la plonge en échange du gite au vu de ses finances.

Partant de la tobar se rendit au bord de la ville, la ou s’arretait les gens les moins fortunés et glissa le long d’un mur. Enfoncant sa capuche sur la tete il fila droit devant lui. Il lui restait a trouver une foret dans le coin un peu de mousse fera l’affaire pour cette nuit.

Artiste

Shilderi

Je ne suis rien j’ai juste des idées. Vous connaissez l’élephant qui fait comme l’oiseau ?

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