Shilderi

Je ne suis rien j'ai juste des idées. Vous connaissez l'élephant qui fait comme l'oiseau ?

chapitre 7

au petit matin, alors que le soleil commencait a percer au dessus des pointes montagneuses la garde posté a l’entrée du village montagneux vit s’approcher un homme reconnaissable a sa tenue. Sa tenue trahissait sa vie dans les forets.

« -j’ai des informations. Elle pourrait vous intéresser.

-Bien sur, entre vous savez que vous etes les bienvenus vous autre de la foret.

-je préfére éviter de m’exposer trop longtemps a la roche.

-prudent et aventureux sont la je vais les prévenir, le point de rendez vous habituel ?

-oh parfait, oui ca sera très bien, je file »

l’homme dévala la pente avec terreur tandis que la personne de garde s’occupa d’aller chercher les deux éclaireur. Les damnés des forets ne s’autorisait que rarement a faire entorse a leur dogme pour grimper les montagne. La plupart du temps c’était pour obtenir un petit soutien alimentaire.la il était question d’information ?

Faisant le tour des chambres creusé au sein des murs la garde chercha du regard les deux éclaireurs qu’elle découvrit en train de se préparer en pleine nuit

« excusez moi je dérange ? Fit elle

-oh euh non que se passe t’il ? Fit prudent

-un damné s’est aventuré a l’entrée du village. Il dit avoir des infos si vous le rejoignez au point habituel.

-Chier. Jura aventureux. Bah bonjour le détour, allez termine de ranger tes babioles on a un peu plus de prévu. Lanca t’il a prudent. On prévoyait de partir vers le nord vérifier si tout le monde allait bien. On a entendu des rumeurs de raids sur les damnés la bas justement. Expliqua t’il

-j’espère que ca va aller pour eux. Je retourne a mon poste. Faite attention a vous. Répondit elle »

prudent et aventureux prirent la route non par les sympathique galerie a meme les montagnes, mais commencèrent par leur petit détour. Une petite clairière au sein de l’épaisse foret ou se trouvait un unique galet symbole de rendez vous avec les habitants des montagnes.

Arrivant la il virent un homme visiblement stressé qui tournait en rond autour du dit galet.

« ah vous etes la. S’exclama t’il. J’ai une terrible nouvelle, on a entendu dire que le capitaine du village qui vient de se contruire toujours plus prêt des forets a pété un boulon. D’après nos informations il aurait éxecuté un type en public. Les gens disent que ca serait parce que le type était un externe manipulateur de roche, mais ca ne fait pas de sens parce que de multiples personnes l’ont déjà vu faire usage de ses compétences d’interne.certains se mettent a penser que ce type a soif de sang et qu’il chercherait a créer un incident. Cracha t’il presque tout d’un coup

-attend, attend. Comment ca le capitaine a éxecuté un des civils sans autre raison valable que de créer du grabuge ?

-oui exactement, les gens a qui ont a pu parler sont tous unanimes le pauvre gars est entré dans la prison a prévenu quelqu’un qui a ramené le capitaine et celui ci a éxecuté la personne qui est tombé sur un cadavre dans la prison.

Un éclair passa dans les yeux de prudent et aventureux. Ce meurtre d’un pauvre innocent était la conséquence du leur plus tot. Certes il avait sous estimé le tempérament du capitaine. Mais c’est leur incompétence en tant qu’exfiltrateur qui avait tué. Il semblait évident qu’il ne pouvait pas etre partout. Et étant donné qu’ils était déjà sur place pour les problème de l’est ceux ci prenait la priorité dans leur calendrier.

2

libre #6:éxecution

25 juin 2025

« allez va leur filer a bouffer »

andré embarqua les plateaux de la cantine. Sortant de la chaleur du batiment il fut acceuilli par l’arrivée du soleil sur la vallée, s’élevant majestueusement au dessus des imposantes montagnes. André savait que les soldats de cette petite cité ne blaguait pas, il devait rapidement déposer les plateaux et filer les aider au plus vite. Pour la plupart donner a manger a ces gens dans le batiment en pierre était déjà une perte de temps, heuresement pour eux le cuistot du coin était pas de cet avis.

André progressait avec son chariot sur l’allée de terre qui rendait son chariot instable, cherchant a chaque instant a gagner du temps sans perdre la cargaison. Traversant la rue il subit les moqueries habituels des soldats persuadé que ce qu’il faisait était inutile, les plus enhardi se permettait meme de se servir sur le chariot sous le regard impuissant du transporteur.

Arrivant devant le batiment il crut voir des traces étranges sur le mur, il n’y preta cependant que peu d’attention sous la pression du temps. Déverrouillant la porte il fut accueilli par une terrible odeur de sang. Choqué il fit rapidement le tour des cellules. Observant a la volée au travers des barreaux il ne vit rien. Puis arrivant devant la porte de la cellule prestigieuse il fut soumis a une terrible scène. La dans la seule pièce doté de confort il vit la prisonnière vip et le gérant de la prison, mort gisant dans leur propre sang. En état de choc il resta la a observer la scène incertain du comportement qu’il devait adopter.

« oh ca pue la dedans ! »

le cri derrière lui réveilla andré qui se retourna, un autre civil était sur le pas de la porte

« ah andré qu’est ce qui se passe ici ? Fit il

-un désastre, une catastrophe un problème majeur je sais pas mais on est dans la merde.

-comment ca ? »

l’autre civil s’avanca dans la grande pièce qui centralisait les barreaux. Découvant lui aussi le problème. Après une brève observation il fila notifiant a andré qu’il partait prévenir la garde. Celui ci incertain resta la a observer avec plus d’attention. Les deux cadavres semblait récent. En tout cas ce qui est sur c’est que le gérant était vivant hier au matin. André n’avait pas la moindre idée de quoi regarder, assez rapidement la proximité a l’odeur des corps le forca a sortir vomir. De la après avoir vidé son repas dans la rue il vit un groupe agité arriver dans sa direction. Le capitaine de la garde le civil et quelques autres attiré par la rumeur qui avait déjà commencé a courir. Le capitaine de la gare fila droit sur le cadavre pour l’authentifier puis il se planta devant andré les yeux inquisiteur.

« pourquoi. Fit il ? »

andré avait la berlue. L’accusait t’on d’etre le meurtrier ?

« pourquoi ? Repéta le capitaine »

andré était terrifié sa bouche rendu scellé par le stress

« pourquoi ? Insista le capitaine »

ce n’était pas possible. Pourquoi était il ciblé ? Qu’avait t’il fait. Il ne méritait pas ce sort. La seconde d’après le capitaine l’éxecuta et clama avec force

« quiconque ose défier la force de notre cité doit en payer le prix. Ce vil empoisonneur a été puni pour ses péchés puissez vous rester sur le droit chemin »

après avoir fait son numéro le capitaine retourna a la caserne et fit quérir ses conseillers

« messieurs le problème est grave, j’ai pris la liberté d’évacuer cette affaire de la scéne publique. Mais j’ai remarqué les blessures caractéristique sur le gérant de notre prison. Ce meurtre est l’oeuvre de montagnard.

-comment ? Mais pourquoi se sont t’il permis une telle arrogance ? Et comment le gérant a t’il… ?

Je ne sais pas. Coupa le capitaine, et en vérité je m’en moque, ceci est notre occasion. Expliqua t’il d’un air narquois

-je connais ce regard. Lanca un homme jouant avec un couteau dans le fond de la salle. Tu manque d’effort et tu veux envenimer les choses pour que le qg te donne le droit de grimper dans les colonies des montagnes.

Le capitaine s’enorgeuillit dans un rire appuyé.

-Tu me connais trop bien c’en est presque dangereux. Évidemment que j’ai abbatu ce pauvre type pour lui faire porter le chapeau. Le gars n’a pas vu les traces vertes et rouges sur les plaies c’est son problème. Il aurait du savoir. Mais maintenant j’ai un coupable j’en fais une peau terne, j’envoie les documents au qg et je recois l’autorisation et ptet meme des renfort pour des randonnées.

-c’est comme tu veux mais tu sais bien que le qg est beaucoup plus pieux que tu ne l’es. Pour eux les montagnes c’est rien d’autre que du poison empilé.

-fais pas le rabat joie, on a une occasion unique d’enfin s’amuser un peu. Les patrouilles de campagnes la on s’emmerde. On a été jeté ici parce qu’il voulait pas de nous au front contre les autres royaumes. Laisse moi espérer qu’on va bientôt s’amuser.

-si ca peut te réconforter. S’amusa l’homme au couteau

-allez je veux tous vous voir prêt a la guerre. On va bien s’amuser » clotura le capitaine

Lidia attendait dans son bureau, bloqué la elle produisait de la paperasse facultative. Le genre auquel on ne s’intéresse que pour s’occuper l’esprit.

Elle restait la a attendre, elle s’était mis d’accord avec alice pour que cette dernière s’arrange pour amener le gamin ici. Elle avait besoin de connaître les compétences de ce dernier.

« Est ce qu’il va servir a quelque chose ou est ce qu’il va encore taper dans nos ressources celui la. Ah je te jure personne ne fait attention a rien ici. S’emportait t’elle intérieurement. Pourquoi faut t’il préparer la guerre contre la valée en ramassant tout les chiens errants ? A t’on tant que ca a offrir ? »

un bruit sur sa porte la sortit de ses divagations.

« excuse moi lidia, un nouveau rapport d’expédition. Fit un homme

-très bien roger pose le sur le bureau. Dis moi tu as vu alice ? S’enquit lidia

-alice ? Non pas aujourd’hui un peu trop occupé a aider l’expedition a trier et ranger ce qu’ils ont pu chaparder a la vallée. Je suis resté a l’entrée depuis que je suis réveillé je viens juste poser l’inventaire.

-mais elle est ou ? Laissa s’échapper lidia

-si je la croise je lui dit que tu la cherche

-merci »

lidia excédé sortit également de son bureau griffonant qu’elle était parti aider, au moment ou elle s’avanca sous la grande voute de la pièce principale de la caserne alice apparut au bout d’un couloir de la caserne. Le gamin a coté d’elle. lidia prit sur elle pour ne pas lui voler dans les plumes. Le but était de jauger le gamin pas de le renvoyer en crise.

« ah vous etes la, parfait. S’exclama t’elle. Alors gamin prêt ? Alice t’a fait le topo ?

-oui, enfin je crois ? Fit le gamin

-bien alors commencons »

lidia attrapa un cristal rouge et le jeta aux mains du gamin. Puis elle observa son comportement. Le gamin observa le cristal incertain de ce qu’il devait en faire. Il n’avait pour sur jamais vu une telle chose auparavant. Un magnifique cristal rouge parfaitement régulier et suffisament transparent pour voir au travers bien que des aspérités internes gènent ici et la. C’était sans nul doute un magnifique objet, mais qu’était t’il supposé en faire ?

Le gamin observa et manipula l’objet pendant ce qui lui sembla une éternité espérant trouver la solution au problème, mais rien ne lui vint. A ses yeux ce cristal n’était rien de plus qu’un joli caillou.

« bon on part de loin… souffla soudain lidia »

attrapant une autre de ces pierres sur une étagères elle reprit

« ceci est un cristal rouge. C’est une matérialisation de l’énergie que nous autre externe somme capable de manipuler. C’est pas bien utile en soi, faut voir ca comme une outre d’eau pleine. Et quand on la vide… »

avec aisance lidia fit se dissoudre le cristal avant de le reformer a l’identique dans son autre main.

« alors tu l’as vu ? S’adressa t’elle au gamin

-il a disparu ? S’étonna t’il

-donc tu ne l’as pas vu. Fit elle décue. Le cristal n’a pas disparu. Je l’ai remodelé a ma convenance, il s’avère simplement que seul les externes peuvent percevoir cette énergie quand elle n’est pas suffisamment concentré pour se matérialiser en cristaux. Alice as t’on revérifié que le gamin était un externe ?

-j’avoue que non. Répondit t’elle.

-Bon, je reviens. Se ferma lidia »

celle ci retourna dans son bureau y attraper un toute petite poche. Puis elle revint sous l’arche, et se retint de jeter la poudre qui s’y trouvait comme elle le ferait normalement.

« donne ton bras, fit elle autoritaire »

le gamin tendit le bras incertain. La poudre verte coula sur le bras de ce dernier, sans que rien ne se passe de particulier

« bon, pas de picotement ? De tensions musculaire quelconque ?

-euh non ? C’est censé avoir lieu ?

-non justement. J’ai eu peur que les deux abrutis nous ait crée des problèmes mais tout va bien. Si t’avais été un interne tu te serais mis a hurler comme pas possible. Cette poudre verte la elle sert en cas d’urgence, tu touche peau d’un interne avec ca c’est comme si la foudre leur était tombé dessus. Un délicat moment de souffrance. S’emporta lidia

-lidia ! Je t’en prie pas devant les gosses. Rabroua alice

-arrete ton cinéma alice, tu les déteste au moins autant que moi tout le monde ici les déteste.

-on est pas la pour ca lidia ! S’insurgea alice. Les yeux pulsant d’énergie rougeâtre

-oh mais ca veut jouer ? S’exclafa lidia. Toujours aucune maîtrise de soi a ce que je vois

-viens gamin, elle a vu ce qu’elle voulait voir. Pas la peine de rester plus longtemps.

-oh comme c’est mignon, ce gamin a subi des horr…

-raison de plus de pas le brusquer ! Allez viens. Coupa alice séchement »

alice tira sur le bras du gamin qui combattait la tétanie de toute ses forces. Il se raccrocha a la poigne d’alice pour ne pas sombrer. Sortant de caserne furibonde elle ramena le gamin dans un lieu calme. Une petite terrasse qui donnait un incroyable panorama de la vallée. La elle fondit en larmes. Le gamin resta a ses cotés, incertain de ce qu’il pouvait faire mais certain de ne pas vouloir recroiser lidia. Alors il observa le paysage cherchant a deviner ou se trouvait la prison ou il avait vécu auparavant. Ses yeux a présent surélevé par les montagnes decouvrait un tout autre monde. La vallée lui semblait immense et pour autant minuscule. Écrasé comme elle était par la majesté de la chaine de montagne l’entourant. Il observait avec avidité la moindre partie du terrain. Les neiges qui tutoyait le ciel. Les rivières qui en dévalait. Les grandes forets qui séparait la vallée des montagnes. Les champs juste derrière qui teintait le sol du jaune des blés. Il était totalement happé par le panorama. Tout au fond il apercut la vague silhouette d’une grande ville. Il y avait tant de choses a observer qu’il en était fasciné.

« c’est beau n’est ce pas ? Fit alice les larmes au bord des yeux. Je viens ici souvent. Pour voir ce que le monde est réellement. On pourrait vite l’oublier coincé qu’on est dans nos montagnes.

-oui c’est impressionnant. Répondit le gamin toujours happé par le décor

-désolé pour la scène plus tot, je sais que tu a tes propres soucis je voulais pas te faire subir ca.

-pas de soucis, je suis bien content de ne plus etre la bas.

-il faut la comprendre, elle s’imagine que la défense est absolument nécessaire. On a beau lui répéter que les montagnes suffisent a nous rendre inattaquables elle a toujours besoin de plus. Elle a fini par devenir sèche et acide a s’isoler ainsi.

-tant que je peux l’éviter… éluda le gamin. Mais du coup comment je fais pour voir l’énergie ?

-pour ca il faut s’entrainer. Le meilleur moyen de commencer c’est de s’asseoir dans une position confortable de maitriser ta respiration et de fermer les yeux. A force les flux d’énergie se mettront a apparaître. Et puis petit a petit tu y arrivera les yeux ouverts, et tu finira par les voir sans avoir a faire d’effort. »

le gamin s’éxecuta incertain de ce qu’il faisait. Mais effectivement a mesure qu’il maitrisait sa respiration il percevait quelque chose de plus en plus clairement. Comme une rivière sans lit tout autour de lui. Qui l’appellait a s’y baigner. Celui ci tenta d’attirer le flux a lui sans grand succès. S’acharnant il finit par perdre le fil de sa respiration, perdant au passage la conscience de ce flux.

Rouvrant les yeux il vit alice face a lui, le meme flux rouge s’évanouissant dans ses iris que celui qu’il avait percu.

« tes yeux ? S’inquiéta t’il

-ne t’en fais pas je ne faisais que t’aider, lorqu’on fait usage de l’énergie nos iris se teinte naturellement. Plus on est proche de nos capacités maximales plus notre iris se teinte. Il en va d’ailleurs de meme pour les internes. A la différence que leur yeux se teintront de bleu. Tu a surement déjà été témoin d’une telle chose.

-je crois pas ? Eux c’est leur peau qui flash en bleu

-ah oui j’oubliais qu’a mesure que ces idiots nous ont exclu ils ont perdu toute conscience de la maitrise de l’énergie. Ce qu’ils compense avec de la force brute ces anes batés. Du coup leur énergie s’échappe de leur corps a l’usage. Nous les externes n’avons pas ce privilèges. Notre énergie est autour de nous pas en nous, on n’a pas d’autre choix que la maitrise »

2

libre#4: la commune

11 juin 2025

Le gamin s’éveilla sur sa paillasse, le contrecoup de la veille se faisait sentir dans quelques muscles legérement courbaturé. Une donnée désagréable mais effacé par le plaisir de s’éveiller hors de cette prison, sans danger majeur a signaler. Certes il y avait cette grande dame, mais contrairement au sergent de la prison elle ne lui avait encore rien fait.

Se redressant le gamin se sentit tout de meme déboussolé. Certes ne plus etre dans la prison était un avantage certain, pour autant ici dans les montagnes il ne connaissait rien ni personne.

Enfilant ses vetements il sortit de la chambre pour déboucher sur la grand place ou il était arrivé hier dans la nuit. De jour celle ci était bien plus impressionnante. Les roches la délimitant partant loin dans le ciel comme de multiples griffes acérés projetant un complexe jeu d’ombres au sol. Sur les bords de cette place se trouvait des dizaines et des dizaines de portes . Certaines donnant de ce qu’il pouvait voir sur des petites pièces similaires a sa chambre reconnaissable par la forme carrés de la porte et la proximité d’une fenetre. Et d’autre portes solitaires et de formes plus arrondis qui semblait donner sur des couloirs. De plus il pouvait voir des stands bariolés de tissus de multiples couleurs occuper la place centrale ou s’adosser aux parois de roche.

Incertain de ce qu’il était censé faire le gamin resta sur le pas de la porte assis a profiter de la vie qui se déroulait sous ses yeux. Il était après tout incapable de dire la dernière fois qu’il avait vu ca. Il repérait les regards des gens intrigué a son encontre pour autant, espérant qu’il ne pensait rien de méchant.

Observer le flot de personnes l’occupa un temps, puis alice apparut.

« bonjour bien dormi ? Lanca t’elle

-oui, je crois ? Répondit le gamin hésitant

-il va te falloir du temps pour guérir de ce que tu as pu subir dans la prison, mais on est une communauté de rapiécés on saura t’aider »

alice offrit son aide au gamin pour qu’il se redresse et l’emmena faire le tour de la commune. Il passèrent devant divers stands offrant tout un tas de choses que le gamin n’osait pas toucher. Alice quand a elle se servait sans rien payer. Ce qui intrigua le gamin

« tu paye pas les gens ? S’enquit t’il

-payer ? Gamin tu es dans les montagnes ici, on a pas l’énergie de vérifier si quelqu’un peut vraiment manger, on a besoin que tout le monde s’active. S’amusa alice

-mais ? Comment vous faites du coup ? Répliqua le gamin débousollé

-on part du principe que si on prend un truc sur un étal c’est que ca nous sera utile et si quelqu’un abuse de ce concept ou lui vole dans les plumes et généralement il rend le trop plein, sinon il a rien a faire la et on le renvoie dans la vallée. Ca se base sur le respect pas sur la richesse.d’ailleurs typiquement au vu de comment t’es gringalet personne ne t’en voudra de prendre beaucoup dans les étals, t’en as bien besoin »

le gamin était totalement perdu, après des années a manger de la merde piqué dans l’angle mort de cuisine qui ne voulait meme pas entendre parler de lui ou des rations de pain rassis récupérer sur les portions des prisonniers il pouvait manger ce qu’il voulait ? Quand il voulait ?

« évidemment ca implique qu’on attend de chacun de pas faire le poids mort, mais on saura faire une exception pour toi, comme on le fait a chaque nouvel arrivant. C’est rare les personnes qui sont fraiche et dispo d’entrée de jeu, voir suspect. Mais bon ton arrivée a toi ca a été une crise d’angoisse. On va te laisser le temps de régler tes problèmes persos avant de t’ennuyer avec ceux du groupe » reprit alice

le gamin incertain tenta alors de prendre un légume sur l’étal le plus proche, avec la forte impression de volr quelque chose.

« oh bah j’te connais pas toi ? T’es nouveau ? D’ou que tu nous viens ? Questionna le type derrière l’étal.

-un gamin trouvé par le duo prudent et aventureux dans une prison hier soir. Anticipa alice se retournant

-oh bah ca alors, un gamin dans une prison ? Chaque jour la vallée me semble un peu plus détestable

-techniquement j’étais pas prisonnier, je… devais juste l’entretenir, nettoyer donner a manger mettre les dales en bois pour les soldats tout ca quoi.

-Mettre les dalles en bois ?. Le type derrière l’étal explosa de rire. Ces types de la vallées sont si fragile qu’ils ont besoin d’un gamin pour leur poser du bois par dessus du caillou. Oh je vais pas m’en remettre. Je te jure que si ces types avait pas leur capacité athlétique il ferait pas la semaine.

-ah ca, vraiment une civilisation pourri gatés incapable de voir plus loin que son nombril. Allez gamin tu viens ? on continue notre tour

-bonne journée alice et toi aussi euh ?

-je suis « le gamin » j’avais de nom dans la prison

-et bah bonne journée a toi gamin j’espére que tu t’es régalé avec cette carotte

c’était très bon merci »

alice et le gamin continuèrent de faire le tour de la grande place ou s’accumulait tout les étals puis alice l’amena a visiter chaque porte ronde. A chaque fois un long couloir qui menait sur autre chose. Ici la crèche. Ici les champs construit hasardeusement a partir de terre volés petit a petit dans la vallée. Ici une forge et sa chaleur étouffante. Ici une salle de classe. Ici une caserne.

Le gamin était fasciné par la capacité qu’avait eu ces gens a creuser dans la pierre. Tout était résistant et entretenu comme un vrai réseau de tentaculaire. Depuis la vallée il serait impossible de deviner un tel développement.

« cette dernière porte n’est pas nécessaire au quotidien. Fit alice

-ah bon ?

-Oui elle sert de tunnel de passage pour aller vers une autre commune. C’est extremement important pour les éclaireurs comme prudent et aventureux qui t’ont amené ici. Mais pour la plupart des gens c’est juste un très long tunnel sans grande importance

-très long ?

-oui si on est pas entrainé c’est deux jours de marche. Régulièrement on envoie des provisions qui pourrissent pas dans un point de passage mais c’est tout, sauf pour ceux qui ont la bougeotte comme les éclaireurs. »

Les deux compères progressait dans le boyau, l’enfant sur le dos.

« eh dis donc faudrait ptet lui donner un nom ?

-certes, mais c’est pas mon champ d’expertise

-moi non plus, bah on va pas s’en faire pour ca. Les nourices sauront surement bien mieux. »

tournant une dernière fois dans le dédale de roche ils débouchèrent dans la crèche. La au coeur de la montagne se trouvait un assortiments de lit et de tissu entouré d’étagères rempli de divers objets et flacons inconnu des deux éclaireurs. Le tout faiblement éclairé par des cristaux rouge et verts incrusté dans les murs. Du fond de la salle une dame, a demi assoupi dans un large fauteuil, les toisait attendant visiblement d’en savoir plus sur les deux impromptus

« oh bonsoir mireille. Ne t’en fais pas on ne reste pas bien longtemps. On a juste eu un petit souci qui requiert tes compétences dans notre dernière mission et lidia a clairement insisté pour qu’on viennent directement au milieu de la nuit au lieu d’attendre demain »

joignant le geste a la parole l’éclaireur décrocha la sacoche de fortune qui contenait le gamin et le prit dans ses bras pour le mettre en évidence. Mireille se frotta les yeux avant de se redresser.

« alors ca, comment vous avez fait pour le trouver le petiot ? S’étonna t’elle

-on devait secourir sa mère mais on est arrivé un poil trop tard malheureusement. Et vu la ou il était il aurait pas été trouvé. On a pas eu d’autre choix que de l’embarquer pour pas avoir sa mort sur la conscience.

-Et vous savez s’il est externe ? Je veux pas avoir de problèmes moi vous imaginez le bazar si je me mets a acceuilir tout le monde ?

-m’enfin mireille ? J’en sais rien je sais pas parler au gosse de quelques heures moi. Et puis meme comme ca , j’allais pas le laisser crever ?

-non non je comprend j’aurais fait pareil. Mais j’ai bien peur que si lidia ait été a ce point autoritaire c’est qu’elle veut sa réponse au plus vite. Et je vous avoue j’ai peur de ce qu’elle ferait si la réponse lui plaisait pas. Donc je vais vérifier, mais pour vous ce gosse est externe d’accord ?

-…

-nous sommes bien d’accord ? Relanca mireille insistante

-oui bien sur, ne t’en fais pas mais par curiosité pourquoi cette précaution ? Lanca l’autre éclaireur ?

-lidia a eu des… soucis. Du genre qui pourraient retomber sur l’enfant. Chuchota mireille comme si elle avait peur d’etre entendu.

-bon allez c’est pas tout j’ai faim et surtout j’ai sommeil ! S’amusa l’éclaireur aventureux. Bonne nuit mireille nous on file. »

mireille était la seule, avec cet enfant sur les bras. Quand elle entendit a nouveau des bruits de pas. Lidia apparut a l’entrée de sa crèche. Un air inquisiteur.

« alors ? Fit elle d’un ton sec

-j’ai vérifié cet enfant est bien un externe. Réagit mireille sur le qui vive

-voila qui est rassurant, nous n’aurons pas a éduquer la souillure de la vallée, me voila rassuré. »

après ce bref échange mireille enfin seule put tester les capacités du nourisson. Attrapant avec appréhension une boite contenant une poudre verte elle pria pour que celle ci ne réagissent pas au contact de la peau du bébé. Préparant une minuscule quantité elle effleura l’enfant et se figea. La peau avait réagi. S’électrisant d’un bleu reconnaissable sur la surface en contact avec la poudre. L’enfant se mit a pleurer tandis que mireille paniqué lava la peau aussi vite qu’elle put et tenta de le faire taire en lui donnant a manger. L’enfant était sain et sauf. Mais comment faire pour le faire grandir dans ce mensonge ?

2

libre #2

20 mai 2025

petite difficulté du groupe a tenir mais l’avantage c’est que du coup je peux proposer la suite de ce que j’avais posté la dernière fois

chapitre 2

Le petit groupe progressait dans la foret, le plus aventureux des deux éclaireurs s’amusait avec le jeune garcon, au grand dam de son collègue restant a l’affut. La nuit était cependant calme et sans danger donnant raison au débonnaire et son nouveau pote

« alors dis moi gamin on t’a embarqué parce que tu semblais en avoir bien besoin mais comment on t’appelle donc ?

– bah gamin justement.

-comment ca ? S’estomaqua l’aventureux

-on m’a jamais donné de nom j’étais juste « le gamin »

-mais qu’est ce que c’était que cet endroit nom d’un cristal vert. S’emporta l’éclaireur

-une prison pour les peaux ternes. Moi je leur faisais pas peur alors j’étais autorisé a me balader pour entretenir le lieu. Briquer les lattes de bois, donner les repas, changer les pots a pisse les types était terrorisé a l’idée d’entrer dans le batiment vous avez pas idée. Il me demandait tout le temps si je voyais un homme bleu clair hanter le batiment. Il disait que c’était dangereux mais que j’avais mérité de vivre avec lui comme je l’avais crée. Et quand je leur disais que non il se moquait comme si la présence de ce type était une évidence. S’épancha le garcon

-ah mais quel bande de trou du cul. Il existe pas leur homme de cristal. Mais meme sans exister il nous casse les bonbons.

– je suis sur qu’il existe. Ils en parlent tellement ca ferait pas de sens qu’il discutent d’un truc qui existent pas !

-il existe, en quelque sorte. C’est une affabulation de ces types y’a des générations. Ils pensent qu’un externe, un peau terne si tu préfére, aurait forcé un interne a avaler un cristal vert et que ce faisant le pauvre gars se serait déchainé tuant tout un continent. Mais je peux tout aussi bien dire que mon arrière grand-mère que j’ai pas connu faisait manger des pommes pourries a son voisin. Ca serait tout aussi fiable.

Sans s’en rendre compte il approchait des montagnes. Le gamin était impressionné de voir toute cette roche de près. Tandis qu’il suivait ses deux guides il laissait trainer son regard dans cet océan de gris. Il profitait du ciel étoilé que la canopée ne masquait plus et de la petite brise qui atteignait directement son visage. Il était subjugué par le déploiment de la nature qu’offrait le panorama. Au travers de l’immensité de la nuit il voyait les torches ici et la en contre bas. Hélé par le reste du groupe il sortit de sa contemplation et reprit sa route. Continuant dans la pente il passèrent un coude particulièrement prononcé qui dévoila une autre civilisation. La,vivant insoupconnée au coeur de la roche. Une dame a l’allure autoritaire et a la tenue militaire laissant deviner une forte musculature vint a leur rencontre

« oh vous voila vous deux, attendez qu’est ce que c’est que ca ? Tonna t’elle montrant le bébé. Et lui c’est qui ? Vous etes parti remontez la piste d’une des notres pas en mission garderie.

-calmos. Fit l’aventureux. On l’a trouvée notre camarade. Le problème c’est qu’on est arrivé un peu trop tard. Un de ces sales types bien habillés s’est probablement acharné sur elle je lui ai réglé son compte mais derrière on s’est retrouvé dans une salle avec deux cadavres et un gosse, j’allais pas le laisser mourir de soif non plus le pauvre gosse.

-ok et lui c’est qui ? Cibla t’elle d’un doigt inquisiteur

-un gamin qui leur servait a récurer les chiottes d’un batiment de pierre. C’est un externe lui aussi mais sans entrainement, il nous a fait un joli numéro de courage a nous demander de l’embarquer et vu la gueule du charnier qu’on a laissé je me serais senti responsable de le laisser subir des représailles. Tout est cool

-filez me foutre ce gosse mieux a l’abri. Je veux pas vous voir pioncer sans un rapport plus détaillé c’est clair ? Et toi tu reste la. Ordonna t’elle le regard planté dans celui du gamin

-oui chef. Fit le plus prudent des deux éclaireurs embarquant son collègue

les deux éclaireurs filèrent hors de la grande place sous les étoiles. Disparaissant dans un tunnel creusé a meme la montagne.

« bien et toi alors ? Reprit elle la voix somme toute plus avenante.

-Je… euh. »

le pauvre gamin était totalement pétrifié de peur. L’éclaireur rigolo l’avait bien aidé a se sentir mieux mais cette dame était définitivement trop intimidante. Rien que lever les yeux semblait un exploit de courage.la dame percut la panique et s’accroupit posant sa main sur lui cherchant a créer un contexte plus calme et réconfortant

« allons reprend toi. Tu es ici loin de tout les sévices que les chiens de la vallée ont pu te faire subir. Ici on survit de l’entraide entre exclu. Tu peux tout me dire. »

le gamin était dans un état de stress terrible la proximité de la dame ne faisait qu’empirer l’angoisse qui montait, il sentait son coeur battre a tout rompre sa respiration s’accélerait contre sa volonté et ses mains devenait incroyablement moites a tel point que son équilibre meme en était compromis. Vacillant queleques secondes il tenta de faire bonne figure avant de s’effondrer sur le dos. Les yeux grands ouverts il fixa une étoiles pour retrouver un semblant de concentration afin de chercher a reprendre le contrôle de sa respiration. Il voulait crier, se vier les poumons et crier de toute ses forces mais il ne réussisait pas le moins du monde a décrisper cette fichue machoire.il était a la merci d’inconnu loin de tout. Pourquoi avoir suivi ces gens. Il aurait suffi de briquer un peu plus et le sang ne se serait pas vu dans la cellule. Il aurait pu cacher les corps et faire comme si de rien était. Il aurait pu se cacher le temps que ca crie. Il connaissait les endroits non boisés et leur sécurité il aurait pu…

soudain une voix calme l’approcha

« et bah alors mon garcon ca va pas ? »

un homme large d’épaule avec un tablier noir et sale lui offrait de se redresser le visage grand sourire. A coté de lui se trouvait une autre femme qu’il n’avait pas vu en pleine discussion avec la grande dame musclée. L’homme guida le gamin jusqu’a un banc couvert avec une petite lampe accroché au plafond.

« alors mon garcon dis moi. Je t’ai jamais vu ici. D’ou tu viens ? S’enquit l’homme en offrant quelque chose. Oh ca ? C’est un bonbon qu’on adore par ici. Je suis sur que tu adorera aussi. »

L’homme lui tendit une chose doré. Le gamin accepta et avala le bonbon curieux.

« alors ? Un insecte confis au miel pas mal non ?

-bien meilleur que ceux que je mangeais dans ma prison.

-ah coup de bol que tu sois habitué aux insectes, j’ai vu des gens arriver ici etre bien plus réticents, les montagnes offre pas grand-chose a manger donc c’est compliqué, mais on a ces confiseries et ca suffit largement. Mais du coup dis moi, qu’est ce que tu nous as fait juste avant la ? Lidia serait donc si impressionnante ? S’amusa le grand homme

-je… j’ai revu… j’ai revu… le gamin sentit a nouveau son corps etre pris par l’adrénaline

-ouh la du calme. Tiens voila un peu d’eau. Ménage toi tu m’as l’air d’avoir vu des choses bien trop horribles pour ton age. L’interrompit l’homme offrant une gourde. »

le gamin y but goulument. Cet homme était franchement sympathique. Reprenant ses esprits le gamin retenta de faire passer ses pensées a sa bouche

« je… quand elle s’est baissée j’ai cru que… qu’elle allait me faire subir des choses… dans ma prison c’est arrivé plusieurs fois que le garde en chef me parle comme ca en s’approchant et qu’après ca il devienne violent. J’ai paniqué j’ai cru qu’elle allait faire pareil. Articula difficilement le gamin »

-ah le sadisme des gens de la vallée. Tu sais faut pas que t’hésite a t’ouvrir la dessus gamin. On est nombreux ici a s’etre pensé « peaux ternes ». a croire qu’on avait aucune valeur mais tout comme toi on est tombé sur un groupe d’éclaireur. Et on a pu échapper a notre destin. Tu es ici chez toi a présent. »

a ces mots le regard du gamin s’illumina.

La grande dame revint

« oh lidia, je pense pas que le gamin soit prêt pour l’administratif. Faut juste le laisser se reposer, on verra plus tard. La vie ne l’a pas loupé comme beaucoup ici.

-tu connais le règlement. La foudroya t’il du regard

-oui et je te garantis qu’il n’est pas adapté. Trouve lui une personne de garde pour cette nuit de préférence ni toi ni un homme et assomme le de questions demain. La il est pas en état. Il a juste besoin de repos et de calme, je te le garantis. Soutint le grand homme.

-fort bien,grommella la grande dame, alice reviens s’il te plait, cria t’elle dans la foulée. Trouve moi un lit pour le gamin. Henri me fait la forte tete a assurer que le gamin est pas en état. »

alice arriva alors pour s’occuper du gamin. Elle s’enquit tout autant de son état qu’henri juste avant. Et lui désigna un lieu ou dormir prenant la précaution de le poser près d’une sortie dans un lieu solitaire au cas ou. Prévenante elle s’assura de savoir si le gamin souhaitait ou non de la compagnie dans sa première nuit ce que celui ci déclina.

Ce soir la, s’endormant en regardant les étoiles par une fenetre le gamin redécouvrit le sommeil profond

La pale lueur de la lune offrait à deux éclaireurs la sécurité de la nuit. Leurs pas experts filaient à travers la forêt. L’objectif était clair. Une personne de leur clan avait été repérée dans un bâtiment. L’exfiltration s’annonçait pour autant complexe, les renseignements indiquaient une grossesse avancée qui allait potentiellement entraver la liberté de mouvement une fois la cible atteinte.

« t’es sûr de ce qu’on fait ? S’enquit l’un des rangers

-t’as déjà vu un taff sûr toi ? Se moqua l’autre

-oui bon OK, mais on sait pourquoi on veut l’exfiltrer elle ?

-parce qu’on a des informations fraiches et fiables, c’est pas suffisant ?

-je sais pas des infos fraiches et fiables on a plein pourquoi cette piste ?

-Bah va savoir moi j’ai juste vu l’occasion de me dégourdir les jambes en bas de nos montagnes, les grottes c’est bien, mais on s’en lasse vite »

Approchant d’un bord de falaise les deux rangers se turent. La petite ville était en vue en contrebas. Une ville apparemment récente en bord de montagne. Le genre de choses qui déplaît toujours aux habitants de ces dernières

« foutus habitants du plateau. Toujours a prendre ce qui leur appartient pas. Siffla l’un des deux »

l’autre la mine pas plus joyeuse lança une corde, préparant la descente en rappel.

« encore une magnifique idée qu’on a eu la. Comment on remonte avec une femme enceinte ?

-on profite des raccourcis quand on peut hein la randonnée nocturne sera moins drôle. »

Les deux éclaireurs s’approchait de l’enceinte de la zone. Les torches devenant une sérieuse complication a leur usage de la nuit. Restant a l’orée des bois ils inspectaient cette fâcheuse barricade pour une quelconque sortie d’urgence. Malheureusement cette dernière était tout aussi récente que le reste. Presque un avantage, tellement de bonne qualité que personne ne semblait y faire de rondes.

Le plus audacieux des deux rangers s’avança capuche retiré vers le garde a l’entrée. Son audace assurée par son collègue longeant le bord de la barricade.

« ho là mon brave. Y a-t-il moyen d’obtenir gîte ici cette nuit ? Racola l’éclaireur

-au milieu de la nuit ? Mais vous êtes pas bien ?

-les gibiers sont plus calmes la nuit tout comme nous, ça aide a les attraper

-maudit chasseurs toujours a se perdre sans considé… »

Le garde ne finit pas sa phrase, maîtrisé par le deuxième

« ils apprendront jamais. S’amusa l’éclaireur qui venait de jouer la comédie.

-jamais. J’ai pas la moindre idée de pourquoi Estalia s’entête a maintenir ses pires éléments a ses frontières. Mais ça fait nos affaires. Tiens hop une petite bourse au cas où. »

Le duo s’avança dans la grand-rue d’un air nonchalant comme si de rien était alors qu’il venait de cacher un corps assommé. Évidemment il ne s’agissait que de faux semblant tandis que la tension montait dans leur esprit à mesure qu’il s’approchait du bâtiment fourni par l’indic.

Approchant de la bâtisse ils comprirent le problème bien vite. C’était la seule en pierre dans la zone.

« tu penses à ce que je pense ?

-oui et t’es complètement fou de croire que ça serait une bonne idée

-oh allez un petit feu de joie et personne ne fera attention à nous.

-et comme ça Estalia aura de solides raisons de renforcer la garde ici. C’est non. Ce silex reste dans ta poche.

-rabat joie »

Les deux compères repartirent pour une inspection, après la barricade la bâtisse. Aucun d’eux ne perçut un quelconque danger. Pour autant aucun d’eux ne vit de choses faciles à exploiter. Tout au mieux une fenêtre. Au deuxième étage. Sans rien savoir de ce qu’il y aurait de l’autre côté. C’était toujours mieux que la porte principale.

L’un d’eux lancé par courte échelle escalada ce qu’il put. Fort heureusement le ciment du mur semblait extrêmement mauvais, exactement le genre qu’on met à la va-vite et cela permettait de gratter de petits interstices. Fastidieux et précaires mais en l’absence de mieux il faudrait s’en contenter. Après tout les pitons servirait à ça

Après un effort le grimpeur put atteindre la fenêtre.

Son acolyte en bas fut soudainement traversé d’une terrible pensée. Les gens du plateau haïssent la pierre. Pourquoi un tel bâtiment chez ces fanatiques de la boiserie ? Toucher la pierre est supposé être un sacrilège. Combien de prisonniers avait-il fallu ? Et pour quel usage ? Pris dans ses pensées il prit la corde de son collègue sur le coin de la tête. Celui-ci ne lui dit rien pour rester discret mais son visage suffisait a comprendre la moquerie. Arrivé en haut le pensif chuchota

« pourquoi des pierres ?

-et pourquoi pas. Répondit son comparse

-parce qu’ils sont supposés détester ça triple buse. Siffla le pensif

-tu marques un point j’oublie toujours que les types du plateau perçoivent la roche comme une malédiction. Tu crois que c’est une prison ?

-quoi d’autre. Il mettrait pas des hauts dignitaires dans un lieu infamant.

-Oh merde. Mais qui laisse les fenêtres ouvertes dans une prison ?

-probablement le genre de gars laissé là parce qu’il est trop mauvais pour faire la guerre. J’entends des pas! »

le duo se réfugia loin de la porte, accroupi derrière le bureau mains sur les hanches, prêts à dégainer les couteaux de lancer qui s’y trouve, les bruits continuèrent cependant au-delà de la porte. Rassuré le duo se rapprocha à nouveau de la porte tentant cette fois de l’ouvrir pour découvrir qu’elle était verrouillée

« voila qui explique la fenêtre ouverte. Maugréa l’un d’eux »

Coincés dans leur progression ils décidèrent de se poser confortablement dans la pièce en attendant un passage quelconque. Après quelque temps la serrure cliqueta et un jeune garçon entra mal habillé et visiblement fatigué. Depuis leur cachette les deux éclaireurs observait ce dernier puis par signe se mirent d’accord. Le plus proche de la porte s’y glissa et la referma silencieusement, tandis que l’autre fondit sur le garçon pour le maîtriser.

« bonjour jeune homme. Fit l’éclaireur un couteau en main. Je serais toi je répondrais aux questions sans crier, c’est la meilleure chose à faire pour qu’il ne t’arrive rien de mal. »

le gamin était visiblement sous le choc. Probablement pas en état de répondre a quoi que ce soit dans cet état.

« eh du calme on ne te veut rien de mal. Tant que tu ne cherches pas a nous nuire évidemment. S’adressa l’autre au garçon Pose le sur la chaise. Fit il a son collègue  »

le garçon installé sur la chaise était toujours en panique malgré tout et rien ne semblait pouvoir l’apaiser dans une telle situation. Le plus bourrin des deux éclaireurs, agacé, tenta de l’assommer avec un résultat incertain

« ah bah c’est malin ca. Signifia son collègue. Toujours dans la finesse avec toi

-je suis venu pour me dégourdir les jambes pas faire baby-sitter. Rétorqua le bourrin

-génial. Bon allez viens la porte est ouverte monsieur jambe lourde. »

Les deux acolytes progressèrent dans le bâtiment. Non sans avoir enfermé l’enfant dans le bureau. Le plus prudent des deux ouvrait la marche incertaine des velléités de son collègue. Les deux sur le qui vive longeait la grande terrasse intérieur qui servait de couloir supérieur au bâtiment.

Le plus aventureux des deux passa la tête au-dessus des barreaux pour observer le rez-de-chaussée juste en dessous. Il y vit une porte ouverte. Rattrapant son collègue, il pointa la porte ouverte du doigt recevant un acquiescement de celui-ci par signe. Avisant les environs ils finirent par repérer un moyen de descendre

« mais où est ce con de gamin ? Pas foutu de me rapporter un sachet. Se fit entendre dans la pièce a la porte ouverte »

L’odeur du sang était prégnante. À ce ressenti les éclaireurs se raidirent, leurs doigts plus proches de leurs couteaux. Collé contre le mur à l’extérieur de la pièce le plus prudent chuchota

« trop tard ?

-j’en sais rien faut vérifier. Lâcha l’autre aussi doucement avant de perdre toute discrétion en se calant dans l’encadrement de la porte »

La salle était exiguë, méritant parfaitement son nom de cellule. Les murs et le sol évidemment couverts de boiseries. Tout comme le lit, maculé de sang. Au sein de celui-ci une femme a l’état de conscience incertain et un bébé fort silencieux au vu des circonstances. A coté un homme habillé tel les notables de la ville, le visage crispé. Le sang de l’éclaireur aventureux ne fit qu’un tour. Il dégaina son couteau et le projeta sur l’homme. Celui-ci la peau parcourue d’un flash bleuté dégaina à une vitesse irréelle pour stopper la course du projectile, qui sur un flash cette fois rougeâtre le fit de son plein gré avant de reprendre sa course une fois l’épée prise dans son inertie pour aller se loger dans l’œil de celui qui semblait dignitaire du régime en place.

Le plus prudent observa son collègue se jeter sur son arme et paniqua en le voyant en faire usage sans la moindre hésitation. Il s’avança lui aussi dans l’encadrement de la fatidique porte pour observer les dégats. Un homme, visiblement important réduit a l’état de cadavre à proximité du lit d’une femme évanouie et de son bébé.

« mais t’es vraiment pas fin toi hein ? Lança-t-il

-eh ce mec était compétent dans la manipulation d’énergie interne j’ai vu le flash partir. Tu sais très bien ce qu’on dit sur ce genre de type. Le corps à corps signifie la mort. Se défendit le plus aventureux.

-je… OK passons »

le plus prudent s’avança vers le lit pour vérifier l’état de la dame. Malheureusement au vu de son pouls celle-ci semblait être plus qu’évanoui. D’un rapide geste il fit part de la funeste nouvelle a son collègue. Ce dernier s’avança alors dans la salle et empoigna le gosse.

« bah qu’est-ce tu fous ? Le regarda le plus prudent d’un air confus

-un gosse dans une prison de pierre ? Alors que ces types s’imaginent damnés a jamais au contact de la roche ? On peut pas le laisser là il serait laissé à mourir de faim. Enfin quand même c’est ton truc ce genre de chose non ? Ou ptet juste que je réfléchis trop avec mon ventre. Allez on se casse. Répliqua le plus aventureux »

sur le chemin du retour ils croisèrent de nouveau le gosse, pleinement conscient, dans la pièce a la fenêtre ouverte.

« je viens avec vous. Lâcha ce dernier

-mais que ? Pardon ? Comment tu ? Rétorqua le plus prudent

-j’ai pas ce truc moi, vous savez la peau bleue, je sais pas faire ça et apparemment dans les montagnes y a des refuges à peaux ternes je veux aller là-bas. Tenta le gosse rassemblant le peu d’assurance que lui autorisait la situation. »

Le ranger aventureux éclata de rire.

« alors comme ça on est une peau terne ? Fit-il moqueur. Eh bah allez on t’embarque fiston, je savais pas que je tapais la famille je m’excuse. Non mais t’imagine ? je pensais faire une promenade me vla à jouer la garderie. Non mais eh regarde-moi ? Un gosse dans le dos et un autre à surveiller ? »

Le ranger aventureux explosa de rire à nouveau tandis que son collègue vérifiait les piolets. Satisfait il entreprit la descente laissant son collègue s’esclaffer a l’étage. Puis il attendit le paquet, ça ne rata pas, le jeune garçon, inexpérimenté, rata la prise et atterrit dans les bras du ranger. Tandis que le plus aventureux était toujours tout sourire en touchant le sol non sans avoir retiré les piolets, il allait quand même pas perdre son matos.

Il fut décidé que le jeune garçon, connu de la zone passerait en dernier pour esquiver les soupçons. Le plus prudent des deux éclaireurs préféra passer par des ruelles adjacentes suivi de ce fait par le reste de la troupe voyant que l’heure avancée de la nuit n’offrirait aucun anonymat dans la grand-rue ou il était déjà passé.

Après ce dernier périple le groupe désormais grossi se retrouva à la corde qui avait permis tout ça.

« alors mon gaillard tu sais grimper ? S’amusa l’aventureux

-grimper ? A ça ? Bah non. Prit peur le jeune gamin

-et bah soit t’apprend vite soit tu redeviens une peau terne. C’est toi qui vois, allez je te montre tu vas voir c’est pas dur. Le taquina l’aventureux »

Faisant un geste il invita le plus prudent à attendre en haut de la corde, tandis que son collègue grimpait, l’aventureux décrivait au gamin pourquoi ces gestes existait et comment les reproduire au mieux. Enfin il aida le gosse avec la plus grande courte échelle qu’il put. Après quelques secondes, le gamin tétanisa dessus.

« eh tétanisez c’est déjà rester dessus c’est un bon début. S’amusa le plus aventureux

-oh le pauvre, bon allez changement de plan je redescends. Rabroua le plus prudent redescendant et remontant la corde cette fois avec le gosse en paquetage

-oh mais quelle idée j’ai eu, mais tout plutôt que ce type atroce et ses corvées de nettoyage. Marmonna le dit gosse

-ah merde j’ai les bras en feu. Dépêche la nourrice, j’ai soif. Lança le plus prudent a son collègue

-eh c’est pas mon problème si tu sèches l’entrainement. On est pas des internes on peut pas tricher nous. S’amusa le plus aventureux.

-des internes ? Demanda le gosse

-oui l’inverse des peaux ternes tu sais les types qui peuvent illuminer leurs peaux quoi. Expliqua le plus prudent en attendant son collègue

-ah les gens normaux quoi ? Regarda le gosse intrigué

-gamin, ces gens la sont pas normaux tu t’en rendras bien vite compte. Rétorqua l’éclaireur prudent en s’accroupissant pour le regarder dans les yeux afin d’appuyer le message. Ces gens-là, les internes nous ont collé dans les montagnes y a des siècles pour rester entre eux terrifié par les externes. Ou comme tu le dis, les peaux ternes. Expliqua l’éclaireur

-terrifié ? Mais de quoi ? S’intrigua le gosse, une lueur dans les yeux

-de nous, et de nos pouvoirs. Fit le ranger faisant virevolter un de ces couteaux autour de lui en illustration, voila le vrai pouvoir des peaux ternes

-bon allez ça suffit les cours d’histoire, j’ai faim et j’ai cru comprendre que t’avais soif ? Donc prends-moi ce gosse sur tes épaules et on tape notre meilleur course jusqu’au camp. Lâcha le plus aventureux qui avait atteint le haut de la corde.

-c’est censé être une course équitable que le moins musclé porte le gosse le plus lourd ? Taquina le plus prudent

-OK monsieur le comité des sports, voila ton paquetage. Offrit le plus aventureux

-oh merci votre grâce s’amusa le plus prudent calant le gosse, Allez 3 2 1. »

le thème c’était do it again
sauf que je voyais pas trop quoi refaire dans mes petites histoires, lesquelles ? pourquoi ? comment?
du coup j’ai commencé a fouiner dans mes histoires précédentes
et la j’ai eu l’illumination
j’ai rouvert krita pour refaire le seau de lave que j’avais déja tenté il ya longtemps avec deux fois plus de pixel a l’écran
voila bon a près mon truc normalement c’est de faire du texte donc forcément rien d’impressionant
mais c’était rigolo

93

braquage au resto

8 avril 2025

Roger attrapait un gros paquet de farine. Dans les premières lueurs de l’aube lui et son équipe déchargeait une livraison. Tandis qu’il débarquait les paquets il s’assurait d’avoir été vu par Anne qui courait entre les palettes pour faire l’inventaire. Quelques instants plus tard le camion était vidé. Le conducteur s’assura de faire signer le bon de commande et remonta dans son camion. Relançant la machine il eut la mauvaise surprise d’entendre un bruit métallique horrible.

Une des roues avait été crevé des bris de verre était encore visible dans la chambre a air, l’équipe du restaurant alerté par le bruit était sur le pas de la porte de l’arrière-boutique, inquiet. Le chauffeur descendit de son camion pour vérifier l’ampleur des dégâts

« tout va bien ? Lança Anne

Je sais pas trop j’espère que j’ai pas trop frotté sur le sol ça pourrait déformer des trucs et me clouer ici pour un moment. Répondit le conducteur empêtré dans son camion.

Monsieur ? Que faites-vous la ? Lança Roger a un troisième homme visiblement saoul. Monsieur ? Vous m’entendez ? »

L’ivrogne titubait en direction du conducteur. Roger était incertain quand a la décision a prendre tandis qu’Anne avait déjà entamé un appel au policier au cas où

« oui service de police j’écoute ? fit une voix morne au standard

-oui bonjour excusez-moi de vous dérangez, mais on a un ivrogne qui se comporte étrangement devant l’arrière-boutique de notre restaurant il nous écoute pas et il titube d’un air menaçant vers notre livreur d’ingrédients. S’expliqua Anne

-attendez je vous prie, vous dites un ivrogne violent ? Je vais voir ce que je peux faire ne raccrochez pas. Fit la standardiste avant de passer en musique d’attente »

L’ivrogne s’avançait un peu trop près du livreur trop occupé à farfouiller dans les méandres de son camion à trouver une roue de secours pour faire attention. Anne, téléphone en main vit Roger charger l’ivrogne. Elle regarda l’arrière-boutique mais le reste de l’équipe était parti démarrer les préparatifs pour le service du midi. Elle était là impuissante à regarder un mec courir sur un autre mec pour empêcher un troisième mec de finir blessé. Un début de journée vivifiant.

Roger chargeait en hurlant pour alerter le livreur qui se retourna juste a temps pour voir l’ivrogne tenter une pitoyable agression que son équilibre ne lui permettait simplement pas. Roger dut stopper son élan en observant l’ivrogne se cogner contre le plateau de la remorque du camion

« mais il veut quoi lui ? Sursauta le livreur

-à boire, donne, soif articula péniblement l’homme »

Roger entendant ça fit le reste du raisonnement. L’ivrogne, probablement en manque, avait tenté de braquer le camion dans l’espoir de trouver de l’alcool. Le problème se trouvait dans la main droite du dit ivrogne. Un tesson de bouteille brandi en guise d’arme. Certes son état ne lui permettrait pas d’atteindre le livreur surélevé mais rien ne l’empêchait de venir vers le restaurateur.

« allô madame ? Vous m’entendez ? Fit le téléphone D’Anne. qui lâcha un petit cri de surprise.

-oui je suis toujours la. Acquiesca-t-elle.

-bien une patrouille n’est pas bien loin je leur ai transmis les coordonnées que vous m’avez fournis. Comment ça évolue ? S’enquit le standard

-euh pas très bien. Le soûlard a tenté d’agresser le livreur et se met à regarder mon collègue avec un regard mauvais. Débita Anne

-bien il est armé ? Demanda machinalement le standard

-un tesson de bouteille, je crois ? Le soleil m’empêche de discerner pleinement la scène

-d’accord, surtout restez à l’écart et évitez de tenter quoi que ce soit. »

Dans le fond de la rue un bruit de sirènes se fit entendre. À ce son l’ivrogne se raidit, du moins tant qu’il put. Et planta son regard dans celui d’Anne. Un regard mauvais de celui qui veut du mal. Elle lut dans son regard qu’il avait compris que les flics c’était à cause d’elle. Il se redressa se détachant du camion, tesson en avant et se mit à tituber a grande vitesse vers elle. Terrifiée elle prit ses jambes a son cou.

« madame ? Tout va bien ? Madame ? Vous m’entendez ? Fit le téléphone alerté par les bruits de course. »

Anne se rua à travers les ressources stockées dans l’arrière-boutique avec toute l’agilité que lui accordait son niveau de stress. Débarquant en trombe dans les cuisines elle referma sèchement la porte dévisagée par l’équipe.

« bah il fait quoi le chef ? Et c’est quoi cette tête ? Lâcha un commis

-on a un forcené complètement ivre qui a tenté d’agresser le livreur. Et quand il a vu que ça marcherait pas il s’est retourné sur moi à cause des flics que j’ai appelés »

Thomas arrivait sur les lieux gyrophares et alarme a fond. Débarquant de sa bagnole avec son collègue ils trouvèrent le cuistot et le livreur en état de choc.

« bonjour messieurs, on nous a appelé pour un ivrogne agressif c’est ici ?

-oui il vient de se ruer dans la réserve a la poursuite d’une collègue, faites vite c’est la grande porte de hangar, juste derrière le camion. Vomis le cuistot avalant les mots sous l’effet du stress

Je vous remercie. Acquiesca le policier »

« LES MAINS EN L AIR JE SAIS QUE VOUS ÊTES LA IVROGNE ! Hurla le policier arme en main sur le pas de la porte de l’arrière-boutique. »

Aucun mouvement. Mais un petit bruit plaintif. Le policier s’avança vers ce dernier suivi de près par son collègue qui vérifiait les environs. Le petit bruit plaintif se faisait plus clair, plus proche.

L’ivrogne était caché derrière une pile de farine. Tremblant de peur. Le policier le mit en joue et tenta d’instaurer un dialogue. Mais a l’instant ou ses lèvres allait se décoller l’homme ivre se jeta sur lui, tesson en avant. Deux flashs. Son collègue avait tiré.

« mais t’es malade ?

-Il allait te chopper avec ce bout de bidules tranchants

-j’étais dans ta ligne de tir t’y à pensé a ça ?

-arrête j’étais sur le côté tu le sais bien

-et puis on fait quoi de ça maintenant on a l’air malin

-c’est pas des vraies balles c’est du subsonique en caoutchouc il va s’en tirer avec deux énormes bleus allez embarque le moi l’ambulance devrait pas être loin.

-tu refais jamais ça

-j’espère »

l’homme était à terre inerte, l’un des flics vérifia le pouls, une pulsation et un soulagement.

Un pompier fit irruption a cet instant dans le bâtiment

« tout se passe bien ? Héla-t-il

oui c’est bon on a dû faire usage de la force mais le pochtron est sous contrôle. répondit Thomas »

L’ivrogne fut alors chargé dans une ambulance. Non sans l’assurance des menottes aux mains malgré son inconscience sous le regard médusé du personnel médical.

« oui il a pris deux balles en caoutchouc dans les cotes, c’était ça ou mon collègue qui prenait un tesson je sais pas ou. S’expliqua le coéquipier de Thomas

-on va gérer maintenant d’accord ? Fit l’urgentiste de l’ambulance avec un sourire de clair désapprobation. »

L’ambulance fila alors sur la route tandis que les policiers prirent les dépositions. Ce midi là le resto rata un service

86

cambriolage

2 avril 2025

Éric était avec son équipe, lumière blafarde sur une table en bazar. L’équipe se préparait pour le casse du soir. Vérifiant tout les plans du batiments, et répetant ceux de l’éxecution de la chose. Le soleil était couché depuis maintenant un bon moment.

L’équipe aussi prete qu’elle pouvait l’etre s’avanca vers le fourgon.

Les clés dans le contact ce dernier rugit en éclairant la nuit de ses pleins phares.

Chargeant les derniers objets nécessaires les complices d’éric prirent places sur les banquettes a l’arrière.

Il était temps.

Éric enfonca la pédale, il avait besoin de cette thune il ne pouvait plus qu’espérer que tout se passerait bien.les rues de la ville était désertes le fourgon avec son faux appareillages de convoyeur progressait dans la nuit sous la lumière répétitive de l’éclairage municipale.

Arrivant devant le batiment l’équipe se raidit, le petit frisson de l’action faisait son effet. Éric enfila son masque au cas ou. Pas que les rues soit très passantes au milieu de la nuit mais il suffisait d’une personne pour que les flics aient un visage a rechercher.

Débarquant du camion il aida l’équipe a préparer le casse. Comme prévu le batiment d’a coté avait un sous sol mal verrouillé. Un ptit coup de pied de biche et la porte fut grande ouverte.

Arrivé dans la grande pièce de stockage du sous sol du batiment l’équipe se mit a son aise. Préparant la foreuse d’un coté ils s’assurrait de réduire le bruit avec des mousses de l’autre, pas que ca puissent etre très utile mais tout est bon a prendre.

La foreuse faisait son office progressant lentement dans le sol quand soudain au bout de quelques temps elle se mit a changer de bruits. Finit la terre et la roche, il y’avait la un magnifique mur de banque renforcé. Retirant la foreuse dans un premier temps l’équipe placa un explosif concu pour pile la ou le métal s’était dévoilé. Une fois la détonation éffectué le mur était visiblement criblé de faiblesses. La foreuse reprit alors son travail terminant de pousser a travers les quelques centimètres de métaux qui séparait le groupe de son objectif.

La foreuse terminant son travail fur retiré et devant le groupe se tenait la salle du trésor. C’était une petite banque après tout pas de raisons de la surprotéger. Afin de vérifier que tout était en ordre il jetèrent tout de meme un mannequin dans la salle.

Aussitôt un sifflement puissant retentit. L’équipe se recula alors remontant vers le sous sol du batiment voisin. La zone était bien piégé avec du gaz,fort heureusement la chose était prévu. Quelques masques a gaz avait été obtenu pour l’occasion. Dès lors les taches furent rapidement réparti, ceux qui portaient un masque filant dans le nuage de gaz tandis que les autres ferait le trajet sous sol camion pour perdre le moins de temps possible.

Éric remontait vers la rue avec le premier sac de billet avant de découvrir l’état au dehors. Les sirènes retentissait déjà de partout. Difficile de fair usage du camion. A moins que les sirènes ne soit assez loin. Éric fila dans la petite ruelle pour vérifier. Débouchant dans la petite rue il avait raison. Les sirènes hurlantes n’était pas encore la. Grimpant dans le fourgon il le placa en marche arrière dans la ruelle pour en faire un placement plus innocent. Descendant de celui ci il prévint le reste de l’équipe. Surtout ne pas grimper. Bricolant vite fait la serrure ils purent faire comme si celle ci n’avait jamais été forcé. Quand a la porte de sécurité de la banque il fallait espérer qu’elle soit bloqué par les procédures de la banque en cas de vol.

attendant dans le silence de la cave l’équipe se demandait si elle allait s’en sortir. L’un d’eux appuyé contre la porte entendit un homme s’avancer dans le petit escalier qui menait a la dite porte. Le groupe était tétanisé. La poignée se mit a bouger. Mais le poids du gaillard évita a la porte de faire de meme. Le policier de l’autre coté s’en alla sans se douter de rien.

Le petit groupe avait a ce niveau récupéré tout l’argent dans des sacs. La question était de savoir comment ils allaient se sortir de ce faux pas. L’un d’eux grimpa pour vérifier si le batiments était accessible. Malheureusement la porte entre le batiment et la cave était verrouillé et probablement grouillant de flics vérifiant les alentours de la banque.

Pour ne rien arranger le nuage de gaz qui n’avait nulle part ou s’échapper commencait a se répandre dans le tunnel. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’une bonne part du groupe ne finissent groggy.

Petit a petit le groupe se sentait partir. Il fallait trouver une solution et vite. Ainsi éculé ces derniers décidèrent de jouer le tout pour le tout. Ouvrant grand la porte il portèrent chacun le plus de sac possible n’en laissant que très peu au sol. Jetant ces derniers dans le fourgon ils prirent place. Éric mit le contact et écrasa l’accélérateur. Devant lui une voiture de police. Ca allait devoir passer. Passant les vitesses a un rythem éffréné pour tenir l’accélération pied au plancher il percuta de plein fouet le véhicule de police. Observant au passage le blindage qui avait servi a maquiller le camion voler au loin absorbant le choc a la place du fourgon. Tournant le volant d’un coup sec il se cala sur la rue avant de filer a pleine vitesse. Fort heureusement l’effet de surprise semblait avoir perdu les flics qui ne réagirent pas a ce echapée du bélier.

Lancé a pleine vitesse l’équipe en fut la première surprise. Finalement la course poursuite ne semblait pas avoir lieu. Filant a travers quelques quartiers pour faire bonne mesure le groupe fut rassuré. Rien ne semblait débarquer derrière eux avec des volontés agressives. Il allait pouvoir empocher le pactole. Mais d’abord passer la frontière au vu des multiples effractions commises.

83

evolution

29 mars 2025

j’avais 0 idée alors voila kirlia qui doit choisir de devenir transfem ou transmasc quand iel évolue

72

fugitif

19 mars 2025

Lisa se promenait dans sa ruelle, descendant la pente sous une fine neige fort peu désagréable. C’était jour de marché elle espérait fort bien en faire un bon jour. Passant à travers les étroites ruelles qui menait a la grand-place elle pestait a son habitude sur le fait de ne pas vivre du côté de la grand-route du commerce. À mesure qu’elle s’avançait les rues s’élargissait petit à petit. Elle profitait ainsi de plus en plus du panorama de sa petite ville à flanc de montagne.

Soudain une personne passa en trombe, tirant la bourse de Lisa avec expérience. Celle-ci ne l’entendait cependant pas de cette oreille.

Tournant les talons elle fonça derrière la silhouette encapuchonnée en hurlant au cas où. Elle ne se faisait pas de gros soucis. Elle était sur son territoire. La silhouette pour autant faisait tout pour être perdu, filant rue par rue et cherchant à semer Lisa.

Heureusement pour Lisa la neige était sa meilleure alliée. Les grosses traces bien fraiches due a la course du voleur lui offrait la possibilité de traquer sans grande difficulté les tentatives de filouteries de l’encapuchonné.

Lisa entendait de-ci de-là les cris des habitants qui voyait l’encapuchonné passer. Elle pouvait alors encore mieux suivre le malandrin.

Soudain a quelques mètres d’elle entendit un bruit sourd. Du genre impact sur bois. Tournant la tête pour vérifier elle vit un homme massif l’interpeller. Le forgeron du village qui venait de sortir de sa forge pour vérifier

« ah Lisa, henry a ouvert ses volets sur le pauvre homme qui avait la mort aux trousses. Il m’a l’air salement assommé. »

henry ricana d’un air joyeux

« allons Alphonse il faut sortir de votre forge plus souvent j’ai fait exprès d’ouvrir mes volets. S’amusa le vieil homme. Lisa courait partout depuis un moment pour rattraper ce vagabond en hurlant a qui voulait l’entendre qu’il avait chipé sa bourse.

-ahah c’est un sacré doigté qu’il faut pour ouvrir un volet dans la tête d’un coureur. Répondit le forgeron fouillant l’encapuchonné. Ah bah voila la bourse »

Jetant cette dernière vers Lisa il la fit entrer dans la forge pour reprendre son souffle ailleurs que dans le froid du matin. Celle-ci pressée reprit son souffle avant de prendre congé et de filer vers la place du marché

ici et la des gens en livrée aux couleurs de la ville s’affairaient a repousser les ténèbres de cette nuit sans lune. Tobar les observait depuis son balcon, il attendait la présence de ces types. Ayant observé ce signal il enfonca sa capuche sur sa tete.

Tobar a présent difficile a reconnaître jeta un coup d’oeil a sa chambre. L’autre s’en était allé après que la discussion se soit bien trop éternisé au goût de tobar. Bien évidemment se balader capuche sur la tete au milieu de tout ces types en livrée était la pire chose a faire a moins de vouloir taper la causette dans un cachot. Souhaitant éviter de finir en un tel endroit avec ses « outils » tobar préféra empoigler l’encadrement de la fenetre, puis de se suspendre a celle ci. Impulsant un fort mouvement du dos il se hissa sur le toit, de la il avait un panorama impressionnant. Passant entre les toits sérrés les uns aux autres ils se mit a la recherche de sa proie. Le plan n’était absolument plus de se salir les mains avec le sang d’un homme mais de doubler les commanditaires voila qui promettait plus d’interet.

En chasse dans les hauteurs de la ville tobar s’impatientait, il tournait en rond sur des toits vides a la recherche d’une confirmation visuelle du bijou depuis un bon moment et autant il en avait vu des bijoux en tout genre sur tout type de personne, mais pas moyen de tomber sur le bijou de jai porté sur des vetements bariolées. S’il voulait atteindre son objectif il semble que tober allait avoir besoin de descendre de son perchoir pour aller vers les quartiers plus a l’écart ou de plus grandes batisses s’accumulait sans se toucher. L’idée ne l’enchantait guère puisque elle impliquait de devoir passer dans un lieu bien moins propice a l’infiltration. Cependant il était bien forcé de le faire. De totue facon sans bijou il ne serait jamais tranquille.

Cherchant un moyen de se laisser descendre vers la rue tobar apercut son homme. Il était effectivement loin dans le quartiers plus riche. Mais il venait par ici, il y avait fort a parier que celui ci ferait un tour de la ville, probablement qu’il voudrait lui aussi s’amuser sur la grand place ou autre. Finalement peut etre n’était t’il pas temps de se passer de sa position stratégique pensa rapidement tobar.

L’homme s’avançait distraitement dans la large avenue pavé qui menait au coeur de la ville. Il avait sorti sa plus belle tenue orange et bleu auquel s’ajoutait des dorures et des argentures de toute sortes. La coupe de vin qu’il avait pris avant de sortir lui donnait chaud aux oreilles en cette nuit fort peu clémente. Mais il voulait profiter a son habitude de l’ambiance de la grand place. Un moment délicieux ou la ville n’étant plus prise par ses obligations s’amusait sous le clair de lune,ou son absence, a boire et danser sur le rythme de troubadours toujours heureux de donner spectacle contre quelque piécettes.

Tobar vit l’homme s’avancer, malheur du hasard celui ci ne portait pas son collier tant désiré. Rapidement se forma dans l’esprit de Tobar l’idée de profiter de la maison vide pour y faire un tour. Mais il n’avait pas fait le moindre repérage. Soudain un flash de lucidité. Et si son « acolyte » essayait en fait de le doubler ?

Tobar se laissa tomber lourdement du hat des toits, il devait se dépecher. Cavalant sur les pavés il avisa la maison dont il croyait avoir vu son homme sortir. Il devait aller vite. Tant pis pour la sureté. Enjambant une petite haie il atterit dans le jardin. Filant sur l’herbe il avisa la première prise sur un mur et escalada a la recherche d’une fenetre un peu fragile. Bien vite il fit céder une serrure. Il était dans la place, restait a présent a trouver l’objet. Fouinant il sentait le désespoir grimper en lui. Il avait besoin de ce médaillon, vendu ou offert.

Tobar filait autant que lui permettait sa position accroupi. La batisse était immense. De sa pièce il arriva dans un immense hall. L’entrée, qui semblait etre connecté a tout le batiment. S’avancant sur le balcon intérieur tobar ouvrit porte sur porte. Rien. Pas la moindre trace d’une pièce susceptible de contenir tel bijoux. Tobar continua a chercher mais rien n’y fit. Premier étage comme rez de chausée pas la moindre trace du bijou. S’était t’il déjà fait doubler ? Cela ne pouvait avoir eu lieu. Il devait retrouver ce bijou.

La porte d’entrée s’ouvrit sur l’homme que tobar recherchait. Fort heureusement ce dernier était dans un angle mort. Malheureusement au bruit perceptible l’homme n’était pas seul. Tobar devait filer. Tant pis pour cette nuit, si un groupe entier est la il n’a pas la moindre chance. Au moins il est certain que c’est la bonne maison. Se faufilant loin des regards du groupe rendu hagard par la fete et l’alcool tobar repassa par la fenetre d’ou il était venu,se lachant dans l’herbe au dessous. Le problème c’est que son « associé » était peut etre en train de l’attendre. Paniqué, tobar remonta sur les toits. La haut, a présent a l’écart il souffla. Les toits ne sont pas un lieu ou on va habituellement. La noirceur de la nuit les rend acceuillant pour ceux qui,comme tobar, cherche a se cacher.

Tobar profita de cette hauteur pour observer la nuit qui avancait. Sur la place ne restait que quelques personnes trop ivre pour finir leur nuit ailleurs. Mais cela était de piètre importance. Ce dont tobar avait besoin c’est de savoir si l’auberge était un endroit correct pour passer a nouveau la nuit. Sur un faux pas tobar se voyait déjà réveillé par une lame sous la gorge. Après tout si ses soupcons s’avérait vrai alors le sournois a la peau de cendre l’avait volontairement dérouté sur la place pour s’inflitrer le premier, et voudrait probablement se débarasser d’un témoin génant.

Finalement tobar décida de partir du principe que l’auberge était trop dangereuse. Il n’avait pas spécialement le choix. De plus ca lui éviterait de se taper la plonge en échange du gite au vu de ses finances.

Partant de la tobar se rendit au bord de la ville, la ou s’arretait les gens les moins fortunés et glissa le long d’un mur. Enfoncant sa capuche sur la tete il fila droit devant lui. Il lui restait a trouver une foret dans le coin un peu de mousse fera l’affaire pour cette nuit.

64

funestes rencontres

5 mars 2025

Tobar était allongé sur sa paillasse bas de gamme qu’il avait acheté pour trois fois rien a l’aubergiste, a ce prix-là il était déjà étonné que ça soit une pièce dédiée et pas un dortoir ou on s’entasse. Mais peu lui importait il n’était pas là pour profiter du décor.

Se remémorant la scène ou on lui avait commandité un meurtre il observait la course du soleil attend que faillissent ses derniers rayons. Il revoyait le visage de ce garde

« occupez-vous de ce gars et je vous jure que vous n’aurez pas à vous en faire pour un loong moment. »

Qu’il lui avait dit après avoir vu l’aisance de notre protagoniste à découper une pomme sur un étalage. Tomar avait réagi hilare, qu’est-ce que c’était que ces conneries ? Puis ça serait si facile de se défausser sur lui et de le jeter en prison si ça tournait mal. Le truc c’est que le garde avait commencé a se faire menacant. Visiblement c’était pas prévu de dire non. La taille de la masse a la ceinture du garde s’assurait du résultat de l’entrevue.

Grinçant des dents, tournant et se retournant dans sa couche en attendant le moment fatidique ou le soleil disparaîtrait Tobar se sentait mal à l’aise. Devait-il vraiment jouer a ce petit jeu ?

La lumière qui passait par la fenêtre commençait à fortement diminuer. Tobar continuait à tergiverser quand un homme en haillons noirs profond, voûté et a la peau tirée et grisâtre fit irruption dans sa chambre.

« bonjour jeune homme. Fit-il refermant la porte. Ou plutôt devrais-je dire assassin en herbe, n’est-ce pas ?

— mais qu’est-ce que ? Fit Tobar choqué se redressant brusquement de sa couche.

— Oh du calme mon jeune ami. Je viens vous former a l’exercice complexe que vous souhaitez accomplir, je suis la sur offre de votre commanditaire. S’expliqua-t-il. On ne s’improvise pas meurtrier. Et vous avez mis les pieds dans quelque chose qui vous dépasse. Savez-vous seulement qui vous visez ? Ricana-t-il

— un gars que j’ai besoin de voir mort pour pas finir avec ma cervelle sur la masse d’un garde. Siffla Tobar

— hihihi vous êtes bien vague mon jeune ami. Vous ne me faites pas confiance. S’amusa le filiforme face a Tobar.

— J’ai aucune raison de le faire, vous êtes au courant de choses que vous n’êtes pas censé connaître. Rétorqua tobar. La main glissant vers son arme

Allons si j’étais un ennemi je ne me serais pas amusé à me compromettre dans cette description. J’aurais balancé l’aubergiste au garde pour couverture de criminel. Je vois d’ici la jolie pièce d’or que j’aurais pu y récupérer sans trop d’effort, après tout je n’ai jamais connu d’aubergistes pleinement conscient de ceux qu’ils hébergeaient. S’amusa l’homme gris

— bon ça suffit les plaisanteries, vous voulez quoi ? S’agaça Tobar

— ce que je veux, mais que ton assassinat ait lieu voyons, n’est-ce pas évident ? Roucoula l’homme

— et comment vous comptez m’y aider ? Grogna Tobar

— oh mais très simplement, en vous conduisant dans les rues de cette ville, je sais quel est le véritable but de votre manœuvre, vous n’avez pas réellement a abattre votre cible n’est-ce pas ? Fit l’homme avec un sourire complice.

— comment ça ? Le garde m’a bien dit qu’il voulait que je le tue ? S’intrigua Tobar

— oui mais la preuve de sa mort ? Il n’a de ce que je sais pas demandé la tête ou même de cheveux, il veut « le gros cristal qui dénote toujours des tenues bariolées » et un bijou ça se récupère sans effusion de sang.

— d’accord mais si le garde apprend que j’ai fait le travail qu’a moitié je vais finir avec une massue dans le crane moi.

— mon cher, vous manquez cruellement de jugeote, si lui le veut pensez-vous vraiment qu’il est le seul ? Je connais une demi-douzaine de vicomte qui sont tous éperdument jaloux de ce bijou porté par un philistin inconscient de ce avec quoi il se pavane, le leur vendre serait d’une aisance absurde. Et l’argent est un excellent protecteur. Avec tant d’argent vous pourriez ouvrir une échoppe sur un thème de votre choix et ainsi lancer un commerce qui vous fournirait un statut protecteur. S’attaquer a vous en simple garde reviendrait à se mettre a dos le vicomte du coin ou peut être même le comte lui même si vous veniez à être doué. Exposa le phasme

— ah ah moi me baladez en gérant d’échoppe ? Elle est bien bonne celle-là. Ricana tobar

— mon bon monsieur il vous suffit de la bonne ruelle et de ce coutelas qui vous a mis dans cette embrouille pour gagner gros. Tout ce que je propose c’est de boucher l’autre bout de la ruelle et de vous prendre 20 % de ce que vous en tirerez chez l’un des vicomtes intéressé. »

— un partenaire de crime ? L’idée me plaît, ça solidifie mes chances et donc réduit celle que mon sang décore la chaussée de la place du marché. Quel est ton plan ? tu sembles savoir mieux que moi commence fonctionne ces choses-là. S’enquit Tobar

60

je m’excuse pour ca

28 février 2025

Claire était sur son pc la nuit était belle et elle était en vocal discord avec ses amis. Ils étaient en pleine partie de « gromeka 2 ». claire était plutôt fière de ses performances sur la partie elle se sentait vraiment impactante et sentait venir le petit titre de MVP a la fin de la partie.

Malheureusement, un des joueurs d’en face jouait un meka vicieux qui pouvait se cacher et faire de gros dégâts ce qui désactiva le meka de claire

pendant ce temps son son ami cure était encore en vie et l’écran de claire passa sur son gameplay le temps de pouvoir a nouveau jouer

du coup claire obs cure.

Oui pardon

j’avais juste envie de faire une blague nulle

sinon ca va vous ?

50

péché d’arrogance

18 février 2025

Anna se baladait sur le chemin qui la menait de son arrêt de bus a sa maison comme chaque jour. Fort heureusement la pluie avait cessé peu avant son arret. Elle revoyait le visage inquiet de sa mère la veille observant la télé annonçant une forte tempête.

« pas la peine de prendre un parapluie pour faire la coquette, demain c’est k-way grosse capuche avec un tel vent » disait-t-elle

Anna avait préféré n’en faire qu’a sa tête et partir avec son parapluie de la maison et elle était bien fière d’avoir esquivé la pluie. Un petit sourire taquin lui parcourait le visage tandis qu’elle se voyait déjà annoncer a sa mère qu’elle s’en était fait pour rien.

L’arrêt n’était cependant pas tout proche de la maison et une bonne 15aine de minutes était requise pour effectuer l’itinéraire entre ces deux lieux. Le chemin de campagne révélait les récentes pluies sur les arbres qui luisait sous les rayons du soleil qui faisait son grand retour tandis que l’herbe diffusait cette odeur si caractéristique qui passe après la pluie.

Anna continuait son petit chemin guillerette au milieu de ce joli décor. Profitant du soleil de retour après la journée passée en intérieur pour éviter le temps orageux.

Soudain une goutte se fit sentir. Anna tira la moue elle n’était pas à la moitié du chemin. Par sécurité elle attrapa son parapluie qui était accroché a son sac jusque-là par confort. Elle pressa le pas désormais soucieuse de prendre une averse mal avisée.

Le vent se mit à gonfler tandis que la pluie reprit de plus belle. Désormais franchement agacé Anna dut accélérer prenant la pluie en pleine face, le parapluie rendu inutilisable par les bourrasques.

Désormais trempée elle commençait à avoir du mal à percevoir les alentours tant il était difficile de lever la tête sans prendre des seaux d’eau, fort heureusement elle avait l’habitude du chemin. Mais elle commençait a réellement prendre froid.

La tempête ne fit que de forcir. Désormais frigorifié et prise dans un puissant vent de face elle décida de s’abriter comme elle put. La maison d’un voisin n’était pas bien loin.

Arrivant devant celle-ci elle constata avec dépit que personne ne semblait y être rentré. Dégoulinante elle se recroquevilla comme elle put sous le court préau qui protégeait la porte d’entrée.

De nouveau capable de redresser la tête elle put observer la force de la tempete. Les arbres étaient plié par la force du vent tandis que l’humidité de l’air se faisait sentir malgré l’abri de fortune trouvé en se cachant devant une maison qui n’est même pas la sienne.

Derrière elle un bruit la fit sursauter. La porte se déverrouillait et elle vit passer par l’encadrement de la porte une tête âgée d’une soixantaine d’année

« oh ma petite tu es la fille de claude c’est ça ? Reste pas dehors sous la tempête vient je vais te faire une boisson chaude. Fit la petite tête

ah euh merci. Réagis Anna surprise mais satisfaite. Mais je suis trempé ça vous dérange pas que je salisse tout ?

-oh ma grande, a mon âge de toute façon on apprécie le ménage ça fait une occupation dans la journée

-ah euh bah d’accord alors. Répondit Anna un peu choquée de la réponse »

En entrant elle comprit mieux la dite réponse. Tout était incroyablement impeccable, tant et si bien qu’il eut été impossible de dire que quelqu’un vivait ici pour de vrai. Pas une trace pas une poussière des miroirs reluisant des meubles briquée comme jamais.

Anna toujours incroyablement dégoulinante se sentait incroyablement mal a l’aise de poser le pied au de là du tapis de l’entrée le sol était si propre qu’on pourrait probablement manger dessus.

« allons ma grande, ne sois pas si hésitante je t’ai dit que ça ne me dérangeait guère que tu salisses. Fit la petite dame offrant un plaid bien chaud a la pauvre Anna »

Celle-ci ne se fit pas prier pour enfiler cette couche de chaleur bienvenue. Elle se laissa guider jusqu’au salon ou deux fauteuils faisait face à l’âtre d’une cheminée en pleine activité

« au vu de ce petit parapluie je suppose qu’on a voulu faire la belle ? Fit la petite dame offrant un thé . Ah j’ai connu ça moi aussi a ma grande époque, jeune vaillante toujours à vouloir aguicher les plus beaux hommes du coin. Mais dame nature n’a que faire de nos petites vanités, une petite capuche vaut toujours mieux qu’un gros rhume »

Anna la regarda d’un air génée. Après tout à présent prise sur le fait, dégoulinante d’avoir voulu faire la fière elle n’avait pas vraiment de contre-argument à opposer. Et puis le thé dans ses mains était des plus attirants. Elle en avala avidement le contenu pour se réchauffer autant qu’elle put

« j’avoue j’ai voulu faire la fière devant ma mère. Elle m’avait prévenu qu’un petit parapluie dans une tempête ça serait inutile. Mais j’ai voulu faire comme si ça le serait et je me retrouve un peu trop mal vêtu pour une tel situation ? C’est dommage a quelques minutes près j’aurais gagné mon pari.

-ah la fougue de la jeunesse, poussez les limites toujours même quand les vieux comme moi expriment de la sagesse et non de l’autorité. En tout cas avec de telles trombes je me demande si tu vas pouvoir finir ton trajet. Sortir par un aussi gros temps même en voiture je ne m’y risquerais pas. Avec le flanc de falaise à passer un peu plus loin ? Dans les deux sens ? Avec autant de vent et une route trempée ? Il faudrait être sacrément têtu pour tout de même prendre son volant dans de telles circonstances. Prévint la petite dame

-c’est vrai que ce flanc de falaise n’est pas des plus accueillants et même sans l’avoir atteint il était déjà impossible de me repérer avec toute cette pluie

-ah ça on a rarement vu de tels trombes, ah de mon temps on avait pas tout ça, on était insouciant et maintenant vous les jeunes on vous laisse un climat déréglé. Des fois j’aurais aimé être au courant de tout ça, prévenir les gens changer mon mode de vie pour me dire que j’ai pas participé a tout ca. Mais a quoi bon ? Fit la dame pensive

-au moins vous n’aurez pas à voir la fin du film catastrophe si on veut voir le positif. Tenta Anna bien que toujours fascinée par son thé.

-alors celle ça elle est bien bonne. S’exclafa la petite dame. Avec les progrès de la médecine qui sait je pourrais être la aussi dans 50 ans réagit-elle avec un sourire complice, bon sur ce, il se fait tard, la pluie coupe toute lumière ça me fatigue a vitesse grand v. je te prépare une chambre au cas où et je te laisse gérer, il y a une prise électrique au mur si tu as besoin. Et mes petits enfants ne cessent d’oublier des chargeurs ici tu les trouveras dans le panier d’osier. Sur ce, bonne nuit

-ah bah euh bonne nuit et encore merci. Réagis anna »

Anna vit la petite dame s’embarquer dans l’escalier quand soudain la fatigue la rattrapa elle aussi. Dans le confort du salon avec le bruit rassurant de la cheminée et l’effondrement du stress du a cet environnement calme elle ne se sentit pas partir

43

a l’anglaise

11 février 2025

j’étais pas inspiré par le titre je me demandais ce que « portable » allait bien pouvoir m’évoquer. j’ai eu quelques pistes d’un petit texte ambiance espionnage mais rien de bien concluant. terrible syndrome de la page blanche

puis je suis parti me faire a manger, et la je me suis dit « après tout pourquoi pas ? ca fera au moins une proposition a expliciter a défaut de réussir a la produire »

du coup cette semaine je vous propose ce screenshot d’une partie de league of legends parce que la communauté de ce jeu a tendance a BEAUCOUP parler le franglais et du coup « portable » dans ma tete a fini par sonner comme « carryable » a savoir une partie de jeu ou tes alliés ne proposent pas forcément de grands effort vers la victoire mais ou toi tu sens que tu peux les fournir pour gagner malgré les erreurs ou le manque de volonté plus ou moins manifeste de tes alliés

du coup voila pour cette semaine un screenshot prétexte a une petite explication a défaut de trouver l’inspiration de produire un texte inédit sur le thème proposé

36

acrostiche végétale

4 février 2025

Vie lente

en prenant de l’ampleur

grandit une plante

envoyant vers le ciel ses fleurs

tronc en progression abondante

arbre qui croit avec ardeur

l’été s’annonce enchanteur

22

insupportable csp+

21 janvier 2025

Un soir de printemps, Yann préparait sa soirée. Il avait été prévenu à l’improviste de celle-ci par ses potes qui débarquerait sous peu. Le type était débordé. Habituellement il se faisait pas à manger, uber c’est pratique. Mais pour les potes faut faire l’effort du coup il avait préparé un truc à la va-vite. Une quiche avec ce qu’il avait dans le frigo et profitait du temps de cuisson pour ranger ce qu’il pouvait.

Il était débordé par la surprise mais bon un vendredi il aurait pu s’en douter. Puis coup de bol il avait pris son vendredi pour se faire un petit week-end de trois jours, probablement que l’info a fuité quelque part.

Fonçant de ci de la pour avancer il finit par percevoir un salon acceptable non pour un célibataire, mais pour un groupe de gens pile pour entendre la sonnette. Pas de bol il était pas habillé

il déverrouilla la porte et lâcha un

« salut, installez vous j’arrive. » avant de filer dans sa chambre pour enfiler quelque chose de plus présentable

en descendant les escaliers qui donnait sur le salon il vit que les gens avait pris leurs aises sans difficulté et attrapa une chaise pour les rejoindre

« j’arrive toujours pas a croire que t’habite dans un tel manoir et seul en plus. Lâcha un de ses potes

-un coup de chance, la baraque avait des travaux a faire j’ai pas tout compris mais çà faisait flipper les promoteurs qui voulait s’en débarrasser pour que dalle. Le vrai prix de cette baraque était a des années lumières de ce que j’ai payé. Réagit Yann amusé que le sujet ne sortent pas de leur tête.

-ouais mais quand même quoi, si c’était pas paumé dans les champs je t’aurais demandé ce que c’était le loyer pour une chambre.

-c’est sur que c’est tellement paumé que ton loyer actuel passerait en essence et assurance. Bon sinon un petit jeu la ? Lança Yann pour changer le sujet en démarrant la télé et la console. »

la soirée avança chacun grignotant ce que les invités avait apporté en faisant tourner les manettes pour jouer a tour de rôle. Quand soudain une mauvaise odeur se fit sentir. Du genre fumée et cramée

« oh merde la quiche. S’exclama Yann »

se ruant vers la cuisine adjacente il ouvrit le four pour découvrir une quiche pas encore totalement perdu amis définitivement impacté par la cuisson imposé. Sous la pression de l’adrénaline il pianota pour arrêter le four, attrapa distraitement un torchon pour limiter la chaleur et prit dans la tourte. Manque de chance la prise distraite dans le torchon bien épais fit glisser le plat des mains de Yann et la quiche finit retourné sur le sol de la cuisine

« fait chier. Siffla t’il entre ses dent. Bon les gars on a plus de plat principal je crois bien. La quiche vient de faire un bisou au sol.

-ah bah super, eh coup de bol il est encore tôt, doit y avoir des trucs encore ouvert dans le bourg du patelin non ? Lança un des convives

-ouais y a une pizzeria un peu sympa mais vu le nombre qu’on est je vais aller les chercher du coup.répondit Yann dépité empoignant les clés de sa voiture. Je revient faites pas les cons

-t’inquiète on a des rivalités a assouvir sur fifa on bouge pas du canap. Lui répondit t’on »

15

???????

14 janvier 2025

Un beau jour d’hiver par la fenêtre un homme savamment habillé observait distraitement la cour du château ou il se trouvait. Pas un nuage a l’horizon et aucun vent vicieux à esquiver. Un moment parfait pour profiter de la vue sur les environs par-delà la cour et évacuer les odeurs accumulées dans la pièce. L’homme était heureux et prenait un grand plaisir a ce moment de joie si simple.

Il observait çà et là les paysans par-delà la grande muraille vaquer a leurs occupations dont il ne comprenait que maladroitement les procédés et objectifs, chaque jour il se disait prêt a s’intéresser plus a la chose et chaque jour il avait plus de paperasse a produire et trier. Son père forgeron lui avait trouvé une place de choix dans ce château en lui trouvant un maître capable d’enseigner l’écriture. Mais de ce fait notre homme gardait en lui cette frustration de ne jamais rien sentir d’autre que la colle et le papier.

Gardant la fenêtre ouverte et préférant rajouter une couche de vêtements afin de conserver le bruit de l’activité au-dehors il se replongea dans les documents de la journée. Tracé de ronde à mettre à jour, résumé d’émissaires, plan en tout genre, budget… il était fort las de tout ceci. Sans compter son opposition a certaines des choses qu’il lisait. Les dépenses et achats qu’effectuait l’apothicaire du château lui hérissait le poil à chaque fois qu’elle finissait sur son bureau. C’était bien loin du reste des demandes de dépenses et chaque fois une chose a minima dérangeante pour ne pas dire purement glauque figurait dans la liste.

Prenant dans un nouveau papier du vrac qu’il gardait comme « à trier » il tira justement une demande de l’apothicaire. Encore une fois la demande portait sur divers morceaux de cadavre d’animaux à quémander a la hutte de chasseurs au sein du village. Pourquoi diable l’apothicaire nécessitait-t-il tant de cadavres ? Est-ce là un genre de fin gourmet instrumentalisant sa position ?

À contre-cœur notre secrétaire valida la demande, sans pour autant la ranger. Chaque fois que celui-ci tentait d’entraver les méthodes et demandes dépravé de l’apothicaire le prince volait au secours de ce dernier et le secrétaire finissait avec de nouveaux ennuis en plus de sa pile. Alors il cherchait d’autres stratégies. Sa préférée étant de ne pas s’intéresser aux demandes de l’apothicaire tant qu’autre chose requérait son attention. Pas de rangement pas de paiement. Le secrétaire n’avait pas trente-six méthodes d’action. A minima celle-ci était invisible et efficace à court terme. Ah le plaisir de rire sous cape en voyant l’apothicaire se plaindre de difficultés d’approvisionnement à cause d’un papier validé depuis trois semaines mais simplement pas rangé a l’endroit prévu bloquant la transaction.

Le secrétaire satisfait de sa petite action continua à réduire la taille de son fatras de demandes. Et vers la fin de l’après-midi lorsque le soleil se mit à rougeoyer il passa à nouveau une tête par la fenêtre pour profiter de la vie au-dehors.

À nouveau il observa avec bonheur les actions de chacun.

Soudain. Un bruit se fit entendre. Anormal et violent. Une pierre sur un morceau de métal lui fit dire ses souvenirs de la forge de son père. Notre secrétaire balaya la zone de vue. Et ne vit rien. Par précaution il fila à sa porte et la verrouilla avant de revenir observer cette cour. Qu’était ce donc ?

Repassant la tête par la fenêtre, cette fois avec la vivacité du stress. Il chercha une quelconque explication a tout ceci. Et le comportement au sein de la cour du château lui donnait raison d’observer anxieusement. En bas tout ce petit monde s’observait avec incompréhension et certains s’approchèrent du lieu du bruit. Habituellement un poste de garde assez banal pour rediriger les gens vers la cour et qu’il n’entre pas dans le château.

L’un d’eux, que le secrétaire crut au tablier reconnaître comme un autre forgeron s’approchait avec une arme improvisée. Soudain une chose le happa comme un fluide noir vivace qui l’enveloppa et le fit disparaître dans les ombres de cette porte mal éclairé.

Le secrétaire s’affola espérant comprendre. L’apothicaire avait-t-il dépassé toute limites ?

8

caritatif

8 janvier 2025

https://www.twitch.tv/videos/2347045022

depuis le 3 janvier on récolte des dons sur twitch

et le stream c’est l’art de faire sans retouche

du coup venez bourrez les dons

7

jail polish

11 décembre 2024

elle avançait tranquillement dans la rue, se remémorant le briefing. elle revoyait le visage du boss qui lui filait le gadget pour sa mission toujours avec ce ton enjoué de gamin sénile fasciné par la technologie.

« ceci est donc votre vernis a ongles enregisteur. une vapeur incroyable qui se colle a vos ongles,on croirait une simple couche de couleur mais en vérité ca fait taser micro et ca traque vos fonctions vitales parce qu’on arrete pas le progrès. ce a quoi je vous ajoute le classique micro casque auriculaire pour discuter avec le qg selon les déformations de votre oreille. une merveille de biomécanique ce bidule »

elle s’amusait de voir de tels gadgets déployés pour tuer le temps. continuant sa balade elle arriva sur les lieux de sa mission. une baraque classique en bordure de route pavillonnaire. probablement que la dedans on trouvait une famille standard pour aller au bout du cliché.

« bon voila la baraque tu sonne et tu vois ce qui se passe. lui dit on dans l’oreillette.
-ah direct ? meme pas un tour de reconnaissance ? s’enquit t’elle
-déjà fait on a rien repéré meme pas une signature thermique c’et ca qui est bizarre et c’est pour ca que t’es la, si on peut capter une conversation avec ces types on en saura ptet plus.
-bon bah ok ca me va

elle s’avanca tranquillement vers la porte et toqua fermement. après quelques secondes d’attente sans réponses elle tenta une autre fois de toquer

« qg ? j’ai aucune réponse ca confirme vos soupcons ? demanda t’elle
-négatif, il pourrait tout afait faire les morts pour que tu t’en aille
-et je fais quoi maintenant ? on est en plein horaires de bureau, y’aura personne dans le voisinage d’un tel quartier, a la limite quelques ados a l’emploi du temps chanceux
-et bien je ne sais p… oh le larsen. quelque chose semble parasiter les communications c’est insupportable.
-bon et bien comme ca au moins on a pas de doutes sur les présences, je suis attendu visiblement »

poussant la porte discrètement elle la découvrit verrouillé, maugréant sur l’évidence que ca n’aurait pas pu etre aussi simple.

descendant le portique elle s’engagea dans le jardin mitoyen des maisons pour repérer l’arrière. glissant le long du mur recroquevillé pour etre le plus discrète possible malgré l’évidence de sa présence. sa précaution fut rapidement récompensé. un homme se jeta par la fenetre droit devant elle atterissant dans le jardin le dos face a elle, visiblement il avait espéré la prendre par surprise. le chasseur finit donc chassé d’un coup de taser dans la nuque.

« qg ? »

un bruit de fond éléctronique désagréable lui répondit, rien d’intelligible pour autant. si elle voulait communiquer a nouveau elle devait filer. faisant les poches de celui qui avait espéré etre agresseur elle eut la désagréable surprise que celui ci avait pensé a se les vider avant d’agir. pas une preuve de quoi que ce soit.

elle ne souhaitait certainement pas rentrer bredouille. la fenetre était certes surélevé mais elle restait accessible. se jetant elle accrocha le rebord et se tracta jusqu’à voir l’intérieur. un intérieur fait de carton en tout genre, les murs recouvert d’une étrange pate, probablement l’isolant thermique qui avait permis de duper la reconnaissance.

passant lourdement par la fenetre, elle atterit dans le salon.

« bien le brouilleur du coup »

avancant dans la pièce elle comprit bien vite que rien n’avait lieu ici. elle avisa les murs du regard et remarqua une irrégularité dans le papier peint

« je suis presque sure de comprendre ce qui se passe ici »

avancant jusqu’à cette irrégularité elle trouva un panneau coulissant. bingo derrière se trouvait un producteur d’iem, touchant délicarement la chose avec ses ongles elle l’observa court circuiter

« allo qg ?
ah la connexion est revenu, qu’est ce qui se passe de ton coté ? s’enquit l’opérateur du qg inquiet
la baraque est couverte d’une glue noire étrange et je viens de courtcircuiter un générateur iem a l’instant, quoi que vous pensiez trouver ici il y est surement.
bien reste en position le temps d’envoyer du renfort.
pas de soucis »

faisant le tour du propriétaire avec discrétion elle fut surprise de découvrir qu’il n’yavait ici que le type qui avait espéré la prendre par surprise. après quelques temps d’attente a profiter du canapé un van arriva avec tout le personnel nécessaire a l’analyse. et elle en profita pour filer

16

ca va etre le feu

27 novembre 2024

ouais j’ai fait du photoshop pour l’event dures a queer ce week end et du coup je le poste comme création de la semaine un peu en triche en exploitant l’expression « ca va etre le feu » -> « ca va etre trop bien »

9

mauvaise surprise

20 novembre 2024

le bruit de l’attelage se faisait entendre dans la cabine de la diligence. les participants a ce voyage s’observait discrètement sans oser briser la glace. au dehors un joli bois s’étendait de chaque coté de la voie, les arbres tendant a l’orange du aux premiers rayons du soleil. certains du groupe tentait d’encore grapiller quelques instants de sommeil.

soudain la charette pila, réveillant proprement tout ce beau monde.

« ouais pardon un écureuil a filé sur la route les chevaux ont pris peur ca arrive » lacha le cocher.

reprenant sa route la diligence arriva au point de vue.

une immense chute d’eau en face de la crète ou la calèche s’était arreté était sublimé par le renforcement des premiers rayons du jour. chacun observait avec émerveillement cette merveille de la nature. récupérant leur bagage a l’arrière ce petit groupe s’installa sur l’herbe du point de vue et entama le petit déjeuner dans cette espace magnifique.

« ah ce trajet en valait la chandelle, je sui pourtant loin d’apprécier les trajets de nuit. démarra un homme
-a qui le dites vous. répondit une femme. ce décor est magnifique je n’aurais jamais cru qu’on pouvait voir tel beauté de nos propres yeux »

le petit groupe s’installa et entama leur repas, le cocher participant a la chose. soudain un caillou fusa de l’orée de la foret tombant près d’eux le groupe entendit soudain un ricanement
« eheheh les gars regardez moi ca le tuyau était vrai, on a vraiment des bourges qui s’amuse ici »

de l’orée du bois un groupe de 3 types bien bati les vetement dans un état douteux se firent visible, avancant lentement vers el groupe la posture confiante et des battes bien en avant. le petit groupe prit peur et courut dans la cabine la verrouillant de l’intérieur tandis que le cocher fit partir l’attelage non sans entendre un bruit sourd. l’un des brigands était visiblement du voyage.

le cocher faisait s’emballer les chevaux tandis que l’arrière de la cabine était régulièrement impacté par des bruits sourds. soudain le cocher fit faire un large virage qui fit massivement tanguer la diligence sans pour autant la renverser. dans le meme instant un cri de douleur parvint aux oreilles des voyageurs confirmant la réussite de la manœuvre dans ce virage sec ils était a présent seul

« bon et bien on va rentrer bredouille semble t’il ?
il semble en effet. répondit l’un d’eux
vous etes mauvaise langue, on aura récupéré de la boue. tenta un autre pour détendre l’atmosphère
et une belle séance de sport. embraya une autre dans un rire »

ainsi l’ambiance se fit plus détendu malgré l’évidente perte de matériel. et chacun put profiter d’un trajet retour plus chaleureux après ce brisage de glace forcé

2

importun

12 novembre 2024

le feu crépitait sous la surveillance distraite de roh, celui ci se faisait violence au cœur de la nuit pour allonger son tour de garde, après tout son petit groupe avait bien le droit de dormir. malheureusement roh aussi avait besoin de sommeil pour continuer le voyage. a contre cœur celui ci s’avança vers une camarade.

« amalia,je tiens plus le soleil est pas loin
-si tu veux. bougonna t’elle »

reprenant ses esprits elle se maudit d’avoir décidé de prendre le dernier cycle de garde. au moins elle avait pas si mal dormi elle se sentirait probablement mieux dans quelque minutes. laissant a roh la place sous la toile elle arriva devant le feu observant qu’il ne produisait pas grande chaleur.

« roh,t’endors pas tout de suite je vais chercher trois branches pour relancer le truc
-comme ça t’arrange. lâcha t’il déjà a moitié endormi »

attrapant un tison elle se faufila entre les toiles pour arriver dans la foret entourant la clairière ou se trouvait le groupe. la faible lueur du tison fut bien vite perçu comme contreproductive. son seul intérêt était d’empêcher les yeux d’amala de s’adapter a l’ombre. écrasant ce dernier dans le sol elle resta quelques instants immobile puis au gré de ce que la lune réussissait a percer de la canopée elle se fit un petit tas de bois. après tout ils était sur le départ pas la peine d’en faire trop.

revenant a son camp elle entendit un bruit. se figeant elle vit une silhouette près du camp et résolument dirigée vers celui ci. elle semblait être a quatre pattes. probablement un loup que les ressources du camp attirait. elle reprit son trajet mais plus précautionneusement. sans feu difficile de faire peur a une telle bête et le combat causerait un réveil brutal au reste du groupe.

arrivant sur le bord de la clairière amala se figea. derrière le loup il y avait un homme.le loup était un éclaireur dressé! amala par réflexe mit la main a son arc,seulement pour constater qu’elle ne l’avait pas pris pour une petite ballade. elle n’avait que son couteau de poche qui n’avait pas de raisons de bouger de sa ceinture.

déposant précautionneusement le fagot de bois elle dégaina le dit couteau et s’avança accroupi dans la pénombre incertaine de ce que le loup sentirait ou de ce que l’homme verrait. chaque pas était plus lent que l’autre pour s’assurer que rien ne se déroule sans accroc.

pour le moment tout allait bien elle entendait même le type se vanter d’être tombé sur des idiots de voyageurs sans gardien. avec le tour qu’elle avait fait la lueur des flammes était quasiment inexistante.

un coup de couteau dans la terre lui offrit une petite motte qu’elle jeta dans les flammes les éteignant brusquement.

« qu’est ce que ? s’insurgea le bandit continuant avec un « attaque le chien! »

le loup qui s’était installé en regardant son maitre se redressa et chercha amala, sans grande difficulté il se mit a ruer sur elle en aboyant

le fracas de l’aboiement réveilla le camp qui se demanda ce qui se passait, le voleur prit ses jambes a son coup laissant bruyamment tomber ses trouvailles et criant « allez le chien »

amala qui avait gardé des yeux habitué a la pénombre vit venir la menace du chien et l’attendit couteau tendu, le chien visiblement habitué au bagarre se stoppa net pour ne pas finir blessé. observant amala il tournait autour d’elle en grognant. quand il entendit son maitre filer et l’appeler il prit lui aussi la poudre d’escampette.

le reste du camp se réveillait en panique observant comme il pouvait la situation depuis leur couche. roh qui était le plus proche du voleur, partit dans un sprint pour le rattraper même si peu certain d’où il mettait les pieds. il vit l’homme trébucher et s’étaler de tout son long étalant le contenu de ses poches par terre et se relever en un éclair visiblement rompu a l’exercice seulement pour lui même s’étaler de tout son long quelques mètres plus loin voyant l’homme creuser la distance et son chien le rattraper.

revenant vers le camp il observa ses compagnons faire le compte de ce qu’ils avait perdu ramassant au passage ce que le voleur avait laissé tomber dans sa chute. les yeux piquant de sommeil il ne fit même pas cas des hausses de ton qui semblait avoir lieu et retourna droit a sa couche. il avait pas le temps pour ses conneries.

19

force et rage

22 octobre 2024

des notes s’élevait de l’orgue de l’église.

depuis les combles cela venait souligner le drame. la en hauteur dans un espace surplombant la messe qui démarrait deux moines se disputait, pour couvrir le son de l’orgue chacun hurlait et faisait de grands gestes.

depuis le sol de l’église rien de tout ca n’était visible.les fidèles se pressait a l’intérieur impatient de recommencer leur rituel hebdomadaire.

la haut les deux continuait de s’écharper. les mouvements se faisait de plus en plus brusque et le tom continuait de monter a mesure que le débat progressait sans que celui ne puissent trouver une quelconque sortie amicale.

du sol toujours rien d’alarmant, le bruit de l’orgue continuait de couvrir pleinement le bruit de l’engueulade la haut dans les sommets du bâtiments. les fidèles commençait a prendre place sur les nombreux bancs et discutait entre dans une vaste cacophonie pour lutter contre le bruit de l’artiste qui maniait l’orgue.

en hauteur la querelle ne cessait de prendre en ampleur, et pire dans leur colère les deux moines perdant leur repères se rapprochait de plus en plus de la rambarde et s’empoignait de plus en plus vigoureusement.

l’orgue fit silence a présent que les fidèles avait pris place dans l’immense édifice. soudain tous purent entendre la querelle qui se tenait loin dans les combles. et soudain un bruit terrible

l’un des moines, aveuglé par la rage accumulé, repoussa avec force l’empoigne de son collégue. le bruit de la rambarde vermoulue rompant sous le poids de l’homme. terrifié l’homme auparavant rageur fut pris d’un élan en avant, trop tard malheureusement il ne put rattraper celui qui disparut de sa vision, passant sous le plancher de la coursive

l’assemblée de croyants vit impuissante, un homme s’effondrer du haut de la cathédrale. un homme vif tenta bien de rattraper ce pauvre homme mais rien n’y fut un bref silence et soudain les hurlement de l’assemblée qui venait de comrpendre ce qui avait eu lieu.

la haut le désormais criminel moine était en tétanie. a quatre pattes sur le bord de la cursive il semblait observer les conséquences de ses actes. en réalité sonné par l’état de choc il avait le regard dans le vide. il ne comprenait pas ce qu’il voyait et désirait de tout son cœur revenir quelque secondes auparavant. il ne comprenait pas comment il devait continuer. la seule chose qui le retenait sur ce bord était cette instinct animal de préservation. son esprit était brisé et seul son corps le maintenait la. en état de tétanie sur le bord de ce rebord ou sa vie avait basculé.

après une période qu’il ne saurait définir figé sur son rebord a observer les personnes s’organiser pour régler l’immense problème qu’il avait crée il entendit un homme. un policier. il savait pourquoi il était la. il se laissa faire.somme toute heureux de ne pas avoir commis l’irréparable deux fois dans sa journée

7

magie magie

9 octobre 2024

bip bip bip bip

le bruit du réveil, saleté d’invention. elena se revéilla difficilement pour éteindre le réveil. avant de replonger

BIP BIP BIP

« saleté » gromella t’elle dans son oreiller avant de s’extirper de son lit. encore incertaine de ses mouvements a la suite de son réveil elle se prépara avec lenteur manque de motivations

BIP BIP BIP

« oui oh ca va » cette fois l’alarme c’était pour se dépecher de filer. terminant de s’habiller elle fila par la porte attrapant son sac au passage. dans le hall elle attrapa sa plache a glisser et fila dans la rue a toute vitesse. elle filait avec aisance entre les passants pour arriver devant l’école.

aujourd’hui elle allait continuer a maitriser la matière, elle en était tout excité.

arrivant devant la salle de classe, elle salua ses camarades.

« c’était trop bien hier j’ai trop hate de recommencer. fit elle a une amie.
-oh je sais pas si on va recommencer aujourd’hui c’est un programme spécial et faudrait pas se mettre en retard sur le reste des cours. s’inquiéta son amie
-oh quel rabat joie je te jure. s’amusa t’elle »

dans le couloir une professeur s’avancait avec un charisme et une autorité naturelle manifeste. a son passage les conversations se turent et chacun se fit plus discipliné dans l’attente de l’ouverture de la porte. une fois celle ci dévérouillé la prof laissa ses éleves prendre place dans la salle. un amphithéatre d’une taille modeste, dont les tables était rempli de bécher a chaque place. réperant les béchers les yeux d’elena s’illuminèrent. elles allaient refaire ce que leur école leur avait fait découvrir hier. et au vu de la taille des becher il était désormais réellement question d’entrainement.

la professeure attendit que la salle fut calme pour prendre la parole
« bien nous allons pouvoir entamer notre programme, l’école a pu tester vos différentes capacités et ceux d’entre vous présent ici sont ceux qui se sont le mieux débrouillé sans expérience dans le domaine. je suis sur que vous reconnaissez ces béchers mais j’aimerais a présent m’assurer qu’aucun d’entre vous n’est ici par erreur. allez y je vous regarde. »

la prof se mit a déambuler dans la salle. pendant ce temps elena ferma les yeux et mit sa main au dessus du bécher comme pour y guider un liquide qui n’existe pas. après quelques respirations ample et maitrisé ce qu’elle avait découvert la veille eu de nouveau lieu. dans sa main se créeait un liquide. quelques gouttes a peine. mais ca marchait et elle était fasciné du processus. qui aurait cru que ca existait ?

« impressionant très chere »

elena rouvrit les yeux de surprise et découvrit sa prof le bécher en main examinant celui ci avec intéret
« intéressant, votre production est de très loin la plus efficace de votre groupe mais la qualité de votre production est… étonnante dirons nous. statua la professeure »

elena la regardait avec un regard confus. sa professeure venait clairement de la complimenter et de la rabaisser dans le meme temps. comment réagir ?

devant le regard ouvertement confus de son élève la professeure continua.
« votre condensation est efficace n’allez pas croire autre chose. mais peut etre est elle un peu trop prolifique. je n’avais jamais vu une condensation si peu stable. signe habituellement d’un très faible effort de production, mais au vu de la quantité que vous avez produit il serait difficile de vous blamer pour un manque d’effort. c’est une situation fascinante. « 

reposant le bécher avec beaucoup de précautions la professeure s’éloigna d’elena non sans un dernier avertissement
« au vu de l’instabilité de vos production je vous conseille fortement d’éviter de trop secouer votre bécher »

incertaine de ce qu’elle venait d’entendre elena observa son bécher et celui de son amie a coté. la différence était en effet flagrante. la production d’elena était bien plus sombre et mat zébré de mille couleur irisés dans une grandes quantités. son amie a coté avait péniblement obtenu une simple goutelletes au fond de son bécher. mais celle ci était si clair et transparente qu’on aurait facilement pu croire que le bécher était vide sans un minimum d’attention.

qu’est ce qui créeait tant de différence ? en jetant un oeil au visage de son amie elle remarqua une crispation intense. étrange, elena était certaine que ses capacités personnelles était a leurs paroxisme lorsqu’elle réduisait la crispation.

testant son hypothèse elle remit la main au dessus de son bécher. et cette fois lorsqu’elle sentit l’humidité de la condensation se poser sur sa main elle chercha a comprendre comment guider le mouvement. après quelques tatonnement elle trouva deux trois leviers qu’elle pouvait controler et jauger ce controle a diverses émotions. rouvrant les yeux pour s’assurer du niveau du bécher elle fut soulager de le voir a peine rempli au quart. ce qui au vu du reste de l’assemblée était un fait impressionant.

préparant a nouveau sa capacité au dessus du bécher elena se lanca dans l’entreprise de tout maximiser a l’exception de la quantité. la condensation se stoppa net. plus rien ne semblait vouloir revenir a sa main. frustrée elle se laissa a nouveau aller cherchant un flot constant et une fois celui bien présent elle entreprit de le condenser au plus fort de ce qu’elle ressentait. elle entendit un bruit de verre et sentit une présence froide comme de la glace dans sa main.

la professeure accourut aussitot comme alertée par le bruit. elena ouvrit les yeux pour voir ce qui se passait et vit dans la paume de sa main un bijou sombre et irisé.

« pose ca doucement » urga la professeure

elena incertaine de ce qu’il passait s’éxécuta et déposa le morceau de verre ? de glace ? en tout cas la chose dans sa main sur la table.

« bien parfait » la professeure se saisit de l’étrange pierre et la refit fondre dans le bécher.

« maintenant, il semble que j’ai un problème innatendu, vou sne suivez clairement pas la courbe d’apprentissage habituel, meme sur un coup de chance produire un tel cristal n’est pas censé ariver, et encore une fois une préférence pour la quantité et non pour la qualité, la fraicheur de ce genre de cristaux indique leur instabilité, plus frais ils sont plus leur structure est instable retenant mal l’énergie et donc irradiant de moins de températures. tu as clairement une compétence inée pour produire une quantité de travail baclé jamais vu auparavant parmi mes élèves, c’est intriguant »

a ces mots la sonnerie retentit. il semble que la concentration ait viollement altéré la perception du temps d’elena qui aurait juré etre arrivé moins de 10 minutes avant. a ce son tout les élèves attrapèrent leur sac et quittèrent la salle non sans qu’elena n’attrape un regard d’interet de la part de sa professeure

9

démise au norme

25 septembre 2024

il était minuit, dans sa petite chambre délabrée une personne s’apprêtait a finir de se préparer pour la nuit, les dents brossés, douché, et ensommeillé jin se jeta sur son lit accueilli par le typique bruit des ressorts usés.

prêt a se laisser aller dans les bras de Morphée jin recala légèrement son oreiller et s’affala un peu plus détendant chaque muscle de son corps.

soudain un bruit inopportun se fit entendre. les voisins du dessus n’avait manifestement pas choisi le même rythme de vie que lui, et les faibles isolations acoustique de cette bâtisse branlante ne suffirait certainement pas a y faire quoi que ce soit.

agacé jin sortit de sa torpeur se dirigeant rageusement vers la salle de bain qu’il venait de quitter, ouvrant le placard il jeta sa main vers la boite de boule quies avec un peu trop d’entrain et fit tomber quelques objets dans son lavabo juste en dessous. agacé de cette enchainement il enfila ses boules quies et passa par sa cuisine pour boire un coup d’eau et pas rester ainsi tendu avant le sommeil.

de retour dans son lit jin put profiter de l’efficacité de ses boules quies, heureux de se laisser cette fois aller sans que rien ne le dérange.

fausse joie quand celui ci fut réveillé par une odeur immonde a la fenêtre qu’il laissait entrebâillé pour profiter de la fraicheur de l’air du haut de sa tour.

désorienté celui ci se demandait ce qu’il se passait, après quelque seconde d’absence il comprit. de la fumée, beaucoup de fumée, et un léger fumet d’alcool.

son sang ne fit qu’un tour avant de se glacer. les voisins du dessus s’était probablement a nouveau surpassé.

terrifié il fila vers la porte de la sortie, et put y voir l’ampleur des dégâts.

visiblement une sacré quantité de gens s’était amassé dans un appart pour 2 et le feu qui avait pris avait crée un terrible mouvement de foule, il pouvait voir quelques flammèches un peu partout dans la cage accompagné de verre brisé. de l’alcool en feu ? même dans la cage ? mais enfin ?

jin dévala l’escalier heureux de voir que rien ne semblait avoir bouché le passage et qu’aucun affaissement n’avait coupé les escaliers de la sortie. la fumée cependant était insoutenable et brulait les poumons déjà bien mis a l’épreuve dans cette course de descente d’escalier

arrivant dans le hall du rez de chaussée jin eut une vision d’horreur. les verres brisés dans la cage était surement ceux des malheureux qui pris dans le mouvement de foule était passé par dessus la rambarde. se retenant encore quelques précieuses secondes il poussa la porte de l’immeuble et déboucha sur l’air frais du dehors.

la instantanément et sans capacité de se retenir il se vit vomir son dernier repas. hébété par cette série d’évènement il prit une longue respiration regardant vers le ciel.

grave erreur. ce qu’il vit ne lui offrit aucun répit. la grande tour aux multiples étages n’était dans sa partie supérieure plus qu’un immense brasier dont les quelques bribes d’odeur que le vent laissait descendre en bas agressait a nouveau l’estomac du pauvre type observant son monde s’embraser.

« -vous allez bien ? vous sortez de l’immeuble ? vous êtes blessé ? une cacophonie de voix arrivait en direction de jin. un homme blouse blanche, les cheveux grisonnant et proche de se détacher du crane s’avança pour s’en extraire.
-bonjour monsieur, dit-il êtes vous résident rescapé de ce bâtiment ? demanda t’il
-je.. euh.. oui, oui je crois tenta jin incertain de ses capacités d’élocution
-très bien suivez moi on doit vous faire quelques tests, brulures,alcoolémie fractures bref, qu’on sache ou en est de chaque survivant »

incapable de suivre le cours des événements jin se laissa guider dans le camp d’urgence monté pile devant le bâtiment, coup de chance qu’il y ait eu une grande place verte au centre du bloc d’habitation. il entendait diverses personnes rugir contre la mairie ou le proprio incapable de sortir les sous pour mettre a jour ces taudis. il savait qu’ils avait raison, et il savait tout autant que cela ne lui rendrait probablement pas son appart en bon état.

6

moment de gloire

17 septembre 2024

le chapiteau était prêt, le groupe avait terminé les préparatifs pour la soirée. le spectacle s’annonçait grandiose, déjà les plus impatients arrivait pour prendre place aux premières loges.

ana était dans sa tente a se préparer, tenue magnifique et chatoyante, maquillage appliqué elle se préparait a son numéro de funambulisme avec quelques étirements. après quelques minutes passé a s’échauffer elle sortit de sa tente et prit la direction du lieu qui attirait tout les regards, la grande piste du chapiteau.

les premiers passants observait avidement les moindres détails comme si la représentation avait déjà commencé, c’était assez rigolo de les voir s’extasier pour rien. atteignant son échelle elle en vérifia de manière routinière les fixations. tout allait pour le mieux. empruntant celle ci elle fit les mêmes vérifications une fois arrivé sur la plateforme d’Où s’élancait le filin qu’elle avait traversé a de multiples reprises.

n’observant aucun souci dans ses observations, elle retourna sur le plancher des vaches satisfaite.

« madame, madame vous êtes trop belle » cria des gradins un enfant, un petit homme de peut être 6 ans émerveillé par les quelques bribes que les préparatifs laissait entrevoir. la funambuliste répondit d’une gracieuse révérence avant de filer dans sa loge a nouveau pour attendre son moment.

retrouvant sa petite tente elle s’asseyit sur un petit fauteuil posé la pour ce genre de moment de creux. les yeux d’ana passa sur le petit pot de friandises qui se fit soudainement très souhaitable. pour ne pas trop s’en vouloir une fois en l’air ana se limita a une petite langue de chat. et un verre d’eau, l’hydratation c’est essentiel.

le soleil continua sa course et finit par laisser sa place a la lune. l’arrivée de la nuit fut simultané avec celle du gros des visiteurs. le chapiteau se faisait soudainement bruyant au possible. le ronronnement de la foule se faisait entendre jusque dans la tente de la funambuliste.

« bip bip bip » le téléphone d’ana sonna pour indiquer le moment de se joindre a la fête. traversant le camp elle se faufila dans le chapiteau par une entrée annexe. le spectacle était a son habitude fascinant. le bruit du public ayant été relié aux démonstrations des personnes sur la piste.

quelques gargouillis probablement du au trac se manifestèrent a l’approche de son poste de spectacle
« et voici qu’arrive notre fabuleuse funambuliste, un tonnerre d’applaudissement pour son talent que l’on espère peu renversant » harangua le présentateur, la foule répondant avec une vague d’applaudissement a tout rompre.

cependant ana ne l’entendait plus, elle était parfaitement concentré. grimpé sur son perchoir elle prit dans sa barre d’équilibre et fit le premier pas, le menton haut, le corps sous une surveillance quasi futile au vu de son habitude elle progressait sur son fil sans se soucier du vacarme que faisait le public face a sa progression sans faille.

dans ce petit instant de suspension elle oubliait que le monde existait seul persistait son corps le filin et la barre dans ses mains. les gargouillis se firent a nouveau ressentir, chahutant un instant la concentration de l’artiste mais celle ci était trop expérimenté. l’espace d’un instant elle sourit a l’idée que peut être a ses débuts elle aurait fini dans le filet juste en dessous pour un gargouillis. mais a présent il en faudrait plus pour agresser la fluidité de cette marche sur filin.

atteignant l’autre perchoir elle retrouva le sens du monde autour d’elle. soudain le fracas de la foule se fit a nouveau entendre a pleine puissance dévoilant comme a l’accoutumée a quel point le public était impressionné de ce fait d’équilibre qui semblait pourtant si naturel a ana. incertaine de ce que le public voyait elle salua depuis les hauteurs du chapiteau tandis que le présentateur relançait le public qui se mettait a taper du pied dans les gradins pour encore augmenter le son de leur excitement.

descendant de son perchoir elle reprit le chemin de sa tente et s’installa sur son lit pour se reposer, bercé par le bruit lointain d’une représentation qui n’avait pas encore fini il ne fallu pas longtemps pour que le sommeil est raison d’elle, ce soir elle ne serait pas présente pour le rappel des artistes

2

ca dégénère en salle

4 septembre 2024

il faisait froid, un froid sec et vicieux d’une de ces longues nuit d’hiver. un homme bien couvert remontait la rue encore sombre une petite lumière accroché a lui on ne sait trop comment du aux couche de tissu compliquant la tache.

l’homme bifurqua dans une petite allée encor plus sombre ou meme la lune n’offrait pas la moindre aide. le type maugréait au rythme de ses pas finnissant par s’arreter devant une porte en fer. avec réticence il retira un gant et chercha dans ses couches de vetements la clé de la serrure.

le métal froid grinca fortement a l’ouverture de la porte.le disjoncteur était resté sur off. filant balourdement vers celui ci l’homme relanca le courant. la pièce prit vie et on put y voir les tables et les chaises éparpillées.

l’homme se sépara des multiples couche pour se lancer dans la préparation de la pièce. il fallait bien que tout soit en place pour le levée du jour. travaillant dans son coin il ne vit pas arriver ses collègues. surpris il fit s’étaler la pile de chaise qu’il avait dans les mains et qu’il comptait remplacer.

« alors chef on fait du zèle? lacha l’un d’eux mèche de cheveu fluo. le patron est pas la on peut rester a la cool le temps que les clients arrivent non ? »

l’homme grogna et reprit ses chaises en faisant la lecon a son collègue.

« ouais l’importance de bien recevoir de mettre a l’aise bla bla bla, c’est pas en étant guindé qu’on fait ca mon pote, c’est pas tes chaises bien placés qui vont nous faire attirer le chaland quand il fait -10 dehors.s’eclaffa l’homme a la mèche après s’etre fait remonté les bretelles.
non ce qui nous faut chef c’est que tu nous cuisine un truc cool qui tient bien au ventre, ca c’est ce qu’on veut de toi on va gérer la salle t’en fais pas »

le chef arriva donc dans sa cuisine assez inquiet de ce que les autres avait en tete, mais bref il fallait bien démarrer les choses dans la cuisine également il était la pour ca après tout et avec le patron pas dans le coin il se sentait un peu obligé de mieux se tenir. personne ne serait la si ca merdait et il n’aimait pas se dire que du coup si ca merdait il devrait gérer de lui meme. oh bien sur il avait les formations mais si son huile prenait feu formation ou pas il ferait passer usain bolt pour une tortue.

l’homme a la mèche se baladait dans la pièce. le service d’aujourd’hui promettait d’etre a la cool. pas d’emmerdeur pour lui dire d’aller plus vite il pourait bavarder avec les clients et faire sa comère sans problème. c’est comme ca qu’on met a l’aise pas en mettant des tables et des chaises a des endroits millimetrés.
« bon faut quand meme un minimum mais ca se fait on est large » lacha t’il en jetant un coup d’oeil a la pièce, un peu de poussière taquine par endroits mais un coup de chiffon et on sera bon.

le soleil se mit a poindre a l’horizon et se faisant l’homme a la mèche ouvrit la porte prinicpale du bar. il dégusta au passage une belle rafale givré.
« bon c’est cool les portes ouvertes, mais c’est ptet pas le meilleur moment » pensa t’il
« je vais rester dehors un petit temps. si je suis pas mauvais je devrais réussir a gratter deux trois cafés parmi les passant »

le chef continuait de paniquer, il ressentait a la vitesse autant qu’a la précision de ces préparations quotidienne que le stress en tache de fond lui demandait beaucoup d’énergie, ca ne lui plaisait que très moyennement mais il allait devoir faire avec, une journée, c’est tout ce que le patron a annoncé demain il serait a nouveau la a faire joli dans son bureau. pas bien utile mais rassurant.

le gars a la mèche était en tenue de travail. dans le froid. mais ils voulait que le chef se sentent plus a l’aise et il se disait que de voir que les clients entre sans que le patron soit la a fureter dans tout les recoins l’aiderait probablement a se mettre mieux. il avisa un homme qui passait juste devant sur le trottoir.
« eh bonjour, ca vous dit un café ? le patron est pas dans le coin aujourd’hui je peux un peu tricher sur les réducs tant que ca se voit pas trop » lui lacha t’il avec un clin d’oeil complice
« ma foi, par cette température comment refuser? »
le gars a la mèche guida son client jusqu’au comptoir et démarra la machine. dépat capricieux mais départ tout de meme. le temps que le café ne coule dans la tasse le gars a la mèche se retourna
« un petit plus avec ceci ? notre chef est sur les nerfs dernièrement, le genre prefectionniste éternel insatisfait, ca lui ferait du bien d’avoir des commandes » glissa t’il a l’homme alpagué dans le bar
« vous auriez des viennoiseries ? pas que je sache ce que fait votre chef mais c’est l’heure tout indiqué » s’amusa le client
« je vais voir ce que je peux faire » répondit le gars a la mèche satisfait

il fila dans l’arrière boutique et trouva le chef
« on a des viennoiseries quelque part ? demanda t’il j’ai un client la qui serait pas contre.
-fraiches non la boulangerie a pas livré aussi tot. mais il doit y avoir de quoi faire meme si t’étais pas spécialement censé ouvrir a cette heure ci ? s’inquiéta le chef
-relax je fais vivre ma salle j’ai l’habitude et je peux le faire sans qu’on me renifle la nuque toute les deux minutes je compte bien en profiter tu devrais te laisser aller aussi, fais nous un menu maison un peu cool, le patron ne saura rien des détails de cette journée après tout, sinon on serait pas la a bosser sans son regard inquisiteur. esquiva le gars a la mèche
-t’en as des idées hein. rouspéta le chef avant de détourner le regard
-bon bah je vais me débrouiller

le gars a la mèche se fit de retour grand sourire
« bon j’ai pas encore de viennoiserie quiproquo d’orga avec les collègues tout ca faudra revenir demain. s’excusa t’il amusé tenez voila votre café
-merci bien. apprécia le client

par la porte le gars a la mèche vit un homme entrer carrure massive, vetement de piètre qualité, la démarché titubante
« oh non ca c’est les problèmes ca » fit il tout bas observant soigneusement ce type prendre un siège pas loin de l’entrée
« je vous laisse trois secondes » expliqua t’il a son client, pressant subtilement un bouton sous son bar pour indiquer un potentiel besoin d’aide en salle

« bonjour monsieur qu’est ce que je vous sert? » fit le gars a la mèche pour ouvrir la discussion
« une bière » répondit sèchement l’homme
« bien sur une préférence ? » s’enquit le gars a la mèche
« m’en fous, au vu de tes cheveux j’espère que vous servez aut’ chose que de la gnole de gonzesse » aboya le client
« bien sur » fit le gars a la mèche « pauv con » continua t’il dans ses moustaches une fois le dos tourné

« tout va bien? » s’enquit le client
« ouais y’a pas de souci juste le genre de client casse pieds qu’on préfère pas avoir chez soi, on s’y fait »

a l’instant ou il finit sa phrase le type dans la salle aboya encore un truc, le gars a la mèche n’essaya meme pas de le comprendre. il prit un verre y colla la gnole la moins chère qu’il avait et l’apporta avec un comportement glacial avant de repartir derrière son bar

le client du bar s’en alla déposant la monnaie sur le comptoir et une petite formule en soutien face a l’énergumène qui ne manqua pas d’aboyer en voyant passer l’homme par la sortie.
depuis l’arrière boutique une femme arriva

« tu veux quoi ? je suis occupé avec l’inventaire on vient de recevoir une livrais… oh d’accord.qu’on soit bien clair je m’approche pas de lui sans soutien » fit elle en suivant le doigt du gars a la mèche pointer vers le malotru caché par le bar
« je me doute, je me doute, la question c’est j’en fais quoi ? t’as une idée de comment le faire bouger ? »
« un type comme ca ? laisse tomber fallait pas le laisser se poser maintenant il bougera plus son cul »
« casse les pieds ce type juste le jour ou je peux éviter d’etre sur la brèche h24 » fit le gars a la mèche
« je me dépeche sur l’inventaire et j’arrive je préviens le chef on sait jamais lui aussi il a une carrure après tout »
« ptit match de catch pour réchauffer la salle » fit le gars a la mèche

la femme passa vite fait dans les cuisines pour prévenir le chef qui devint livide
« oh merde on fait quoi ? t’as prévenu la police » s’inquiéta t’il
-j’espérais que tu sois capable de lui faire bouger ses fesses avec ta carrure mais t’es trop dans le stress pour pas te faire manger tout cru, on va se débrouiller » répondit t’elle
-non non je veux pas de ca chez nous aujourd’hui » rétorqua le chef sortant son téléphone
-mais calme toi, c’est pas comme si c’était interdit d’etre un connard
-on va pas laisser la chose s’envenimer enfin, y’a personne pour nous soutenir aujourd’hui
-et y’en aura pas plus demain, le patron ne bougerait pas un doigt pour ca, les saoulard ca fait des sous ils savent plus compter »coupa court la femme

le chef pris de panique composa tout de meme le numéro de la police, et expliqua qu’il avait peur que ce type qui aggressait verbalement des gens ne se laisse porter par l’alcool. le standard indiqua au chef qu’après tout un petit café en patrouille c’était pas un drame et assura que des policiers viendrait vérifier la chose

le gars a la mèche était derrière son bar a s’affairer comme il pouvait, le malotru était a son coin, forcément près de l’entrée et demandait a remplir le verre régulièrement. chaque fois un peu plus aggressivement. la sérénité du gars a la mèche était franchement fissuré. soudain il vit une voiture de flics s’arreter devant le bar. vérifiant furtivement il vit son client gagner en nervosité. c’était pas bon. le gars était soudain tremblant. et rageur? oh la vraiment ca sentait pas bon tout ca. le malotru semblait se contenir et se préparer en meme temps.fallait pas qu’il voit les flics rentrer ou il pourrait avoir un coup de sang. mais comment? lui proposer une binouzes ? aucune chance il pourrait meme aggraver les choses. OH bien sur, le gars a la mèche attendit que les flics soit près de la porte et lorsque ceux ci était a deux pas de l »ouvrir lacha un verre au sol pour attirer le regard du démon du coin de la pièce. les yeux du malotru changèrent d’angle immédiatement déconcentrant ce dernier tandis que deux policier ouvrirent la porte a peu près en meme temps. le malotru rebalya la pièce du regard tombant sur les flics qui faisait clairement semblant de l’ignorer. de rage, il hurla et renversa la table. les policiers a demi surpris sortirent leur pistolet des étuis. le malotru semblait ne pas etre concerné par cette menace. il chargea l’un d’eux qui esquiva tandis que son collègue lui hurlait de se calmer. l’homme a la mèche était recroquevillé sous le bar maudissant ce gars d’etre passé si tot. soudain il vit deux flash et entendit autant de son violent. passant un oeil au dessus de son bar il vit le malotru lui aussi un flingue a la main. mais quel enfer. le gars a la mèche observa impuissant la dans macabre entre les deux policiers et le rageur saoul. au bout d’un temps qui parut infini la situation se dénoua. l’un des deux policiers fut jeté a terr par une charge et alors que le rageur semblait préparer un coup de poing au sol le deuxième policier lui tira dessus. la balle pénétrant le bas du dos faisant s’effondrer le rageur dans une série de rale de douleur. clairement en vie mais clairement incapable de se battre

« désolé pour le grabuge, on peut voir le patron de la boutique? demanda le policier qui venait de tirer
-déso les gars mais il est pas la aujourd’hui je peux aller vous chercher le chef a la limite c’est lui le responsable aujourd’hui. expliqua le gars a la mèche
-pas la peine on a besoin du gars qui gère ici pour l’administratif, c’est globalement une scène de crime ici avec les actes du pourceau qui traine par terre. rétorqua le policier
-oh meeerde. fit le gars a la mèche
-oh d’ailleurs faudra que vous veniez faire une déposition au commisariat également vu que vous etes témoin tout ca tout ca »

les policiers embarquèrent le type tandis que les trois employés se mirrent en commun accord de fermer boutique pour la journée, de toute facon le patron n’en saura rien avant la fin du mois et donc le moment ou cette affaire sera tassé si seulement il venait a remarquer un trou dans les finances

2

coup de stress

20 août 2024

tard le soir John observait sa machine. il avait l’habitude de celle ci il la connaissait que trop bien et elle ne semblait pas vouloir être capricieuse. il regardait les journaux prendre vie étape par étape par la fenêtre de son poste de contrôle jetant distraitement des regards aux divers indicateurs de ses écrans. tout semblait aller pour le mieux et les livraisons de journaux irait sans souci pour cette nuit. rassuré de cette situation et rattrapé par l’horaire tardif il s’autorisa a fermer les paupières pour ce qui lui sembla quelque secondes.

un bip strident. John sursauta de sa chaise ou il s’était assoupi. quelqu’un entrait. les yeux de John filèrent vers l’horloge.4h. personne n’est supposé entrer dans l’imprimerie a cette heure?

attrapant son talkie-walkie avec une pataude vivacité il prit contact avec le vigile

« Harry t’es la ? »

pas de réponse

John l’esprit embrumé retenta sa chance après un léger maugrément.

« Harry, tu m’entends? »

le talkie-walkie restait muet.

John retenta sa chance le visage crispé par un mélange de frustration et de peur

« putain Harry t’es la ou quoi ?! »

le talkie restait désespérément aphone

pris de panique John se rapprocha de son bureau. il n’y avait pas que les capteurs de la machine dans le poste de contrôle de la grande salle de l’imprimerie. les proprios avait conçu le truc pour caser les ingénieurs avec les vigiles et gratter des sous a la construction. entrant les codes nécessaire il observa les caméras.

pris de stupeur John observa le corps inerte du vigile sur la caméra dédié a l’espace de pause a l’extérieur. terrifié il se demande quoi faire.

avant tout il lui fallait de l’aide pour le vigile. les pompiers il lui fallait les pompiers et si les pompiers était au courant les flics arriverait dans la foulée. oui les pompiers c’était la chose a faire.

sortant son téléphone de sa poche il se figea. il avait vu une ombre il en était sur.

filant dans la petite pièce d’entretien/pause derrière la salle de contrôle il barricada ce qu’il put. heureusement qu’il avait la clé de cette porte.

sortant son téléphone en tremblant il composa le numéro dans la salle seulement éclairé par son écran,trop apeuré de donner sa position par la lumière sous la porte.

« bonjour ici les pompiers que puis je pour vous ? fit le téléphone stressant John baissant le son de l’appel
-oui j’ai peur que quelqu’un se soit infiltré dans l’imprimerie au 123 rue de la jonquille. mon collègue vigile est inerte sous la caméra de la zone de pause clope et j’ai cru voir une ombre dans le bâtiment. je vais faire une crise de nerfs, a l’aide. siffla t’il dans son téléphone faisant tout les effort du monde pour ne pas crier persuadé que son cœur allait se propulser hors de sa poitrine
-très bien monsieur, j’envoie les secours avez vous prévenu les policiers de la situation?
-non j’ai préféré vous contacter pour avoir une ambulance pour mon collègue. continua John toujours alerte
-bien je transmets la demande, entendez vous quoi que ce soit qui reste suspect encore maintenant ?
-je, je crois pas, je suis vraiment caché au fin fond de l’entrepôt les gens pourrait faire des grands tours sans que je les entendent mais le but c’est que l’inverse soit vrai.
-bien respirez calmement et profondément, concentrez vous dessus pour limiter l’emprise de vos émotions, tout va bien les pompiers sont parti ils arrivent »

John,toujours en contact avec la standardiste se fit violence pour contrôler sa respiration, erratique et saccadé d’abord il en reprit difficilement le contrôle, lentement celle ci redevenait régulière tandis que la crispation de John s’apaisait.

« monsieur ? les secours sont juste a l’entrée est ce que vous les voyiez? fit le téléphone
-non je suis dans une pièce sans fenêtre je ne vois rien
-très bien dans ce cas je vais vous transférer aux pompiers sur place. fit le téléphone avec un petit bruit
-monsieur ? c’est les pompiers, ou est votre collègue évanoui ? fit une autre voix dans le téléphone
-il est sous la caméra de l’espace de pause extérieur c’est sur le coté gauche du bâtiment, faites attention a vous il pourrait y avoir quelqu’un. articula cette fois John
-bien monsieur ne vous en faites pas la police est la aussi elle a commencé a investir le bâtiment, elle sait que vous êtes « au fin fond de l’entrepôt » est ce que vous pouvez être plus précis ? s’enquit le pompier d’un air rassurant
-je suis dans le local de pause derrière le centre de contrôle, la grande baie vitrée en hauteur dans l’entrepôt. expliqua John »

il entendit quelques bruits de discussion a travers l’appel puis le pompier relança
« très bien monsieur, j’ai mis les policiers au courant, ils arrivent pour l’instant il ne semble pas avoir relevé de quelconque trace d’effractions
-tant mieux je préfère ça. répondit John soulagé »

John entendit un bruit. d’un coup il se crispa a nouveau,tout les sens en alerte et le cœur repartant a pleine balle. se concentrant pour comprendre ce qu’il entendait il comprit qu’il s’agissait d’un groupe de personne. les policiers ?

« oh la monsieur vous êtes la dedans »

oui c’était eux, oh le soulagement

« oui je suis la attendez un peu j’arrive »

John débariccada la porte la déverrouilla et vit le visage de deux policiers

« oh quel soulagement, vous avez pas idée. s’effondra John
notre troisième collègue fait le tour du périmètre mais rien a signaler de ce coté, il semble que votre collègue est eu un problème personnel »

descendant pour rejoindre les pompiers John vit le vigile a demi conscient a coté d’un pompier qui expliqua

« on est en train de faire des tests toxicologique, vous n’avez rien trouvé ?
« non rien du tout pas de traces d’effraction » fit une troisième voix, le policier parti en enquête pendant que les deux autres allait chercher John.
il me semble que nous allons devoir arrêter la production pour la nuit monsieur. vous allez devoir faire une déposition au poste pour les circonstances ou vous avez trouvé votre collègue etc je vous laisse aller faire le nécessaire et revenir.expliqua un policier a John dans la foulée
ah euh d’accord très bien je reviens »

John fila dans l’entrepôt remontant dans le poste de contrôle, écrit un mail a la va vite a son supérieur et éteignit la machine. redescendant vers le petit groupe il s’installa dans la banquette arrière de la voiture de flic pour aller au poste remarquant que son collègue était déjà parti.

il termina sa nuit de travail presque au même heures mais certainement pas dans le même lieu

43

sombre complot

7 août 2024

Dans l’ombre tardive de cette nuit bien avancé kaïki progresse vêtue de son sombre manteau. Elle percevait le clocher au centre de cette ville tentaculaire et savait que s’y trouvait son objectif. Bien qu’elle ne savait pas ce qu’était ce dit objectif.

Elle se souvenait de son entrevue avec ce gars, bourru capuche sur la tête qui lui avait avancé deux belles pièces d’or juste pour lui parler, évidemment étonné elle l’avait écouté et le gars lui a alors fait miroiter 8 autres pour aller au clocher et discuter avec le type au sommet.

Elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle devait y trouver, n’y même de si elle devait trouver quoi que ce soit d’ailleurs. Mais 10 pièces d’or c’était l’assurance de la propriété. Une telle somme ouvrait la possibilité de se payer un logement. Peut être même une ferme en bordure de la ville avec une telle somme. Ainsi elle ne réfléchissait pas tant, son ventre lui intimait de répéter le repas que les pièces d’or lui avait offerte.

Elle se sentait cependant étrange,comme paranoïaque du a son incapacité a connaître ce qui l’attendait. Peut être était elle en train de travailler pour des bandits ? Qu’ils souhaitait une distraction et qu’ils avait les moyens de payer ?

Instinctivement elle rasait le mur d’un peu plus près que d’habitude elle était ici pour le clocher pas pour ces ruelles nocturnes d’autant plus inquiétantes qu’elles étaient vide. Résistant a ses idées noires elle s’avançait toujours un peu plus dans les ruelles.

A un tournant elle vit la lumière. Le clocher était dans le quartier marchand. Ici pas le temps de dormir les bars tournait a plein régime profitant de la faiblesse des marchands hébétés par le sommeil et l’alcool.

Prenant garde a ses affaires sous son ample manteau elle pressa le pas. Elle n’avait pas le temps de rester dans ce quartier et avec la somme qu’elle avait sur elle les pickpockets devait déjà poser leurs regard sur elle.

Repassant dans les sombres boyaux des quartiers d’habitations elle prit conscience de l’ampleur de son stress. Elle était venu dans le quartier marchand pour le clocher et venait de le quitter pour une réflexion faite a la va vite.

Faisant demi tour elle repassa dans la lumières des braséros et autres torches du quartier qui ne pouvait supporter la nuit. Toujours plus anxieuse elle fixait la longue tour qui s’élancait dans la noirceur de la nuit bien au dessus de la lumière de la ville.

Arrivant au parvis du clocher. Kaïki était devenu une boule de stress. Jetant des regards qu’elle souhaitait le plus furtif possible sous sa capuche elle ne vit pas grand monde. Respectant tout de même un principe elle vérifia qu’elle avait son couteau. Fort heureusement il était la effilé et accessible.

S’approchant de la porte elle se demanda ce qu’elle allait bien pouvoir raconter. Elle ne pouvait quand même pas dire qu’on lui avait promis 10 pièces juste pour discuter ? Ou bien peut être ? Après tout ce genre de discussion ne ferait de toute manière aucun sens. Ces deux pièces d’or était déjà largement suffisante. Avec cette somme elle pouvait filer. Aller voir la mer et vivre de la pêche. Ca lui changerait de cette ville de sable poussiéreuse. C’était certainement la meilleure chose a faire.

Prise dans ses pensées elle entendit la porte s’ouvrir

« et bien ? Fit l’homme dans l’encadrement de la porte dans une posture méfiante »

kaïki devait se décider. Finalement l’honnêteté l’emporta.

« je vous demande pardon monsieur mais on m’a offert 10 pièce pour venir vous parler ce soir, l’offre était alléchante au premier abord mais finalement plus j’y pense plus elle me semble frauduleuse. Vous devriez probablement prévenir vos collègues ou un truc du genre expliqua t’elle »

l’homme eut un rictus suivi d’un petit rire serein

« ah bah ça alors ça explique pourquoi tant de gens viennent me voir chaque jour, y’a donc des types qui s’amuse a m’envoyer des gens pour que je reste dans ma tour plus tard que prévu ? Vous êtes clairement pas la première a me faire le coup mais vous êtes la première a m’expliquer pourquoi vous débarquez a la fin de ma journée de travail. Attendez deux secondes. »

le garde fila dans la tour et en ressortit quelques instant plus tard

« tenez mademoiselle, une reconnaissance de service rendu, amenez ça a la caserne on vous filera les dix pièces que vous auriez eu en m’occupant frauduleusement, on va surement vous assommer de questions au passage mais c’est pour la sécurité de la ville. Filez y droit cependant ou çà créera plus de soupçons sur vous »

kaïki le regarda et prit le papier toute penaude. Tournant les talons elle se sentit libéré d’un poids. Douze pièces ? Pour avoir parler a un garde ? Ça semblait irréel. Sa posture reflétait cette différence de charge psychologique. Elle était moins recroquevillée et son pas était moins brusque. Elle prit le temps d’observer ce marché nocturne qu’elle s’était entêté a ne pas regarder a l’aller. Ces denrées qui était la a disposition de qui avait la capacité de les marchander. Elle se baladait notant mentalement ce qui lui ferait plaisir. Mais elle se refusait a payer. Pas encore,elle devait s’assurer d’avoir les douze pièces et de filer de cette ville ensuite. Mais une fois dans sa nouvelle vie elle pourrait faire venir ces denrées sait on jamais ?

La caserne se trouvait a l’entrée de la ville. Repasser ainsi dans la pénombre pour passer du quartier marchand du centre historique de la ville vers le mur plus récent des derniers quartiers ne lui fit pas cette impression de stress qui l’avait suivi durant toute la première partie de sa soirée. Elle pouvait cette fois, au gré de l’anonymat de sa capuche se sentir libre, la nuit porte conseil mais la nuit le cœur léger est aussi cet instant formidable ou entre le sommeil de tous semble y avoir une pause dont on peut se délecter.

Progressant a travers les maisons a la qualité et a la hauteur décroissant révélant lentement la faible lumière de la lune kaïki arriva devant les torches des deux personnes de gardes devant la porte de la caserne.

« halte la, oui vous a la capuche la. C’est quoi cet accoutrement de pleine nuit ? Vous vous croyez malin ?  Fit l’un des gardes »

kaîki révélant son visage se confondit en excuses

« oh pardonnez moi c’est toujours plus confortable d’être anonyme dans de tels grandes villes, tenez votre collègue aux clochers m’a fourni ceci. S’expliqua t’elle

-hum, oh vous êtes allé lui révéler qu’on vous payait pour le distraire a la fin de son tour de garde ? Intéressant, veuillez donc me suivre. Répondit le garde parcourant le document »

hélant un scribe occupé a se curer les ongles le garde prit une chaise et installa kaïki sur une autre en face.

« donc on vous a promis 10 pièces d’or et vous y avez cru ? Vous vous rendez compte de la somme que ca représente ? Agressa le garde douteux

-oui c’est colossal mais l’homme qui m’a promis ces dix pièces m’en a fourgué deux dans la main, et même pas comme avance, non il m’a offert deux pièces d’or pour juste l’écouter parler et il m’en a promis 8 autres si je distrayait votre collègue au milieu de la nuit. Se défendit kaïki dévoilant le métal brillant dans sa poche »

le garde comme le scribe furent étonné tant de l’honnêteté de la fille que de la réalité de la somme sous leurs yeux

« vous comprenez ce que vous avez entre les mains ? Demanda lentement le scribe

-pas vraiment mais j’ai pu mieux manger que jamais, juste parce que ce type patibulaire a voulu me parler. Répondit kaïki

-c’est ridicule, comment une tel pègre peut elle faire partie des murs de cette ville ? S’emporta le garde visiblement agacé

-j’ai entendu des histoires récemment. Fit le scribe. Certainement que la corruption dont j’ai entendu des rumeurs est simplement a l’oeuvre ici aussi.

-bon, il ressemblait a quoi ? Se reprit le garde debout les mains sur le bureau du scribe.

-je saurais pas dire précisément, il avait le même genre de manteaux enveloppant qu’on a tous ici pour se balader dans le désert dehors, mais de ce que j’ai vu il avait pas mal de cheveux,noirs d’ébènes grisonnant par endroits, et une marmule comme on en voit peu vraiment un gars qui prend de la place j’en étais a me demander comment sa chaise en dessous ne rompait pas. Décrit kaïki »

un regard entendu eut lieu entre le garde et le scribe, ce dernier ouvrit un tiroir et avança la somme promise a la fille hallucinant devant une telle somme

« c’est notre homme tu pense ? Lâcha le garde

bien sur que c’est lui,qui d’autre ? Répondit le scribe blasé. Sur ce mademoiselle évitez de quittez la ville, mais évitez d’y restez également, soyez mobile et discrète pour les temps qui viennent. Vous avez probablement mis les pieds ou il ne fallait pas. Un gars réputé dangereux de lui mème récemment recruté dans des affaires d’intimidations multiples. Je vous souhaite bien du courage. détailla le scribe

kaïki s’approcha des pièces presque honteuse et les récupéra, impressionné de la valeur qu’elle avait entre les mains.

Le lendemain, ignorant les conseils de la garde elle acheta un chameau et fila vers la cote. Si elle achetait un bateau et son équipage elle pourrait bien faire sa vie en fournissant des croisières intercontinental. Quoi de plus mobile que ça ?

a la base je voulais faire un truc un peu ambiance steampunk pour le thème rétro parce que c’est souvent justement un genre qui s’associe bien au passé mais pas trop vieux. bon il se trouve que je suis visiblement pas naturellement bon la dedans

seul dans son garage Ditry bidouillait son engin a vapeur. fouilllant a travers les outils et les pieces détaché il ne trouvais pas ce qu’il souhaitait. le condensateur pour son dernier projet n’était plus la.marmonnant il sortit de son établi et passa dans le salon. sa mère l’observa, cheveux noirs retenu par des lunettes de soudure elle observait son rejeton qui lui ressemblait tant.

« tu cherche un truc? lanca t’elle d’un ton narquois
ah donc je suppose que je sais ou est passé mon condensateur ? répondit ditry
oui le voisin avait une panne sur son frigo ton condensateur d’air a été bien pratique pour relancer la pompe a froid,on a l’habitude bricoler non? »

ditry répondit avec un marmonage. attrapant de quoi grignoter il repartir dans son établi. approchant de sa moto il verifia le réservoir a vapeur. plein tant mieux, attrapant les clés il fila sur les routes de terre observant précautionneusement ses roues, avc la pluie récente les pneus pourrait perdre en adhérence. descendant de la petite colline ou se trouvait sa maison il se dirigeait vers un coin bien connu de la petite ville. le petit magasin dont il avait l’habitude, prenant le dernier virage avant d’arriver dans la rue. celle ci ne payait pas de mine mais les quelques brins d’herbe du fond de la rue du aux grands espaces jsute derrière allégeait fortement la lourdeur de l’ambiance. déposant son véhicule peu inquiété d’un vol d’une machine qu’il avait lui meme concu ditry entra dans le magasin s’y sentant a l’aise de par l’habitude, d’un coup d’oeil il reperait les dernières inventions du gars qui teniat la boutique.

« oh eh y’a quelqu’un ? » lanca t’il

un petit bruits de vérin se fit entendre. un homme cheveux blanc et smoking se présenta depuis sous le comptoir.

« que puis je pour, oh c’est vous mon cher, le condensateur était t’il a votre gout ?
-il semblait très bien mais il se trouve que quelqu’un s’en est servi avant moi est ce que vous en auriez d’autre ? demanda ditry avec un regard complice
-ohohoh, oui bien évidemment très cher tenez celui ci fait environ les memes dimensions, le projet dont vous me parliez devrait etre capable de s’en servir avec des ajustements mineurs. renchérit l’homme rendant le regard complice.vous transmettrez mes salutations a ce quelqu’un je vous prie
-comme tu veux, allez je file »

remontant la colline ditry rentra dans son établi et put mettre sur pied sa climatisation bricolé

mécanique comme thème juste après la fin de l’evo (plus grand tournoi de jeu de baston) forcément dans ma tete ca allait résonner comme « mécanique de jeu ». du Coup je vous propose de regarder ce charabia.

ce qu’il signifie est assez simple pour les initiés mais pour les débutant il faut apprendre a lire ce truc. le rapport avec le thème ? c’est une notation nécessaire a la mécanique de « combo »

écrite entièrement cela donne « faire poing droit avec le bouton dédié puis poing gauche, a nouveau poing gauche 2 fois puis incliner le stick de la manette vers l’avant en appuyant sur pied droit et a nouveau appuyer sur poing gauche 3 fois,continuer en appuyant simultanèment sur les deux boutons de pied pour entrer dans une posture spécifique, y presser le bouton de pied gauche et enfin terminer par un poing gauche »

mais pourquoi ? et bien parce que pour avoir accès a la fluidité d’un combo réussi il faut déja le connaitre avant de s’entrainer a l’éxécuter. ainsi tekken (contrairement aux jeux 2d) a décidé de manière communautaire que les combos serait noté
1 pour le poing droit
2pour le poing gauche
3 pour le pied droit
4 pour le pied gauche
ce a quoi il ajoutent la direction
f pour avant
b pour arrière
d pour bas
u pour haut

ainsi les joueurs peuvent lire aisément la manière dont la mécanique de combos fonctionnent sur leurs personnage favori

alors certes c’est pas un art en soi. on est plus près du sportif que de l’artiste avec des manips exigeantes a enchainer dans un timing restreint. mais chaque fois que j’observe des joueurs de haut niveau je peux jamais m’empecher de penser qu’il y a une certaine beauté a leur maitrise de leur jeu favori.

donc du coup pour ce thème « mécanique » dans le contexte de la fin de l’evo je me permets de détourner le blog a bloc de son aspects artistique un instant pour y faire un peu de pédagogie. parce que c’est beau les jeux de bastons et les histoires autour encore plus.

22

ouaf ouaf

17 juillet 2024

un bruit de cascade. sous celle ci une femme svelte et athlétique médite. en pleine concentration sur sa respiration elle perçoit le monde autrement. ses yeux fermées pour favoriser la concentration elle perçoit le monde a travers le fracas de l’eau sur son corps et la pierre qui l’entourent. inspiration et expiration se suivait avec rigueur et régularité. quand soudain u bruit plus étrange que les autres. rouvrant les yeux la femme ne vit pas grand chose. mais elle avait la certitude d’avoir perçu un bruit étrange. ennuyée elle décida d’ignorer pour cette fois. reprenant sa rigueur elle reprit cette autre état de conscience ou l’ouïe prend le pas sur la vue pour étudier le monde tout autour. s’enivrant a nouveau de cette état second ou la maitrise de la respiration se combine a la stimulation de l’eau de la cascade elle reprit sa méditation. malheureusement ce bruit se refit entendre. agacée de ces interruptions la femme se relevait et s’intéressa aux environs. faisant quelques pas elle se concentrait sur le bruit peut être pourrait elle l’entendre a nouveau et cette fois mieux en déterminer la localité. effectivement quelques secondes plus tard un bruit se fit a nouveau entendre. sans le bruissement de l’eau la femme put mieux reconnaitre ce dont il s’agissait. un cri mais pas humain, plutôt un animal semblant en détresse. s’avançant dans la végétation qui bordait le lieu de la cascade la femme percevait mieux qu’a son habitude les bruits multiples dont regorge la foret. ici les bruit des brindilles sous ses pieds, la le bruit d’animaux volant, et toujours celui de ce pauvre animal. se dirigeant du mieux qu’elle put la femme finit par repérer le petit être. un chiot encore en bas age étais coincé dans un piège de chasse. paniquée elle s’approcha et observa l’immonde piège tandis que l’arrivée d’une personne fit japper le chien a un rythme soutenu. malheureusement le piège était bien verrouillé et elle n’avait strictement pas la moindre idée de ce qu’elle pouvait faire. remise de ce choc de trouver un animal en tel détresse elle se fit la remarque qu’a défaut de mieux la fourrière saurait peut être comment débloquer le piège

dans le bureau gris de la fourrière le téléphone résonna. un homme a la barbe saillante et incontrôlé décrocha:

« bonjour fourrière de brigitin-les-prés que puis je pour vous?
-bonjour je suis tombé sur un petit chien coincé dans un piège de chasse, je savais pas bien quoi faire alors j’essaie d’appeler des gens qui pourraient être plus doué que je ne le suis je suis au niveau de la cascade du parc forestier. expliqua la femme encore un peu stressée
-pas de soucis je vais faire venir quelqu’un ca va le faire c’est pas grand chose,on arrive. rassura le garde fourrière en raccrochant »

« ow Denis, une dame a trouvé un chien coincé dans un piège a la cascade tu peux aller t’y intéresser ?
-je fais ça bientôt les piafs ont rien a manger. lui répondit t’on depuis le fond d’un couloir
-bon très bien j’y vais alors. fit l’homme a la grosse barbe »

embarquant dans son camion il démarra la voiture et son autoradio. puis pris d’un doute il en vérifia l’arrière, pas de souci le pied de biche était bien présent le piège pourrait être forcé.débarquant ensuite sur le parking il vit une dame toute trempée lui faire signe de la main

« le petit chien est par la »

l’homme a la barbe arriva sur les lieux sans grand soucis l’animal continuant a japper comme jamais. observant quelques secondes le carnage qui avait eu lieu sur la patte arrière droite du chien. a présent sur de son acte il engagea le pied de biche et força l’ouverture du mécanisme. l’animal blessé ne semblait pas sen rendre compte de son retour a la liberté hurlant comme jamais terrifié des bruits du métal tordu.

« un petit coup de main madame ? faut le sortir de la, le cabot est tétanisé de peur »

la jeune femme ne se fit pas prier et s’approcha du petit animal,quelques caresses pour l’amadouer et elle put le porter hors du piège. l’homme a la barbe désengagea son pied de biche dans un grognement relançant les jappement du chiot

« bon bah voila ça c’est fait.fit l’homme a la barbe en se redressant
il a l’air mal en point le pauvre il lui faudrait un véto au plus vite. s’inquiéta la dame
ah vous en faites pas pour ça madame on va s’en charger et essayer de retrouver son propriétaire avec, allez bonne journée. répondit l’homme récupérant le chiot et le plaçant a l’arrière du fourgon
-merci d’être venu en tout cas je sais pas comment j’aurais fait autrement. continua la femme
-c’est normal je suis payé pour ça vous savez autant faire en sorte que ça continue. rigola l’homme en montant dans son camion »

une fois l’homme parti la femme put ainsi reprendre sa session de méditation en pleine nature qui cette fois fut un peu plus longue qu’a l’accoutumée.

un matin, le soleil perçant la nuit de ces premiers rayons il dévoilait un groupe de gusses. mal fringué, tatoué et le crane rasé il se préparait. des tapes dans le dos formait une genre de signal dont on n’aurait su dire s’il était amical ou infamant. ces types se préparait a de bien tristes choses. dans leur baraque abandonné des choses trainait au sol. le ménage n’était clairement pas la priorité principale des occupants. on était de toute manière a l’état général pas certain qu’un tel taudis du avoir quelconque résidents.

ces types se regardait entre eux méfiant autant que solidaires. chacun se jaugeait du regard dans des défis tacitement malsain. a un moment l’un d’eux attrape un couteau planté dans une table et la jette sur une affiche a demi déchiré tenu vaguement sur un mur. le regard alcoolisé du garçon le trahit a cet instant et le couteau siffla bien proche des oreilles d’un autre.

« ouais tu nous fais quoi la toi ? lâcha le miraculé
oh ça va on s’amuse je visais la mégère mais tu lui ressemble trop. répondit le lanceur avec lenteur
mais je vais le »

a ces mots deux de ses collègues le tinrent par les épaules. il était prêt a se jeter mais ses collègues le maitrisait du mieux qu’ils pouvait. l’autre tout fier sur son canapé jambes étendu sur la table basse d’où venait le couteau l’observait narquois. il lui jetait quelques petites piques,verbales ou non, avant de lâcher

« oh ça serait dommage de se fâcher pour cette mégère venez on va lui rendre visite. siffla t’il en tirant le couteau du mur y laissant une énième marque. »

le groupe se fit silencieux, mais les regards se firent avide. chacun se prépara. enfilant des grosses bottes et des lunettes de soleil malgré le peu de lumières encore présente.

« ça va lui faire un sacré réveil a cette pute » fila dans l’assemblée grouillante tandis que la porte s’ouvrait. la colonne maladroite de dégingandé s’avançait dans le calme léger du matin comme une fausse note désagréable. le taudis malsain s’éloignant derrière la bande de malfrats désormais armé d’outils et d’objets convertis en armes de fortunes. ça et la des sifflotements et des cris de ralliement associé a divers mouvement d’excitation. ils anticipait déjà l’extase de la violence.

mamie était allongé sur son lit. les premiers rayons filtrèrent au travers de ses stores l’amenant a lentement revenir a sa conscience. l’arthrite se faisait sentir mais ce n’était rien que l’habitude ne puissent gérer. elle se fit violence pour quitter le confort de la couette et descendit a son rez de chaussée pour y faire un petit déjeuner a son habitude.

elle ne se souciait pas de grand chose aujourd’hui son petit fils était a la maison et elle n’avait guère d’autre préoccupation sur l’instant les champs étant dans une phase de faible entretien et le saloon du coin a nouveau vandalisé récemment. elle avait donc prévu de rester a profiter du soleil sur sa chaise a bascule sans grand plan pour le moment ou le bain de soleil l’ennuierait. au pire du pire malgré son déplaisir pour la chose un peu de couture ne serait pas de trop. s’installant a la table elle vit débarquer tout engourdi son petit fils et l’enjoignit a se servir pour lancer sa journée également. ce dernier avait bien mal aux cheveux des suites de la fête de la veille mais une question le taraudait

« dis mamie, y’a des skinsheads dans le coin ? y’avait des types hier j’étais pas tranquille quand il s’approchait ils était vraiment louche.
-oh malheureusement oui, des voyous sans éducation qui squattent un taudis pas loin dans les champs. le maire n’a pas bien grande idée alors on a un tromblon dans nos baraques au cas ou. fit elle pointant l’arme aux murs. j’ai malheureusement déjà du m’en servir. un gars le crane ouvert dans la rue. je suis sorti pour y mettre un coup dans le ciel. ils ont filé sans demander leur reste mais fallait voir le pauvre gars qu’était au sol »

les yeux du petit fils s’écarquillèrent de peur.

« oh t’inquiète pas on s’amuse bien et le travail nous prend bien le temps, ces andouilles ne sont qu’une nuisance de fond personne ne fait attention a part quand ils sont a court de gnôle et qu’ils montent a l’épicerie. continua la grand mère pour rassurer son petit fils »

a ces mots, un type, la quarantaine débarqua essoufflé dans la pièce de vie ou se trouvait les deux au milieu de leur repas

« oh, heureusement que vous êtes la, bougez d’ici vite on a croisé les skins il remonte avec des chants paillards sur une « mégère » on a peur qu’il parlent de vous mamie avec vox exploits aux tromblons récemment.
-oh ces jeunes c’est pas croyable, jamais capable d’accepter la moindre contrariété. je descend dans la cave ?
-non non mamie vous venez avec nous, on a une petite calèche a l’entrée on préfère vous éloigner au cas ou ils se montre vraiment insistant

-oh mais que fait donc le maire dans tout ça
-il est mort y’a 5 ans m’dame comme d’habitude on a plus vraiment de types qui nous représente vous savez »

la petite dame fila dans son carrosse en direction d’une zone plus sure tandis que le petit fils se posta avec le gars sur le péron de la maison d’en face dans la petite rue ou se trouvait la baraque en bord de champ. il toquèrent a la porte furent heureusement entendu et invité a entrer après de brèves explications.

« c’est quand même terrible qu’on puissent pas les déloger. s’enquit le petit fils en voyant les skins s’approcher avec boucan dans le secteur.
oh on a plus de police régulière ici. c’est trop éloigné les types veulent pas faire le voyage du coup on peut pas vraiment prendre leur taudis d’assaut, y’en a qu’on essayé d’y foutre le feu c’est d’ailleurs pour çà qu’il est en mauvais état mais faut croire que tant qu’il restera quatre murs on s’en débarrassera pas.répondit le quarantenaire »

depuis la fenêtre d’un étage les deux purent observer les skins s’exciter devant la porte confirmant les craintes sur l’identité de la mégère. en entrouvrant la fenêtre pour laisser plus de son passer il entendirent un terrible flot d’insultes et des bruits d’effractions.

« j’ai couru pour prévenir la petite vieille mais les secours arrivent je suis pas seul et on compte un peu sur vous j’avoue. annonça le quarantenaire au petit fils révélant de lourdes clés a molettes. je vous en donne une, j’aurais préféré que ça soit pour bricoler. « 

la femme habitant la maison les rejoignit accompagné du petit revolver qu’elle s’était acheté

« on est bon john ? s’enquit t’elle
les copains devrait pas tarder t’en fais pas. répondit le quarantenaire
mais vous devez gérez ça régulièrement ? s’estomaquait le petit fils
oh une a deux fois par mois je dirais ? souvent c’est quand ils tombe a court d’alcool le manque les excite faut croire. tenta la propriétaire des lieux »

venant de l’opposé dans la rue un groupe armé hétéroclite s’avançait vers la maison de la petite vieille. les slogans était bien différent et visait clairement a annoncer l’affrontement si les skinheads ne déguerpissait pas. le groupe de trois se joignirent au tas de gens quand ils arrivèrent a leur niveau tandis que des bruits d’effraction terrible continuait a l’intérieur.

les minutes qui suivirent furent d’une extrême violence, tant pour l’un ou l’autre camp et chaque groupe vit s’accumuler les blessés, cependant de par la présence d’armes a feu dans les mains de tireurs sobres et n’ayant pas veillé le groupe de citadins purent se défaire tant bien que mal des skinhead qui filait par les portes et les fenêtres quand il n’était pas écroulé au sol des suites d’un mauvais coup.

la suite de la journée fut consacrée pour les volontaires a effacer les traces de la barbarie des événement par les citadins avec les outils et les matériaux a leur dispositions, et lorsque mamie tromblon revint en fin de journée elle put profiter de sa maison comme si de rien était. chanceuse qu’elle était d’avoir bénéficié de la solidarité de la ville face aux petit groupe de barbares qui s’était établi non loin

8

c’est l’hiver

2 juillet 2024

c’est un thème plus léger cette semaine (et j’ai encore oublié le blog jusqu’a la dernière minute mais ca c’est un secret) du coup je vous propose une jun habillé dans des tons sombres et plus hivernaux. le rapport avec le thème est très con. la couleur principale de jun c’est le blanc. et son gameplay c’est de jeter des rayons de lumière a la bouche de ses adversaires. du coup la personnalisation dans des tons sombres est une manière assez simpliste de répondre au thème « dark mode » 🙂

vous vous demandez peut être pourquoi cette image et ce qu’elle est ? le thème de la semaine dans le blog a bloc étant « jungle » et celui de la semaine dans l’actualité étant « c’est la merde les fascistes sont a 40% dans les votes aux européennes » j’ai cherché quelque chose a l’intersection des deux. du coup comme je joue beaucoup a warframe en ce moment j’ai pensé aux jungle tortueuse de la terre. et la raison a cette intersection est que les trucs que vous taper dans ces jungles tortueuse sont des Grineer. un genre d’humanité clonée dont le processus a abouti a une dégénérescence génétique qui les déforme et leur cause de multiples soucis de santé et a une organisation politique militariste et verticale. en clair c’est des fafs de l’espace qui dans ces forets servent de punching-ball aux joueurs qui découvre le jeu.

j’ai hésité a prendre une photo de Fortuna. un espace amical pour les joueurs ou l’on trouve des prolétaires forcés de travailler sous peine de se faire débrancher le cerveau en guise de recouvrement de dettes (le jeu est très subtil d’ailleurs puisqu’on y aide pas les patrons de la zone mais un syndicat de rebelle). mais les deux thème de la semaine ne correspondait pas parfaitement a ce sujet certes la pirouettes justificative « c’est une jungle de béton géré par des capitalistes autoritaire et tout le monde sait ce que signifie le capitalisme autoritaire ». Mais les jungles sur lesquels tu tape directement sur des personnages désigné comme fasciste quasi ouvertement était plus cohérent

bref allez voter les 30 juin et 7 juillet,faites des procurations si vous ne pouvez pas y aller le jour J et faites le bien sur pour qui que ce soit qui ne soit pas les fascistes

20

le beau jack

29 mai 2024

Anna était excitée. Aujourd’hui elle allait voir son groupe favori en concert, elle était tant excitée qu’elle avait l’énergie d’écouter le professeur de physique lui raconter des choses dont elle ne comprenait rien a force de n’écouter que vaguement. Elle n’avait qu’une envie c’était d’entendre la sonnerie de la classe pour être libéré de ce tourment de l’impatience

Jack était dans sa loge. Il écoutait distraitement son manager lui faire le même briefing qu’à l’accoutumée il connaissait tout ça par cœur, mais il n’avait pas l’envie de briser l’élan de son collègue, il se donnait à fond pour ça il le savait. Alors il le laissait déblatérer toujours les mêmes infos pour laisser a son collègue le sentiment qu’il avait tout sous contrôle. Jack ne comprenait pas bien cette obsession pour le contrôle, mais cet entêtement de son manager lui avait été bien utile sur cette tournée, il ne se souvenait pas d’un problème majeur et même les plus petits avait été réglé dans l’heure.

Yvan prenait dans les lourdes poutres de la salle. Ici on s’activait toujours avant l’heure fallait bien mettre la scène en place. La salle de spectacle grouillait d’une vie ordonnée par les impératifs du spectacle à venir dans la soirée. Un observateur facétieux aurait pu dire qu’a cet instant il se trouvait dans une fourmilière humaine. Après tout les employés du lieu était ici depuis un moment chacun savait ce qu’il avait à faire sans grande impulsion de la direction.

Anna n’en pouvait plus. Elle en avait fini avec sa matinée de cours et débarquait dans le self avec son groupe de pote.

« ce soir c’est la fête j’ai trop hâte. Lança-t-elle prise dans la foule grouillante de la file du portique qui les séparait de la nourriture

-ah ça on risque pas de l’oublier tu nous en parles tout le temps depuis que t’as commandé les billets. Répondit son pote derrière elle d’un air moqueur

-gnagnagna répondit-elle sarcastique. Au moins je casse pas le fun moi monsieur

-je casse pas le fun oh je me moque gentiment ça va.

-sinon Anna tu te souviens qu’avant ce soir on a la présentation ? S’immisça une troisième personne tandis que le groupe passait le portique

-ah bah évidemment ça ne fera que maximiser le plaisir de ce soir d’avoir cette purge qui arrive »

Jack se préparait mollement. Il savait qu’il avait encore largement le temps de faire les choses mais s’il ne s’y mettait pas maintenant il allait voir le manager débarquer en furie, il le ferait certainement quoi qu’il arrive mais autant lui sauver quelques cheveux blancs en lui montrant un début de préparation. Il enfila sa tenue de scène et traîna les pieds dans sa loge après un petit message a l’équipe de maquillage. Il ne comprenait pas bien pourquoi s’y prendre si tôt quand il aurait pu aller marcher dans les environs pour éviter l’accumulation de stress, mais il le faisait, car il savait que quelqu’un la hors de la pièce l’était déjà a son paroxysme, il n’allait pas franchir la ligne rouge sans raison.

Yvan sentait que l’échéance approchait, chacun pressait le pas et communiquait un peu plus nerveusement. C’était pas le moment qu’il préférait mais les décors a demi installé donnait au moins la sensation plaisante que les travaux avançait. Il filait dans les diverses salles voyait les livraisons arriver aidait a leurs installations sentait que la chose avançait, que les travaux se terminaient.

Anna avait la boule au ventre. Elle passait son oral sur la littérature médiévale en français et ne sentait plus la moindre excitation, le stress de l’exposé et des regards posé sur elle et son groupe maintenait verrouillé tout sentiment d’excitation. Elle voulait juste que ça se finisse détestant se voir les bras ballant le regard fuyant attendant de voir ses collègues terminer leurs parties pour retrouver sa place plus anonyme a sa table.

Jack sentait que le trac de la scène approchait. Ça avait son intérêt de tout faire en avance finalement. Il était dehors, clope au bec à faire les 100 pas pour se calmer. Son manager qui avait fini de superviser le plus gros de l’événement était la aussi lui aussi en train de fumer

« allez jack pose-toi 30 secondes, comme d’habitude finit ton pétard et pose-toi en tailleur »

Jack tira une dernière longue fois sur sa clope et l’écrasa contre sa chaussure avant de s’exécuter. Il fit quelques exercices de respiration le temps de sentir les effets relaxants de sa clope un peu plus chargé que ce que le commerce autorise monter en lui. Une fois ça fait il passa une dernière fois par sa loge pour écouter le brief entre son manager et le gestionnaire de la salle. Comme à l’accoutumée il était entre la relaxe de son pétard et le stress de sa performance incapable d’écouter grand-chose.

Pour Yvan c’était la fin de la journée. Il était crevé après toute cette manutention mais voir les premiers participants débarquer et s’extasier de la salle le rendait un peu fier. Il laissait a l’équipe de nuit le soin de gérer correctement tout ça. Il les croisa en passant par l’entrée de service échangeant les politesses habituelles et se rendit vers sa voiture. En tournant le contact il se sentit a nouveau libre de ses mouvements loin de cette journée d’ordre et de régulation.

Anna était arrivée dans la salle après la queue monumentale dû au fait qu’elle n’avait pas pu être là dès l’ouverture. Elle était fascinée par les décors la lumière la scène. Tout la fascinait et si elle n’avait pas eu ses amis pour la guider elle aurait sûrement tapé dans plusieurs sièges avant de trouver le sien tant elle observait le plafond. Prenant place elle sentit cette impatience qui la suivait depuis son réveil atteindre son paroxysme. Elle avait besoin de voir son héros apparaître d’entre les toiles qui était tendu sur cette scène

Jack était à la lisière de la scène entendant aussi bien les derniers conseils de son manager que les bruits de la foule impatiente de voir apparaître son idole. Le bruit de la foule faisait à chaque fois s’envoler le trac, finalement ils étaient la, jack n’était pas encore tombé dans l’oubli il allait pouvoir encore une fois s’en donner à cœur joie sur une scène. Se relevant de son siège improvisé il monta les marches du petit escalier. Et s’avança en pleine lumière. Les flashs du bord de la scène le privait de voir les visages de ceux qui s’étaient rassemblé ici pour lui

« comment ça va ici ?? » hurla t’il dans le micro

la foule hurla en réponse, la soirée était lancée et promettait d’être aussi réussi que les précédentes

13

tw:hetero

21 mai 2024

Dans les quartiers l’ambiance était détendue, on voyait de multiples soldats en dilettante, des choppes renversé de ci de la, l’air empli de volutes gris transparents, l’ambiance était au beau fixe dans cette ambiance si particulière de fin de journée. Par les écoutilles la lumière venait baigner cette pièce d’ocre multiples. Agiri était aussi hébété que les autres par l’ambiance quoi qu’un peu plus lucide, il n’était pas du genre a boire. A l’aise sur son fauteuil pourtant si peu rembourré il s’amuse et tente de faire de la drague a une meuf qu’il croise régulièrement dans les cantines. Malheureusement a cet instant un collègue du régiment visiblement éméché décida de se mêler de la conversation.

« allez mon gars, tu peux le faire ! Beugla l’homme à travers la salle. »

La femme n’apprécia que très peu l’apostrophe mal éduqué du poivrot au bout de la salle. Glissant ses doigts sur la main d’Agiri. Elle se dégagea et se leva en direction de la porte non sans lui faire passer son attirance d’un regard taquin. Agiri désemparé ne sut trop que faire, l’espace de sa réflexion le poivrot avait parcouru celui de la salle

« elle est fort mignonne la petite, et des sacrées hanches elle te ferait de beaux marmots, c’est moi qui te le dis

-t’es complètement bourré Hank, ferme-la. Tenta le pauvre garçon.

-ah tu sais ce qui s’est pas bien passé dans ton histoire ? T’es trop coincé mon con, lâche toi donc prend moi un peu de la gnôle qu’on se descend. Ca donne des ailes, c’est parfait pour ton cas. Continua le poivrot l’air graveleux

-tu sais même plus ce que tu dis l’ivrogne tu te souviendras probablement même pas de cette conversation. Grogna Agiri en se levant

-ah la fougue de la jeunesse, retourne donc trouver ta dulcinée. Il est tôt vous aurez tout le temps pour vos acrobaties. Lança hank hilare

-abruti. Marmonna Agiri le dos tourné »

Agiri sortit de la pièce et jeta un rapide coup d’œil, bien sur elle n’était pas là elle avait dû retourner s’occuper ailleurs. Après tout la solitude ne le gênait pas tant. La pièce était bruyante et pleine de fortes odeurs allez au-dehors n’était finalement pas si mal. Il prit la direction du chemin de ronde. Là-haut les types devrait être moins ennuyeux, ne serait ce que par la culpabilité de se bourrer la gueule quand on te demande d’être alerte.

Arrivant en haut il sentit que l’ambiance n’était pas bonne. Il avisa le premier type venu, le gars était occupé aux lunettes, visiblement nerveux.

« eh tout va bien ? Lança agiri

oh non mon gars on a un sale problème j’ai envoyé un de nos gars prévenir le comte, viens regarder par toi-même c’est pas drôle du tout »

intrigué Agiri s’installa aux postes ou les jumelles était fixé et se laissa guider par les instructions du guetteur.

Il refusa dans un premier temps ce que les lunettes lui dévoilait. Un camp de guerre, la a une distance raisonnable des douves installé dans les pentes de la passe montagneuse dont le fort portait le nom. Balayant le camp du regard agiri y trouva rapidement ce qu’il espérait. Des tonneaux d’eaux et d’huile. S’il pouvait s’en approcher avec une allumette… dans son esprit passa la vision de la réaction des deux liquides bouillant et de l’éruption que cela engendrerait causant de multiples dégats. Mais c’était un scénario bien trop hypothétique. Il ne pouvait s’imaginer le tenter. En attendant si ces types prenaient racine dans ce camp et que le fort devait faire une sortie pour le contrôle de la passe il s’exposait a ce que ce camp ne soit qu’un appât surveillé par un régiment d’autant plus grand a l’abri plus loin.

« je sais pas comment on va les gérer. Lâcha le guetteur sortant agiri de ses pensées

-je sais pas non plus on a aucune info et ça serait pas la première fois que les types en face cherchent a nous appâter hors de la sécurité de nos murs. Faudrait qu’on foutent le feu a leur bidon de flotte ils ont l’air d’être empilé juste au-dessus de leur huile de cuisson, et je suis sûr que t’as déjà vu aussi comment ça saute l’eau quand tu la colles dans de l’huile

-t’es machiavélique toi, mais j’aime le concept c’est une idée qui se tente si quelques fous veulent tenter la traversée en ligne ennemie. Répondit le guetteur amusé »

Dans l’escalier se fit entendre des clinquements qui firent se retourner les deux occupés aux jumelles. Le comte en personne était venu observer l’installation

« oh monsieur le comte, vous avez des vicelards dans vos rangs c’est une qualité vous savez. Lâcha le guetteur pointant agiri d’un doigt moqueur

-comment ça ? S’enquit le comte

-agiri me proposait d’aller se balader dans le camp en face pour y faire chauffer les tonneaux d’huile convenablement positionné sous ceux plein d’eau. Je ne sais si monsieur le comte a déjà fait la cuisine mais l’eau et l’huile quand ça chauffe ça peut sauter dans bien des directions a une vitesse folle. Si cette histoire marche ça ferait un geyser ardent dans le camp qui mettrait pas bien longtemps à sonner la retraite se pensant attaqué par des catapultes. Continua le guetteur narquois

-eh bien voila un bien beau plan, mettons donc ça a exécution ce soir, rassemblons donc les troupes, sans trop faire de bruit il serait dommage d’alerter ce qu’on voudrait surprendre et voyons qui pourrait se glisser dans le tas avec une allumette »

agiri souffla, cela signifiait pas de gong et donc la nécessité d’aller chercher les types 1 par 1 alors qu’ils sont tous ivres mort.

« préparez des bassines d’eau bien fraiches parce que vos soldats le sont pas si je puis me permettre. Osa-t-il »

le comte fit un geste de la main et aussitôt la petite cour autour de lui s’activa

« mais c’est bien sur monsieur le comte. Fit-t-il moqueur »

Dans le château la détente fit place a l’effervescence et les guerriers en plus ou moins bon état firent leur chemin vers la place centrale du château. Là le comte fit un rapide discours pour informer tout un chacun de la situation et finit par demander un volontaire pour aller courir dans les lignes ennemies. Sans surprise aucun des hommes a la conscience aléatoire ne se fit volontaire à la surprise générale cependant une voix de femme se fit entendre. Et Agiri sut tout à fait de qui il s’agissait. Sa flemme de subir le contrecoup d’avoir joué les stratèges se mua en un devoir de le subir. il ne se voyait pas la laisser le faire seule

les deux lurons attendirent que la nuit tombe et a la faveur de l’obscurité filèrent a travers les champs

« je n’aurais pas cru que je me taperais cette mission et encore moins pour cette raison. Chuchota Agiri

-je peux déposer une allumette seule tu sais. Mais j’apprécie le geste, au moins ici on sera pas interrompu par un soûlard Susurra t’elle à son coéquipier

-non c’est sur renchérit-t-il sarcastique »

Les deux s’approchait du camp. Les lumières vacillantes des torches des gardes s’approchait et reculait au rythme des rondes. Agiri vit sa complice s’avancer vers un garde qui venait de se retourner après avoir inspecté les hautes herbes. Il entama un mouvement pour la sauver la pensant en danger avant de l’observer étrangler ce dernier avec maîtrise et le dissimuler dans les fourrés.

« tiens c’est ce qu’on est venu chercher jette-moi ça là-bas et on se casse avant qu’il se réveille. Dit-elle amusée en lui tendant la torche embrasée »

Sonné de ce qu’il venait de voir il s’exécuta pour éviter de réfléchir. Tendant le bras pour l’aligner il jeta la torche avec force en direction des tonneaux d’huile. Celle-ci se prit dans les filets de maintien et en quelques secondes la tour de barils se changea en brasier. Les deux désormais probables assassins filèrent dans la nuit, entendirent un garde s’écrier en les voyant et l’instant d’après un bruit horrible sous la pluie d’huile ardente qu’ils avaient déclenché.

Les deux compères filèrent à l’abri des murs, y furent fort bien accueillis et purent passer une nuit des plus sympathiques ensemble

5

deux ex machina

13 mai 2024

Slash

Un coup d’épée fendit l’air, le coup n’avait pas fait mouche face à ce terrible sorcier terrorisant la région, mais il avait permis de dégager un peu d’espace pour reprendre son souffle. Fermant les yeux dans une grande inspiration il les rouvrit avec une concentration renouvelée. Cependant le sorcier ne l’entendait pas de cette oreille, ayant rouvert les yeux le guerrier fut obligé de se jeter au sol pour éviter le barrage d’énergie de son adversaire.

Là, dans la boue ce guerrier sentit son courage faner. Ce long combat n’avait pas fait de cadeaux a son corps pourtant rompu a l’exercice. Il ne tenait plus, espérant juste voir le sorcier tomber de lui même. Affalé au sol, le moral a zéro, il désespérait de voir une issue positive a cette confrontation. Le regard dans le vague, un œil fermé par la présence de cette boue sur le visage, il vit le village en contrebas de cette lisière de foret ou se déroulait son combat fatidique. Il ne pouvait se résoudre à perdre il souhaitait de tout son être se relever et purger ce démon a face d’homme du territoire qu’il aimait et avait appris à protéger. Il ne souhaitait rien de plus que de se relever, les muscles raidis par la tentative infructueuse d’y parvenir.

Il ne pouvait qu’observer, en attendant le coup de grâce. Cet espace qu’il avait fait serment de protéger.

« hihihi. Voila le brave chevalier consumé. Ricana le sorcier.je ne vais pas prendre ta vie tout de suite. On fait de très belle choses avec le cadavre de personne morte traumatisée. »

Le sorcier partit dans un fou rire sardonique. Il avait gagné et rien ne pourrait permettre a son opposant de reprendre la lutte.

Le chevalier sentit un vide sans fond aspirer tout en lui en voyant le sorcier descendre la pente vers la ville le pas plein d’allégresse et s’autorisant même à fredonner. Cet être était détestable. Le guerrier ne pouvait se résoudre a la défaite. Il devait gagner. Il était le protecteur assermenté. Il avait déjà vu pire par le passé. Il devait…

Irrité de sa propre incompétence le guerrier sentit une chaleur terrible lui emplir la poitrine. Son nez s’emplissait d’une odeur de sang et son regard s’étrécissait a ce seul cafard qui se dandinait a l’œil du guerrier blessé. Il sentait venir une perte de contrôle, une bestialité qui naissait en lui. Il ne savait trop quoi en faire.

Mais il savait que la chose qui dévalait la pente avec de plus en plus d’entrain devait être arrêté. Il n’avait pas le droit d’échouer. Il devait…

Ce sentiment qui le parcourait s’intensifia encore et encore. Il ne devait pas échouer. Son corps transi de fatigue tremblait de rage.

Lorsqu’il vit le sorcier lever le bras, certainement pour une incantation, il sentit quelque chose se briser en lui.

L’instant d’après il était devant le sorcier le dos face à ce dernier. Dans cette fraction de secondes ou il avait perdu conscience il avait bondi vers le sorcier dégainé son épée et tranché ce bras qui aurait pu être funeste.

Le sorcier hurla de douleur en observant son moignon tranché net et l’homme qui se relevait de ce bond sans aucun sens. Le guerrier était debout la lame au clair, le bras tendu pour laisser les dernières gouttes rougeoyantes toucher le sol.

12

vieil homme

6 mai 2024

Le vieil homme s’éveilla l’esprit encore enbrumé. Mais il n’avait pas tout perdu loin de la. Un sourire narquois passait chaque jour sur son visage a cette pensée. Hier il s’était assoupi sur son fauteuil, le lit douillet n’avait pas été dérangé. De fait moins a l’aise l’homme se leva. Dans une volonté de se sortir au plus vite des doux bras de Morphée il se grandit et s’étira au plus qu’il put. Encore une chose dont il était heureux, il conservait cette souplesse. Passant la tête par la fenêtre il y vit le même panorama qu’a son habitude. Du haut de sa tour, légèrement excentré de la cour il voyait la forêt sauvage en contre-bas de la falaise ou avait été construite ce château. Inspirant avec joie cet air frais il laissa son regard vagabonder quelques secondes. Se faisant violence il reprit contact avec le monde. Il avait une potentielle très lourde journée à venir. Il n’était que très peu heureux de ce que la veille lui avait apporté. Dans la cour un régiment entier de nouvelles recrues. Et il savait déjà à leur tête qui serait les petites frappes faisant régner un sentiment de terreur stupide et ceux qui en subiraient le joug. Fort heureusement il avait aussi bien en tête quelques-uns qui semblaient être des plus honorables, tout du moins si a réputation qui les précédait était exact. Ça ne serait pas la première fois que les pires engeances seraient cachée derrière un masque d’ange.

Il était fatigué rien qu’a l’idée de voir ces jeunes gens répéter encore ces mêmes interactions sociales. Il aurait aimé que l’espace d’un instant ces derniers soit mieux éduqués. Son esprit fila vers sa propre jeunesse ou il se revoyait tantôt entraîné par la ferveur populaire dans des comportements qu’il condamnait aujourd’hui. Tantôt finissant comme la victime de ceux-ci. Il ne pouvait qu’espérer le meilleur pour tous mais savait bien l’impossibilité que cela représenterait. Se reconcentrant il se lança d’un pas plus convaincu dans les couloirs de ce château. Enfin il essaya, quelques pas à peine et un membre de la cour, cheveux châtain clair et sobre tenue noir ornée pour l’extravagance nécessaire aux petites querelles stérile de liseré dorée l’alpagua.

« ohoh monseigneur est sur le point de rencontrer ses suivants. Lança ce dernier narquois »

le vieil homme passa son chemin dans un premier temps comme pour refuser l’interaction, puis se décida a l’accepter non sans toiser du regard le grossier personnage

«  ce ne sont point mes suivant monseigneur je vous aurais cru plus à cheval sur les étiquettes, je ne saurais que trop vous conseillez de vous rafraîchir la mémoire auprès d’autres savants, mon temps aujourd’hui est des plus précieux »

Sans même écouter la réponse de ce personnage connu pour sa médisance le vieil homme prit le chemin des écuries. Les pauvres gens arrivés hier n’avait à ce qu’il avait entendu pas étés annoncé et ainsi hébergé au mieux de ce que l’urgence put offrir. Arrivant à eux il vit la première des choses qu’il ne souhaitait pas voir.

Un gamin parmi les autres, un peu plus frêle voyait son froc être balancé d’un bout a l’autre de l’espace de stockage de foin qui avait servi au sommeil de la veille. Le vieil homme resta choqué un bref instant de déjà voir ces choses. Il avait espéré un peu de répit avant d’avoir à gérer ce genre de situation. Prenant ses responsabilités il harangua le groupe.

« allons donc. Tonna-t-il. Même pas encore pleinement installé et déjà suffisamment a l’aise pour manquer aux règles élémentaires du savoir vivre. Il semble que certains ici ne méritaient même pas la paille qui fut votre l’espace d’une nuit. Qu’on rende a ce pauvre garçon son froc. »

attendant patiemment le regard noir que les choses entrent dans l’ordre il observa l’un des apprentis tenter avant de rendre le froc de passer un bout de paille à l’intérieur.

« cela suffit, il est inacceptable de faire preuve d’autant de puérilité. Toi là avec le froc en main tu viens avec moi. Peut-être qu’une journée aux cuisines te remettra les idées en place. Ils manquent toujours de monde pour les épluchures. Vous autres présentez-vous aux dites cuisines demandez à recevoir un repas au nom de Dirwondil et que je n’entende pas le moindre bruit de couloir sur votre comportement »

Le vieil homme était furieux. Le contraste entre ses attentes et la mise devant le fait accompli le rendait encore plus colérique. Comment ces jeunes gens pouvait-il si vite s’adonner a de telles humiliations, a des sournoiseries puériles qui n’apportent pourtant que si peu ?

Arrivant dans les cuisines par l’entrée de services il avisa la pièce du regard lui permettant de repérer le cuistot. Un homme aux cheveux aussi roux que gras et aux larges épaules

« Bien le bonjour, cuisinier. Je t’apporte un équipier pour la journée. Son comportement vis-à-vis de ses camarades me laissent à penser qu’une petite journée loin des bancs de classes lui ferait le plus grand bien

– Ahahah ça tombe si bien, on a un chargement qui vient de tomber aujourd’hui. il suivait les petiots avec un peu de retard. Il va nous être bien utile pour l’inventaire ton gars. Allez viens voir par ici on va pas avoir le temps de souffler aujourd’hui je peux te l’assurer »

Le vieil homme, un sourire en coin en voyant le cuistot charger les bras du jeune dès les premières secondes tourna les talons et prit la porte communiquant entre cuisine et cantine. Là il vit le petit groupe à nouveau s’être choisi un bouc émissaire, un autre gamin dont on réclamait quelques impensables faveurs pour retrouver sa miche de pain. S’approchant subrepticement du groupe le vieil homme prit la miche en main et la retira violemment de celle de l’élève

« oh cela suffit. Avec moi vous n’allez pas vous en tirez ainsi. Le savoir vivre et la courtoisie élémentaire sont des choses essentielles en société. Vous allez l’apprendre à vos dépens. Sachez que je ne ferais aucun cas de vos petits égos fragiles de prépubères insolents. Ainsi vous êtes prié de vous présentes aux cuisines pour aller aider votre camarade de mauvaise compagnie »

joignant le geste a la parole le vieil homme indiqua d’une main la porte de service et de l’autre ceux du groupe d’apprentis qui était prié de ne pas s’user le fond de culotte sur les bancs de l’école pour la journée, l’un des élèves tenta d’argumenter qu’il n’avait pas mangé mais le regard du vieil homme fut tel qu’aucun ne tenta de continuer cette discussion.

« je suis vraiment navrée d’avoir à m’introduire ainsi messieurs. Je sais à quel point les groupes de jeunes masculins peuvent être impitoyables et je me refuse à laisser ces actions se dérouler sous mes yeux. Avec l’age les gens se calment mais en attendant il est justement du devoir des plus vieux de canaliser la fougue des plus têtus. Je vous souhaite à vous qui avez le minimum d’éducation nécessaire pour manger un excellent repas et je vous attends dans ma salle dès que vous êtes prêt. Demandez à un quelconque majordome il saura vous guidez, n’ayez d’ailleurs pas peur de faire appel a leurs services ils sont ici pour ça

-merci monsieur. Répondit le groupe avec entrain »

Arrivant dans sa salle de classe, un cabanon grand luxe au milieu des plaines qui entoure le château, le vieil homme se posa sur la chaise installée près de son bureau. Le regard rêveur au travers de la large fenêtre, merveille d’ébénisterie, que cette pièce solitaire comportait il se remémorait les noms et les visages qu’il aurait au plus vite besoin d’apprendre. Au moins ce premier jour serait un bon entrainement. Du fait de la taille réduite par le manque d’éducation de certains il pourrait sans souci faire un apprentissage en deux temps.

5

neige

28 avril 2024

bonjour c’est l’evo japan,l’un des plus gros tounoi mondiaux de jeux de combat. je suis complètement claqué a vouloir regarder des streams long de plusieurs heures aux horaires japonaises du coup au lieu de faire du texte j’ai bidouillé dans krita pour vous proposer ce dessin digne d’un enfant de 5 ans

au plaisir de vous offrir de quoi ravir vos yeux de mes compétences de pur néophyte sans le moindre matériel de production graphique

21

bar a mix

22 avril 2024

Seul dans un bar, dans le coin sombre un type observait la salle du regard. La salle était un beau cercle en bois de grande qualité avec des alcôves au sol et a l’étage. Le barman se demandait ce que ce gars voulait depuis son bar a centre de la pièce sous un assemblage complexe de lumière aux prismes multicolores. Le bar avait cette incroyable ambiance chaleureuse de ce fait mais le regard de ce type capuche enfoncé jouant maniaquement avec un objet réfléchissant tuait celle-ci pour le patron des lieux. Il espérait tout du moins que ce n’était pas un couteau, il avait la flemme de gérer une bagarre d’autant plus qu’avec des armes ça rameute les flics. Et si les flics débarquent c’est une soirée terminée et des clients refroidis. Son affaire marchait bien le dernier truc dont il avait besoin c’était d’un gars qui collait une sale réputation pour un fait divers et que les journaux enveniment tout ça pour une belle couverture qui ferait vendre.

Soucieux et toujours le type d’un œil il servait ses clients, il était très fier de son armoire d’exposition cylindrique. Un cadeau d’un ami, pas vraiment noir mais un bois tout de même assez sombre avec des reflets noisette le tout minutieusement poncé et poli. Il aimait beaucoup ce côté sombre juste sous les flashs de la complexe construction lumineuse de la pièce. Attrapant avec la célérité de l’homme expérimenté les flacons il faisait la causette aux clients presque sans faire attention a ses cocktails, la force de l’habitude. Mais ce gars dans le fond continuait à le tourmenter par sa seule présence et il ne semblait attendre personne toujours solitaire dans son alcôve sombre près de l’entrée. Oh il s’en passait des choses dans cette alcove. La bougie qui s’y trouvait était facilement extinguible par les passants et assez profonde pour y faire des galipettes a la sauvette ou pour des discussions ou l’on voudrait pouvoir sortir rapidement du fait de la tension des sujets abordés. Mais que ce gars mystérieux avec son objet soit là à le triturer dans un espace sombre et proche de la sortie faisait passer de multiples scénarios dans la tête de ce pauvre barman.

à l’approche de l’heure de pointe, quand le soleil dans un dernier effort couvre le monde d’une couleur dorée son associé arriva pour tenir la cadence du service. Le gars était toujours là et triturait toujours son truc renvoyant les flashs intermittents vers le bar au centre. Profitant de ce petit moment de flottement ou le coup de feu n’a pas démarré laissant le deux largement désœuvrés avant le pic d’activité le barman tenta une approche, il avait besoin de se sortir ça de la tête avant de se lancer dans la course effrénée.

Mélangeant deux trois ingrédients il choisit un cocktail apprécié des clients les plus stressés, quelques amuse-gueule et approcha du gars.

« voila un moment que vous êtes ici, vous devez commencer a vous sentir mal, tenez c’est la maison qui offre je me sentirais mal de ne pas prendre soin des gens dans un lieu d’hospitalité. Vous attendez quelqu’un ? Tenta-t-il

-uep, un client qu’aurait dû se pointer, on avait rendez-vous dans le coin mais semble qu’il m’ait fait faux bon ce con. Z’avez pas vu passez un gars blond chapeau large manteau noir des fois ? Fallait qu’il me file un truc des plus cruciaux je suis dans une merde si je le choppe pas z’avez pas idée. Eh et merci pour la graille tenez je vais pas vous laissez sans rien non plus. » le type lâcha quelques piécettes sur la table, loin de ce que le barman aurait demandé en temps normal mais le geste détendit le barman

-des types dans le genre on en croise pas mal dans le coin, c’est une tenue appréciée des personnes les plus nomades, je pourrais pas vous dire si c’est bien votre gars que j’ai vu, mais j’en ai vu quelques-uns passer dans la rue cette après midi, je serais vous je tenterais de voir dans les auberges pas loin du port, ça grouille toujours de types qu’apprécie l’efficacité et la discrétion par là-bas assura le barman espérant secrètement qu’une telle info pousserait le type à quitter son établissement sans trop forcer, histoire de se rassurer définitivement

-merci du tuyau mon poto, j’avale votre cadeau et je vais voir les marineau. Lacha le type avec un air tendu, le stress lisible sur ce visage qui tentait un sourire.

Le barman put retourner a son poste et informer son acolyte de sa petite session de stress de l’après-midi. La suite du service fut des plus actives mais a la fin le barman remarqua un petit colis bien planqué dans l’alcove. De bien belles pièces qui valait peut-être a elle seule le bâtiment entier. Et une lettre « merci pour tout mon pote, je me préparais a faire une connerie mais votre hospitalité m’a remis a l’aise je vous dois beaucoup, j’espère que ca suffira ». le barman hallucinait tant de pièce ça en faisait des soirées à mixer des cocktails. Il n’avait aucune notion de ce qu’il avait entre les mains, ni de qui pouvait bien être ce type, mais il était fort heureux de voir que demain son bar serait effectivement en une des journaux et pas pour de mauvaises raisons.

14

cyberpunk

15 avril 2024

Un matin, l’odeur de clope plein les vêtements récupérés la veille chez un contact, dans cette ruelle sombre que le soleil n’a pas encore éclairé de sa présence, Ahrima est la rasant les murs elle file vers son point de rdv. Elle a chaud parce que sous les vêtements se trouve la tenue de monitoring. Elle arrive devant le lieu donné. Une battisse en ruine sous une des artères les plus passantes de la métropole. Ca pue la pisse de chien et rien ne donne envie de s’avancer plus loin. Elle guette les environs. Aucun guetteur, rien. Elle ne comprend pas ce qu’elle peut bien faire dans un tel lieu. C’est le lieu du tuyau qu’elle a choppé au bar hier, reste a en comprendre l’intérêt visiblement.

D’un pas vif elle se pose dans une ombre urbaine. De là elle ferme les yeux, se dévoile alors une autre version des faits ses implants retrace la zone non selon la manière dont la lumière se réfléchit mais selon le tracé qu’en font les réseaux de communication. Après quelques secondes elle repère les plus sécurisés et lance un programme de décryptage. En attendant elle fouine les logs les moins sécurisés. Rien de bien passionnant. La zone ne sert que de transfert les infos qu’elle trouve sont pour la plupart en transit pour d’autre point de l’intranet urbain certaines plus rares sont venu de l’extranet mondiale, quelques courageux semblent braver les interdits gouvernementaux, si ces données n’étaient pas des données de groupes racistes maquillées en vidéo de p*rn elle aurait pu se sentir fière de voir que d’autre cherchait à damer le pion du gouvernement mais a quoi bon si c’est pour être plus con qu’eux.

Le temps d’observer ces quelques données son databroker avait percé les minces défenses des quelques réseaux sécurisés du coin. Là elle comprit le tuyau et rouvrit les yeux aussi sec, elle devait filer, les dossiers parcourus indiquait qu’un gang du coin était en train de passer du proxénétisme au trafic d’organes et que cette baraque était certainement le lieu qui alimentait cette transition dans les affaires. mais une chose la titillait

Refermant les yeux le temps d’un battement de cils elle repéra quatre signatures téléphoniques 2 dans la rue venant vers la maison et sa cachette et deux déjà dans la baraque. Elle rouvrit les yeux pour repérer les deux arrivants, se maudissant d’avoir été cherché des infos si loin dans les canaux sans faire de vérifs de base. Les deux gars était des marmules, proche des deux mètres, avec les tatouages fluos correspondant effectivement aux infos trouvées dans le coin. L’un des deux portait une batte cloutée, des fois l’efficacité est dans la simplicité, l’autre ne montrait pas d’armes. Mais son signal a lui était pas un gsm tout pourri elle avait remarqué une signature cryptée haute qualité, et le blazer qu’il portait était aussi de bonne qualité. Ce genre de gars se baladent a mains nu parce qu’ils ont des scies dans le coude, elle était déjà passé a peu d’en faire les frais plus jeunes.

Les deux balourds passèrent devant elle, Ahrima les sens en éveil les implants bioélec tous éteint pour un maximum de furtivité les entendit passer

« ouais, fait chier on a laissé passer un mouchard, un travail local qu’a bavé le lunneté, on devrait le trouver physiquement sans trop de souci

-font vraiment chier ces intellos, j’en peux plus moi de leurs farces et attrapes faut toujours que ça nous retombe dessus. En plus mon radar scanne rien je suis sur que le gars qui me l’a installé m’a filé de la camelote, je repère jamais rien avec ce soi-disant scx-2rx-r censé être le nec plus ultra »

Elle avait bien fait de désactiver ses implants, mais elle ne put s’empêcher de sourire, un vrai scanner de cette qualité l’aurait repéré avant même qu’elle ne pose un pied sur leurs territoires. Ces trucs repèrent les signatures les plus cryptées en l’espace de femtosecondes et peuvent même être équipés de contre-mesures de brouillage préventif. Elle serait déjà morte si c’était le cas

les deux gars passèrent devant sa petite cachette, et ne semblèrent pas la voir, attendant que ses oreilles lui confirment la fin de tout bruit elle détala par là d’où elle était venue. Elle ne savait pas trop quoi faire de ces données mais sûrement qu’un autre gang serait ravi de pouvoir les médiatiser en échange de quelques sous, ça lui ferait de quoi dormir en lieu sûr pour quelques nuits.

7

passe de verre

7 avril 2024

Ils étaient dans la salle d’entraînement, les armes en verre sur le présentoir.

Kalik empoigna l’une d’elle, verte et translucide avec une poignée rudimentaire en bois. Son apprenti, Jigen s’empara de l’autre version de celle-ci.

Le présentoir était appuyé sur le mur rond de la salle d’entraînement dont le centre était occupé par un terrain de terre battu, les deux hommes s’avancèrent sur celui-ci et prirent des poses martiales adaptés ou au plus proche dans le cas de Jigen.

« non Jigen pas comme ça le pied je te l’ai dit 100 fois, ta cheville est trop avancée tu n’auras pas autant de force que tu le souhaites »

Grognon celui-ci repositionna plus habilement ses appuis aux sols. Une fois installé ces derniers démarrèrent leurs passes d’arme habituels le soleil qui pulsait depuis le toit ouvert de la pièce magnifiait le tout, les armes de verre reflétant celui-ci directement sur les murs dans une chorégraphie solaire des plus impressionnantes.

Les heures passaient dans la salle de bataille et le soleil continuant sa course ne semblait jamais dessiner deux fois le même dessin aux murs.

« quel est donc l’intérêt de tels armes Kalik ? Lanca Jigen les yeux mis clos

-qu’entend tu par la ? S’enquit kalik

-pourquoi du verre ? Précisa son apprenti

-c’est une méthode d’apprentissage comme une autre, en ayant ces armes extrêmement dérangeantes a l’œil tu t’habitues à prendre appui sur d’autre sens, comme l’ouïe pour repérer ton adversaire faisant de toi un adversaire plus redoutable a combattre une fois une arme de métal entre les mains. Récita doctement son professeur

-mais c’est douloureux ces trucs pourquoi ne pas se limiter aux bois ? S’emporta le moins formé

-et passer pour un néophyte ? Enfin Jigen tu as passé l’age de faire avec de simples jouets il serait ridicule de s’y limiter

-ridicule, ridicule au moins mes yeux ne souffre pas avec du bois.

– sauf la fois ou tu as passé la journée à pleurer après qu’un copeau t’ai pris par surprise . Relança son professeur moqueur »

le temps passait et le duo se concentrait un peu plus à l’approche d’exercices plus complexes et demandeurs

a l’approche de la tombée de la nuit, une femme entra dans la salle, débonnaire et vêtue d’un tablier aux multiples taches de graisse elle alpagua les deux

« allez ça suffit de se faire du mal avec vos jouets d’adulte, il est temps de se faire plaisir. Lanca t’elle

-ah non, tu vas pas venir maintenant alors que le petit fait des progrès…

-ah si si si, les progrès c’est bien mais c’est mieux le ventre plein, posez-moi ces saletés de coupe sifflards démesurés et suivez-moi a la cuisine, vous êtes enfermé ici depuis les premières lueurs faut pas abuser, vous n’avez pas vu le moindre rayon du dehors, et non votre puits la il compte pas regardez les bords de la pièce, c’est plus sombre que dans un four.

Jigen, tout essoufflé ne se fit pas prier pour filer entre les doigts de son instituteur, sortant avec une vitesse insoupçonnable de la pièce.

« ah bah, la voila le petit il a le sens des priorités

-le sens des priorités… répéta le maitre en sifflant reposant son arme au présentoir avec un air réfractaire. »

49

jim train

17 mars 2024

« tchou tchou »

Le bruit de la locomotive rythmait celui des roues appuyé sur le rail. Jim le dos appuyé sur le support des tuiles couvrant l’arrêt du quai profitait du soleil mi-haut en voyant arriver cette mécanique si efficace.

Le train arriva en gare dans le fracas de métal habituel Jim ne comptait plus le nombre de fois ou il avait pu observer ce spectacle et pourtant il ne s’en lassait jamais. Ce petit frisson de l’inconnu en voyant cette énorme objet débarquer de nouvelle personne semblait ne jamais pouvoir épuiser son attention. De même que le fonctionnement de celui-ci.

« -oh la monsieur » lança un homme a jim. À sa tenue pratique et couverte de suie Jim savait très bien qui il était.

« bonjour, moi c’est Jim, je suppose que vous êtes le capitaine. Vous trouverez le comptoir à charbon en passant la porte, attention c’pendant on a eu du mal à se fournir. De bandits sur la route vers la mine. Si vous le pouvez je paierais pas ici.

-oh merde, Sully ! Combien on a pour le trajet ? Lança le capitaine

-200$ chef !et pour tout le trajet. On est vraiment limite Répondit une voix

-et les réserves ?! Relança le capitaine en direction de la cabine

-a sec chef, on a plus rien si on veut bouger notre engin on va devoir en trouver ici ! Lui répondit-on

-oh c’est pas possible. La prochaine station est a combien d’ici ? S’enquit le capitaine auprès de Jim

-le coin est désert on est là qu’ pour la mine ici, faut une bonne journée de cheval pour se trouver un aut’ coin ou se poser.

-avec ça on doit pouvoir se démerder avec notre train les distances en cheval sont courtes avec des chevaux moteurs. Lanca le capitaine narquois

-je vous le souhaite. Lacha jim. Le comptoir du coin fait des sales prix à cause de ces bandits si vous pouvez tenir jusqu’au prochain arrêt je serais vous je tenterais même pas le négoce. C’est que les gars du commerce son tendu avec ces histoires. Zont peur pour leur paye et le repas des gamins qu’vient derrière.

-ah les gamins, Hâte de revoir les miens. Lanca le capitaine retirant son béret dévoilant une coiffure courte et grisonnante. Bon allez je vais aller voir si je peux faire l’affaire du siècle, mais j’ai peur de revenir bredouille. Fit-il dans un sourire amical

Se retournant il brailla trois trucs a son équipage et se dirigea vers la porte du comptoir à charbon proche du quai. Jim le perdit rapidement de vue, attrapé par une dame d’une certaine stature. Beaux vêtements, un corset tenant certainement sa taille et des cosmétiques plein le visage

« je vous ai entendu discuter. On va rester bloqué ? Mon mari est au bout de la ligne et je dois aller urgemment le rejoindre. Expliqua-t-elle paniqué

-ah ça m’dame ça dépend des talents commerciaux de votre cap’taine. Moi je peux rien pour ça, je suis juste payé à vérifier que les trains arrivent et repartent et à coller un p’tit coup de balai dans les coins qu’la poussière aime bien. S’vous le souhaitez on a un saloon pas loin. Vend des chambres pour pas bien cher, déjà essayé quand j’ai débarqué. C’est prop’ et les murs ont pas d’oreilles, en plus c’est là qu’toute la gare va se détend’ si le train part vous pourrez pas rater l’info

-je vous remercie. Répondit la dame gobant ses mots sous l’effet du stress »

Jim s’approcha de la locomotive n’ayant pas vu l’équipage débarquer et cria pour se faire entendre

« -b’soin d’aide là-dedans ?

-non on est bon, quelqu’ coup de clé a molettes pour régler la fougue de la machine rien de grave ! Lui répondit-t-on »

Satisfait de son tour d’inspection Jim s’écarta du quai en direction de sa petite cabane sous le toit suspendu de la gare. Dans le petit carnet de la compagnie il notait que le train était bien la cochant la case. Comme à chaque fois il se répéta ce qu’il aurait aimé griffonner comme info supplémentaire, le tout afin de pouvoir le dicter au gars a la plume dans le saloon qui griffonnait ce que Jim lui disait tous les soirs.

En cochant la case Jim observa tout de même que le prochain train était dans un bon moment. Caché dans sa cabane au fond de la gare celui-ci mit a profit l’obscurité pour se lover dans les bras de morphée

42

chloé fantasmée

10 mars 2024

Un tintement. Chloé se réveilla. Elle avait du mal à identifier le lieu ou elle se trouvait. Un tintement à nouveau. Cette fois elle perçut ce dont il s’agissait, une goutte tombait sur un métal. Tintement. Chloé était allongée dans un espace spartiate, le lit était un futon peu épais et les murs nus. Tintement. Chloé était de plus en plus agacée par ce bruit, se levant elle observa les environs. Sur le sol un objet inconnu, les gouttes s’étant accumulé autour.

Chloé s’avança vers l’objet, approchant dans la pénombre de cette salle éclairée par des craquelures d’où passaient les gouttes elle prit peur. L’objet métallique était loin d’être anodin mais Chloé refusait l’idée même de cette forme. Rassemblant son courage elle avança sa main vers l’objet, l’étudiant du toucher elle ne put qu’accepter le constat. Un couteau. Que faisait-t-il la ?

Chloé se recula paniqué. Que faisait-elle ici ? Où était passé son lit douillet ? Son logement ? La panique montait. Elle sentait son corps se tendre et la pression monter dans ses muscles grimpant du bas du dos vers la tête comme un coup de vent glacial. Refusant de perdre le peu de contrôle sur sa situation elle prit de grandes respirations, ample mais lente et maîtrisée. Elle ne savait pas ou elle était elle devait au moins résister à perdre le contrôle de qui elle était.

Quelques minutes passèrent et Chloé reprenait pied. Après ces quelques intenses minutes de stress elle devait accepter que quelques choses s’étaient passé. Elle agrippa le couteau et le rangea comme elle put a sa taille, fort heureusement son pantalon tenait par une ceinture, le fourreau improvisé était inconfortable mais fonctionnel.

À présent armée de son couteau et de son courage. Elle entreprit d’étudier les craquelures du toit qui alimentait la pièce en lumière. Passant son couteau dans l’un d’eux elle ne put qu’accepter que leurs tailles étaient minuscules. Jamais elle ne pourrait passer par la. Au moins ces craquelures apportaient eau et lumière.

Il ne lui restait alors plus qu’une option. La porte dans la partie la plus sombre de la pièce. Approchant avec prudence elle plissa les yeux pour voir cette porte avec difficulté. À son grand désarroi celle-ci n’avait aucune poignée visible. Désespéré Chloé dut à nouveau faire face à une nouvelle hausse de stress. À genou devant la porte elle concentra à nouveau sa concentration sur sa respiration. L’anxiété ne gagnerait pas, elle ne pouvait pas se le permettre, pas dans un tel endroit.

Après ce qui sembla une éternité de discipline Chloé se lança a l’étude de la porte. Rien, une barrière de métal gris dans un espace terriblement sombre. Agacée elle tenta ce qu’elle put avec ce qu’elle avait. Empoignant son couteau elle tenta de faufiler la lame entre la porte et le mur. Elle vit la fine lame se glisser dans l’interstice avec soulagement. Tâtonnant sans rien voir dans cet espace confiné elle finit par trouver un loquet à faire jouer. Triturant ce dernier elle finit par le faire sauter.

La porte s’ouvrit sur une vision terrible. Rien, pas une lumière ne filtrait de l’autre côté de la porte. Chloé était prise dans un piège de ténèbres que rien ne semblait pouvoir percer. À nouveau celle-ci dû prendre sur elle pour contenir son anxiété.

Retournant dans cette étrange pièce elle farfouilla ce qu’elle pouvait. Tentant de retourner le futon, seul meuble de la pièce. Mais rien seul existait dans cette pièce les craquelures, Le futon et le couteau.

Sentant a nouveau l’anxiété monter elle tenta de se maîtriser mais cette fois rien n’y fit dans sa cage thoracique se forma un cri qui remonta sa trachée et… rien.

Soudain Chloé se redressa. En nage, dans le noir complet. Sa main dans un réflexe de panique fila vers là ou devrait se trouver une lampe de chevet. Lorsque ses doigts entrèrent en contact avec les boules décorant la tresse de la lampe elle fut envahi d’une intense chaleur. Tirant dessus pour s’en assurer elle vit la lumière irradier la pièce qu’elle connaissait si bien.

Cette pièce horrible qui lui avait valu cette nuit mouvementée ne semblait finalement être qu’un mauvais rêve

35

OSKOUR

4 mars 2024

OH MERDE J4AI OUBLI2 AVEC SPEEDONS MAIS HEUREUSEMENT QUE LE THÈME C4EST HURLEMENT DE TOUTE FAÇON MON ID2E ÉTAIT D4JA D42CRIRE UN TEXTE EN CAPSLOCK PUISQUE C4EST COMME CA QU4ON HURLE SUR INTERNET ; J4ESPERE QUE VOUS AVEZ AIM2 L3EVENEMENT AUTANT QUE MOI FAITES PAS GAFFE A L4HEURE LA S2RIE DE PUBLICATION EST BIEN 2VIDEMMENT MAINTENU IL N4EST PAS DU TOUT 0H35 LE LUNDI QUAND JE POSTE VOUS N4AVEZ AUCUNE PREUVE C4EST FAUX /°°°°°°°°°°°°

28

folimmobilier

26 février 2024

sur ce thème j’avais peur de m’engager dans un sujet aussi profond et sensible et heuresement la définition du cnrtl m’a donné un moyen de botter en touche. un ancien usae du mot correspond a une maison de plaisance donc voila pour vous un petit texte sur une folie 🙂

Jean yves se baladait. Sous ses yeux le versant de la montagne qu’il avait gravi en contrebas sa petite folie. La faim se faisant sentir il entreprit le chemin inverse.

Le soleil arrivait au plus haut, s’il se dépêchait il pourrait en profiter pour son repas. Le sentier en pente légère et bien tracé sur le versant lui évitait d’avoir à penser a son itinéraire son esprit vagabondait pensant a la retraite qui approchait et au temps qu’il pourrait alors définitivement passer ici. Tandis qu’il s’aventurait dans ses pensées la pression du professionnel revenait et il préféra s’arrêter la. Il était dans un cadre magnifique en pleine activité vivifiante pourquoi repenser a ces périodes mortifères ?

Il arrivait sur le pas de la porte et profita une fois encore de l’espace incroyable. la petite maison était installé sur tréteau dans la pente montagnarde. Pour pallier a ce petit désagrément une terrasse de bois courait tout autour de la partie suspendu de celle-ci.

Sur la terrasse sa femme Yvette lisait les infos. Elle sortit les yeux du papier et jugea son mari du regard.

« alors la terre des ours ? Lança-t-elle moqueuse

Le terrain est incroyable. Les paysages sont à couper le souffle, mais j’ai l’estomac comme un vallon maintenant ça creuse tout ça. Lança-t-il feignant d’ignorer la moquerie de sa femme »

entrant dans la maison il se dirigea vers la petite kitchenette de la folie, ouvrit le frigo et se prépara à manger, quelques minutes plus tard il s’annonça sur la terrasse et débarqua avec la table et la chaise pliante installant le déjeuner pour lui et sa compagne

sur la table un bol de riz cantonais avec des pâtes

« on avait pas de riz alors j’ai pris les féculents disponibles, j’espère que ma princesse n’en sera pas indisposé. Annonça-t-il rendant le regard moqueur qu’il avait reçu plus tôt

J’espère que mon estomac saura me faire gré de ce terrible écart. Répondit-elle »

le repas terminé madame reprit son transat et monsieur installa le sien a coté.

« ah, quel bel endroit, je ne peux qu’espérer que tu obtienne toi aussi ta retraite au plus tôt, la ville et son fourmillement sont incroyable pour les personnes actives mais pour nous le calme de la montagne sera bien plus adapté. Cette année de retraite m’en a convaincu. Lacha t’elle

-allez ma chérie, encore six petit mois et cette petite folie sera notre nouveau lieu de vie »

21

glitch mirroir

18 février 2024

Gachette impérialeLégende hors du monde banalImprègne toi de mon nomTutoie les cieux des démonsCaresse le reve des dieux ailésHéraut du pouvoir, domine de ta puissance zélée Homme dont peu connaissent le sonCriblant d’acier le coeur d’adverses championsTouchant du doigt le transcendantalImprégné de compétences illégalesLion des terres urbanisésGardant pour espoir un monde civilisé

14

attention c’est chaud

11 février 2024

cette semaine je propose (pas du tout dans la panique) une image faite sous krita représentant un seau de métal fondu se déversant hors champ l’ayant fait avec une résolution originale de 112*112 la mise a l’échelle a pu être cruelle