Vie lente
en prenant de l’ampleur
grandit une plante
envoyant vers le ciel ses fleurs
tronc en progression abondante
arbre qui croit avec ardeur
l’été s’annonce enchanteur
Vie lente
en prenant de l’ampleur
grandit une plante
envoyant vers le ciel ses fleurs
tronc en progression abondante
arbre qui croit avec ardeur
l’été s’annonce enchanteur
Un soir de printemps, Yann préparait sa soirée. Il avait été prévenu à l’improviste de celle-ci par ses potes qui débarquerait sous peu. Le type était débordé. Habituellement il se faisait pas à manger, uber c’est pratique. Mais pour les potes faut faire l’effort du coup il avait préparé un truc à la va-vite. Une quiche avec ce qu’il avait dans le frigo et profitait du temps de cuisson pour ranger ce qu’il pouvait.
Il était débordé par la surprise mais bon un vendredi il aurait pu s’en douter. Puis coup de bol il avait pris son vendredi pour se faire un petit week-end de trois jours, probablement que l’info a fuité quelque part.
Fonçant de ci de la pour avancer il finit par percevoir un salon acceptable non pour un célibataire, mais pour un groupe de gens pile pour entendre la sonnette. Pas de bol il était pas habillé
il déverrouilla la porte et lâcha un
« salut, installez vous j’arrive. » avant de filer dans sa chambre pour enfiler quelque chose de plus présentable
en descendant les escaliers qui donnait sur le salon il vit que les gens avait pris leurs aises sans difficulté et attrapa une chaise pour les rejoindre
« j’arrive toujours pas a croire que t’habite dans un tel manoir et seul en plus. Lâcha un de ses potes
-un coup de chance, la baraque avait des travaux a faire j’ai pas tout compris mais çà faisait flipper les promoteurs qui voulait s’en débarrasser pour que dalle. Le vrai prix de cette baraque était a des années lumières de ce que j’ai payé. Réagit Yann amusé que le sujet ne sortent pas de leur tête.
-ouais mais quand même quoi, si c’était pas paumé dans les champs je t’aurais demandé ce que c’était le loyer pour une chambre.
-c’est sur que c’est tellement paumé que ton loyer actuel passerait en essence et assurance. Bon sinon un petit jeu la ? Lança Yann pour changer le sujet en démarrant la télé et la console. »
la soirée avança chacun grignotant ce que les invités avait apporté en faisant tourner les manettes pour jouer a tour de rôle. Quand soudain une mauvaise odeur se fit sentir. Du genre fumée et cramée
« oh merde la quiche. S’exclama Yann »
se ruant vers la cuisine adjacente il ouvrit le four pour découvrir une quiche pas encore totalement perdu amis définitivement impacté par la cuisson imposé. Sous la pression de l’adrénaline il pianota pour arrêter le four, attrapa distraitement un torchon pour limiter la chaleur et prit dans la tourte. Manque de chance la prise distraite dans le torchon bien épais fit glisser le plat des mains de Yann et la quiche finit retourné sur le sol de la cuisine
« fait chier. Siffla t’il entre ses dent. Bon les gars on a plus de plat principal je crois bien. La quiche vient de faire un bisou au sol.
-ah bah super, eh coup de bol il est encore tôt, doit y avoir des trucs encore ouvert dans le bourg du patelin non ? Lança un des convives
-ouais y a une pizzeria un peu sympa mais vu le nombre qu’on est je vais aller les chercher du coup.répondit Yann dépité empoignant les clés de sa voiture. Je revient faites pas les cons
-t’inquiète on a des rivalités a assouvir sur fifa on bouge pas du canap. Lui répondit t’on »
Un beau jour d’hiver par la fenêtre un homme savamment habillé observait distraitement la cour du château ou il se trouvait. Pas un nuage a l’horizon et aucun vent vicieux à esquiver. Un moment parfait pour profiter de la vue sur les environs par-delà la cour et évacuer les odeurs accumulées dans la pièce. L’homme était heureux et prenait un grand plaisir a ce moment de joie si simple.
Il observait çà et là les paysans par-delà la grande muraille vaquer a leurs occupations dont il ne comprenait que maladroitement les procédés et objectifs, chaque jour il se disait prêt a s’intéresser plus a la chose et chaque jour il avait plus de paperasse a produire et trier. Son père forgeron lui avait trouvé une place de choix dans ce château en lui trouvant un maître capable d’enseigner l’écriture. Mais de ce fait notre homme gardait en lui cette frustration de ne jamais rien sentir d’autre que la colle et le papier.
Gardant la fenêtre ouverte et préférant rajouter une couche de vêtements afin de conserver le bruit de l’activité au-dehors il se replongea dans les documents de la journée. Tracé de ronde à mettre à jour, résumé d’émissaires, plan en tout genre, budget… il était fort las de tout ceci. Sans compter son opposition a certaines des choses qu’il lisait. Les dépenses et achats qu’effectuait l’apothicaire du château lui hérissait le poil à chaque fois qu’elle finissait sur son bureau. C’était bien loin du reste des demandes de dépenses et chaque fois une chose a minima dérangeante pour ne pas dire purement glauque figurait dans la liste.
Prenant dans un nouveau papier du vrac qu’il gardait comme « à trier » il tira justement une demande de l’apothicaire. Encore une fois la demande portait sur divers morceaux de cadavre d’animaux à quémander a la hutte de chasseurs au sein du village. Pourquoi diable l’apothicaire nécessitait-t-il tant de cadavres ? Est-ce là un genre de fin gourmet instrumentalisant sa position ?
À contre-cœur notre secrétaire valida la demande, sans pour autant la ranger. Chaque fois que celui-ci tentait d’entraver les méthodes et demandes dépravé de l’apothicaire le prince volait au secours de ce dernier et le secrétaire finissait avec de nouveaux ennuis en plus de sa pile. Alors il cherchait d’autres stratégies. Sa préférée étant de ne pas s’intéresser aux demandes de l’apothicaire tant qu’autre chose requérait son attention. Pas de rangement pas de paiement. Le secrétaire n’avait pas trente-six méthodes d’action. A minima celle-ci était invisible et efficace à court terme. Ah le plaisir de rire sous cape en voyant l’apothicaire se plaindre de difficultés d’approvisionnement à cause d’un papier validé depuis trois semaines mais simplement pas rangé a l’endroit prévu bloquant la transaction.
Le secrétaire satisfait de sa petite action continua à réduire la taille de son fatras de demandes. Et vers la fin de l’après-midi lorsque le soleil se mit à rougeoyer il passa à nouveau une tête par la fenêtre pour profiter de la vie au-dehors.
À nouveau il observa avec bonheur les actions de chacun.
Soudain. Un bruit se fit entendre. Anormal et violent. Une pierre sur un morceau de métal lui fit dire ses souvenirs de la forge de son père. Notre secrétaire balaya la zone de vue. Et ne vit rien. Par précaution il fila à sa porte et la verrouilla avant de revenir observer cette cour. Qu’était ce donc ?
Repassant la tête par la fenêtre, cette fois avec la vivacité du stress. Il chercha une quelconque explication a tout ceci. Et le comportement au sein de la cour du château lui donnait raison d’observer anxieusement. En bas tout ce petit monde s’observait avec incompréhension et certains s’approchèrent du lieu du bruit. Habituellement un poste de garde assez banal pour rediriger les gens vers la cour et qu’il n’entre pas dans le château.
L’un d’eux, que le secrétaire crut au tablier reconnaître comme un autre forgeron s’approchait avec une arme improvisée. Soudain une chose le happa comme un fluide noir vivace qui l’enveloppa et le fit disparaître dans les ombres de cette porte mal éclairé.
Le secrétaire s’affola espérant comprendre. L’apothicaire avait-t-il dépassé toute limites ?
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elle avançait tranquillement dans la rue, se remémorant le briefing. elle revoyait le visage du boss qui lui filait le gadget pour sa mission toujours avec ce ton enjoué de gamin sénile fasciné par la technologie.
« ceci est donc votre vernis a ongles enregisteur. une vapeur incroyable qui se colle a vos ongles,on croirait une simple couche de couleur mais en vérité ca fait taser micro et ca traque vos fonctions vitales parce qu’on arrete pas le progrès. ce a quoi je vous ajoute le classique micro casque auriculaire pour discuter avec le qg selon les déformations de votre oreille. une merveille de biomécanique ce bidule »
elle s’amusait de voir de tels gadgets déployés pour tuer le temps. continuant sa balade elle arriva sur les lieux de sa mission. une baraque classique en bordure de route pavillonnaire. probablement que la dedans on trouvait une famille standard pour aller au bout du cliché.
« bon voila la baraque tu sonne et tu vois ce qui se passe. lui dit on dans l’oreillette.
-ah direct ? meme pas un tour de reconnaissance ? s’enquit t’elle
-déjà fait on a rien repéré meme pas une signature thermique c’et ca qui est bizarre et c’est pour ca que t’es la, si on peut capter une conversation avec ces types on en saura ptet plus.
-bon bah ok ca me va
elle s’avanca tranquillement vers la porte et toqua fermement. après quelques secondes d’attente sans réponses elle tenta une autre fois de toquer
« qg ? j’ai aucune réponse ca confirme vos soupcons ? demanda t’elle
-négatif, il pourrait tout afait faire les morts pour que tu t’en aille
-et je fais quoi maintenant ? on est en plein horaires de bureau, y’aura personne dans le voisinage d’un tel quartier, a la limite quelques ados a l’emploi du temps chanceux
-et bien je ne sais p… oh le larsen. quelque chose semble parasiter les communications c’est insupportable.
-bon et bien comme ca au moins on a pas de doutes sur les présences, je suis attendu visiblement »
poussant la porte discrètement elle la découvrit verrouillé, maugréant sur l’évidence que ca n’aurait pas pu etre aussi simple.
descendant le portique elle s’engagea dans le jardin mitoyen des maisons pour repérer l’arrière. glissant le long du mur recroquevillé pour etre le plus discrète possible malgré l’évidence de sa présence. sa précaution fut rapidement récompensé. un homme se jeta par la fenetre droit devant elle atterissant dans le jardin le dos face a elle, visiblement il avait espéré la prendre par surprise. le chasseur finit donc chassé d’un coup de taser dans la nuque.
« qg ? »
un bruit de fond éléctronique désagréable lui répondit, rien d’intelligible pour autant. si elle voulait communiquer a nouveau elle devait filer. faisant les poches de celui qui avait espéré etre agresseur elle eut la désagréable surprise que celui ci avait pensé a se les vider avant d’agir. pas une preuve de quoi que ce soit.
elle ne souhaitait certainement pas rentrer bredouille. la fenetre était certes surélevé mais elle restait accessible. se jetant elle accrocha le rebord et se tracta jusqu’à voir l’intérieur. un intérieur fait de carton en tout genre, les murs recouvert d’une étrange pate, probablement l’isolant thermique qui avait permis de duper la reconnaissance.
passant lourdement par la fenetre, elle atterit dans le salon.
« bien le brouilleur du coup »
avancant dans la pièce elle comprit bien vite que rien n’avait lieu ici. elle avisa les murs du regard et remarqua une irrégularité dans le papier peint
« je suis presque sure de comprendre ce qui se passe ici »
avancant jusqu’à cette irrégularité elle trouva un panneau coulissant. bingo derrière se trouvait un producteur d’iem, touchant délicarement la chose avec ses ongles elle l’observa court circuiter
« allo qg ?
ah la connexion est revenu, qu’est ce qui se passe de ton coté ? s’enquit l’opérateur du qg inquiet
la baraque est couverte d’une glue noire étrange et je viens de courtcircuiter un générateur iem a l’instant, quoi que vous pensiez trouver ici il y est surement.
bien reste en position le temps d’envoyer du renfort.
pas de soucis »
faisant le tour du propriétaire avec discrétion elle fut surprise de découvrir qu’il n’yavait ici que le type qui avait espéré la prendre par surprise. après quelques temps d’attente a profiter du canapé un van arriva avec tout le personnel nécessaire a l’analyse. et elle en profita pour filer
ouais j’ai fait du photoshop pour l’event dures a queer ce week end et du coup je le poste comme création de la semaine un peu en triche en exploitant l’expression « ca va etre le feu » -> « ca va etre trop bien »
le bruit de l’attelage se faisait entendre dans la cabine de la diligence. les participants a ce voyage s’observait discrètement sans oser briser la glace. au dehors un joli bois s’étendait de chaque coté de la voie, les arbres tendant a l’orange du aux premiers rayons du soleil. certains du groupe tentait d’encore grapiller quelques instants de sommeil.
soudain la charette pila, réveillant proprement tout ce beau monde.
« ouais pardon un écureuil a filé sur la route les chevaux ont pris peur ca arrive » lacha le cocher.
reprenant sa route la diligence arriva au point de vue.
une immense chute d’eau en face de la crète ou la calèche s’était arreté était sublimé par le renforcement des premiers rayons du jour. chacun observait avec émerveillement cette merveille de la nature. récupérant leur bagage a l’arrière ce petit groupe s’installa sur l’herbe du point de vue et entama le petit déjeuner dans cette espace magnifique.
« ah ce trajet en valait la chandelle, je sui pourtant loin d’apprécier les trajets de nuit. démarra un homme
-a qui le dites vous. répondit une femme. ce décor est magnifique je n’aurais jamais cru qu’on pouvait voir tel beauté de nos propres yeux »
le petit groupe s’installa et entama leur repas, le cocher participant a la chose. soudain un caillou fusa de l’orée de la foret tombant près d’eux le groupe entendit soudain un ricanement
« eheheh les gars regardez moi ca le tuyau était vrai, on a vraiment des bourges qui s’amuse ici »
de l’orée du bois un groupe de 3 types bien bati les vetement dans un état douteux se firent visible, avancant lentement vers el groupe la posture confiante et des battes bien en avant. le petit groupe prit peur et courut dans la cabine la verrouillant de l’intérieur tandis que le cocher fit partir l’attelage non sans entendre un bruit sourd. l’un des brigands était visiblement du voyage.
le cocher faisait s’emballer les chevaux tandis que l’arrière de la cabine était régulièrement impacté par des bruits sourds. soudain le cocher fit faire un large virage qui fit massivement tanguer la diligence sans pour autant la renverser. dans le meme instant un cri de douleur parvint aux oreilles des voyageurs confirmant la réussite de la manœuvre dans ce virage sec ils était a présent seul
« bon et bien on va rentrer bredouille semble t’il ?
il semble en effet. répondit l’un d’eux
vous etes mauvaise langue, on aura récupéré de la boue. tenta un autre pour détendre l’atmosphère
et une belle séance de sport. embraya une autre dans un rire »
ainsi l’ambiance se fit plus détendu malgré l’évidente perte de matériel. et chacun put profiter d’un trajet retour plus chaleureux après ce brisage de glace forcé
le feu crépitait sous la surveillance distraite de roh, celui ci se faisait violence au cœur de la nuit pour allonger son tour de garde, après tout son petit groupe avait bien le droit de dormir. malheureusement roh aussi avait besoin de sommeil pour continuer le voyage. a contre cœur celui ci s’avança vers une camarade.
« amalia,je tiens plus le soleil est pas loin
-si tu veux. bougonna t’elle »
reprenant ses esprits elle se maudit d’avoir décidé de prendre le dernier cycle de garde. au moins elle avait pas si mal dormi elle se sentirait probablement mieux dans quelque minutes. laissant a roh la place sous la toile elle arriva devant le feu observant qu’il ne produisait pas grande chaleur.
« roh,t’endors pas tout de suite je vais chercher trois branches pour relancer le truc
-comme ça t’arrange. lâcha t’il déjà a moitié endormi »
attrapant un tison elle se faufila entre les toiles pour arriver dans la foret entourant la clairière ou se trouvait le groupe. la faible lueur du tison fut bien vite perçu comme contreproductive. son seul intérêt était d’empêcher les yeux d’amala de s’adapter a l’ombre. écrasant ce dernier dans le sol elle resta quelques instants immobile puis au gré de ce que la lune réussissait a percer de la canopée elle se fit un petit tas de bois. après tout ils était sur le départ pas la peine d’en faire trop.
revenant a son camp elle entendit un bruit. se figeant elle vit une silhouette près du camp et résolument dirigée vers celui ci. elle semblait être a quatre pattes. probablement un loup que les ressources du camp attirait. elle reprit son trajet mais plus précautionneusement. sans feu difficile de faire peur a une telle bête et le combat causerait un réveil brutal au reste du groupe.
arrivant sur le bord de la clairière amala se figea. derrière le loup il y avait un homme.le loup était un éclaireur dressé! amala par réflexe mit la main a son arc,seulement pour constater qu’elle ne l’avait pas pris pour une petite ballade. elle n’avait que son couteau de poche qui n’avait pas de raisons de bouger de sa ceinture.
déposant précautionneusement le fagot de bois elle dégaina le dit couteau et s’avança accroupi dans la pénombre incertaine de ce que le loup sentirait ou de ce que l’homme verrait. chaque pas était plus lent que l’autre pour s’assurer que rien ne se déroule sans accroc.
pour le moment tout allait bien elle entendait même le type se vanter d’être tombé sur des idiots de voyageurs sans gardien. avec le tour qu’elle avait fait la lueur des flammes était quasiment inexistante.
un coup de couteau dans la terre lui offrit une petite motte qu’elle jeta dans les flammes les éteignant brusquement.
« qu’est ce que ? s’insurgea le bandit continuant avec un « attaque le chien! »
le loup qui s’était installé en regardant son maitre se redressa et chercha amala, sans grande difficulté il se mit a ruer sur elle en aboyant
le fracas de l’aboiement réveilla le camp qui se demanda ce qui se passait, le voleur prit ses jambes a son coup laissant bruyamment tomber ses trouvailles et criant « allez le chien »
amala qui avait gardé des yeux habitué a la pénombre vit venir la menace du chien et l’attendit couteau tendu, le chien visiblement habitué au bagarre se stoppa net pour ne pas finir blessé. observant amala il tournait autour d’elle en grognant. quand il entendit son maitre filer et l’appeler il prit lui aussi la poudre d’escampette.
le reste du camp se réveillait en panique observant comme il pouvait la situation depuis leur couche. roh qui était le plus proche du voleur, partit dans un sprint pour le rattraper même si peu certain d’où il mettait les pieds. il vit l’homme trébucher et s’étaler de tout son long étalant le contenu de ses poches par terre et se relever en un éclair visiblement rompu a l’exercice seulement pour lui même s’étaler de tout son long quelques mètres plus loin voyant l’homme creuser la distance et son chien le rattraper.
revenant vers le camp il observa ses compagnons faire le compte de ce qu’ils avait perdu ramassant au passage ce que le voleur avait laissé tomber dans sa chute. les yeux piquant de sommeil il ne fit même pas cas des hausses de ton qui semblait avoir lieu et retourna droit a sa couche. il avait pas le temps pour ses conneries.
des notes s’élevait de l’orgue de l’église.
depuis les combles cela venait souligner le drame. la en hauteur dans un espace surplombant la messe qui démarrait deux moines se disputait, pour couvrir le son de l’orgue chacun hurlait et faisait de grands gestes.
depuis le sol de l’église rien de tout ca n’était visible.les fidèles se pressait a l’intérieur impatient de recommencer leur rituel hebdomadaire.
la haut les deux continuait de s’écharper. les mouvements se faisait de plus en plus brusque et le tom continuait de monter a mesure que le débat progressait sans que celui ne puissent trouver une quelconque sortie amicale.
du sol toujours rien d’alarmant, le bruit de l’orgue continuait de couvrir pleinement le bruit de l’engueulade la haut dans les sommets du bâtiments. les fidèles commençait a prendre place sur les nombreux bancs et discutait entre dans une vaste cacophonie pour lutter contre le bruit de l’artiste qui maniait l’orgue.
en hauteur la querelle ne cessait de prendre en ampleur, et pire dans leur colère les deux moines perdant leur repères se rapprochait de plus en plus de la rambarde et s’empoignait de plus en plus vigoureusement.
l’orgue fit silence a présent que les fidèles avait pris place dans l’immense édifice. soudain tous purent entendre la querelle qui se tenait loin dans les combles. et soudain un bruit terrible
l’un des moines, aveuglé par la rage accumulé, repoussa avec force l’empoigne de son collégue. le bruit de la rambarde vermoulue rompant sous le poids de l’homme. terrifié l’homme auparavant rageur fut pris d’un élan en avant, trop tard malheureusement il ne put rattraper celui qui disparut de sa vision, passant sous le plancher de la coursive
l’assemblée de croyants vit impuissante, un homme s’effondrer du haut de la cathédrale. un homme vif tenta bien de rattraper ce pauvre homme mais rien n’y fut un bref silence et soudain les hurlement de l’assemblée qui venait de comrpendre ce qui avait eu lieu.
la haut le désormais criminel moine était en tétanie. a quatre pattes sur le bord de la cursive il semblait observer les conséquences de ses actes. en réalité sonné par l’état de choc il avait le regard dans le vide. il ne comprenait pas ce qu’il voyait et désirait de tout son cœur revenir quelque secondes auparavant. il ne comprenait pas comment il devait continuer. la seule chose qui le retenait sur ce bord était cette instinct animal de préservation. son esprit était brisé et seul son corps le maintenait la. en état de tétanie sur le bord de ce rebord ou sa vie avait basculé.
après une période qu’il ne saurait définir figé sur son rebord a observer les personnes s’organiser pour régler l’immense problème qu’il avait crée il entendit un homme. un policier. il savait pourquoi il était la. il se laissa faire.somme toute heureux de ne pas avoir commis l’irréparable deux fois dans sa journée
bip bip bip bip
le bruit du réveil, saleté d’invention. elena se revéilla difficilement pour éteindre le réveil. avant de replonger
BIP BIP BIP
« saleté » gromella t’elle dans son oreiller avant de s’extirper de son lit. encore incertaine de ses mouvements a la suite de son réveil elle se prépara avec lenteur manque de motivations
BIP BIP BIP
« oui oh ca va » cette fois l’alarme c’était pour se dépecher de filer. terminant de s’habiller elle fila par la porte attrapant son sac au passage. dans le hall elle attrapa sa plache a glisser et fila dans la rue a toute vitesse. elle filait avec aisance entre les passants pour arriver devant l’école.
aujourd’hui elle allait continuer a maitriser la matière, elle en était tout excité.
arrivant devant la salle de classe, elle salua ses camarades.
« c’était trop bien hier j’ai trop hate de recommencer. fit elle a une amie.
-oh je sais pas si on va recommencer aujourd’hui c’est un programme spécial et faudrait pas se mettre en retard sur le reste des cours. s’inquiéta son amie
-oh quel rabat joie je te jure. s’amusa t’elle »
dans le couloir une professeur s’avancait avec un charisme et une autorité naturelle manifeste. a son passage les conversations se turent et chacun se fit plus discipliné dans l’attente de l’ouverture de la porte. une fois celle ci dévérouillé la prof laissa ses éleves prendre place dans la salle. un amphithéatre d’une taille modeste, dont les tables était rempli de bécher a chaque place. réperant les béchers les yeux d’elena s’illuminèrent. elles allaient refaire ce que leur école leur avait fait découvrir hier. et au vu de la taille des becher il était désormais réellement question d’entrainement.
la professeure attendit que la salle fut calme pour prendre la parole
« bien nous allons pouvoir entamer notre programme, l’école a pu tester vos différentes capacités et ceux d’entre vous présent ici sont ceux qui se sont le mieux débrouillé sans expérience dans le domaine. je suis sur que vous reconnaissez ces béchers mais j’aimerais a présent m’assurer qu’aucun d’entre vous n’est ici par erreur. allez y je vous regarde. »
la prof se mit a déambuler dans la salle. pendant ce temps elena ferma les yeux et mit sa main au dessus du bécher comme pour y guider un liquide qui n’existe pas. après quelques respirations ample et maitrisé ce qu’elle avait découvert la veille eu de nouveau lieu. dans sa main se créeait un liquide. quelques gouttes a peine. mais ca marchait et elle était fasciné du processus. qui aurait cru que ca existait ?
« impressionant très chere »
elena rouvrit les yeux de surprise et découvrit sa prof le bécher en main examinant celui ci avec intéret
« intéressant, votre production est de très loin la plus efficace de votre groupe mais la qualité de votre production est… étonnante dirons nous. statua la professeure »
elena la regardait avec un regard confus. sa professeure venait clairement de la complimenter et de la rabaisser dans le meme temps. comment réagir ?
devant le regard ouvertement confus de son élève la professeure continua.
« votre condensation est efficace n’allez pas croire autre chose. mais peut etre est elle un peu trop prolifique. je n’avais jamais vu une condensation si peu stable. signe habituellement d’un très faible effort de production, mais au vu de la quantité que vous avez produit il serait difficile de vous blamer pour un manque d’effort. c’est une situation fascinante. «
reposant le bécher avec beaucoup de précautions la professeure s’éloigna d’elena non sans un dernier avertissement
« au vu de l’instabilité de vos production je vous conseille fortement d’éviter de trop secouer votre bécher »
incertaine de ce qu’elle venait d’entendre elena observa son bécher et celui de son amie a coté. la différence était en effet flagrante. la production d’elena était bien plus sombre et mat zébré de mille couleur irisés dans une grandes quantités. son amie a coté avait péniblement obtenu une simple goutelletes au fond de son bécher. mais celle ci était si clair et transparente qu’on aurait facilement pu croire que le bécher était vide sans un minimum d’attention.
qu’est ce qui créeait tant de différence ? en jetant un oeil au visage de son amie elle remarqua une crispation intense. étrange, elena était certaine que ses capacités personnelles était a leurs paroxisme lorsqu’elle réduisait la crispation.
testant son hypothèse elle remit la main au dessus de son bécher. et cette fois lorsqu’elle sentit l’humidité de la condensation se poser sur sa main elle chercha a comprendre comment guider le mouvement. après quelques tatonnement elle trouva deux trois leviers qu’elle pouvait controler et jauger ce controle a diverses émotions. rouvrant les yeux pour s’assurer du niveau du bécher elle fut soulager de le voir a peine rempli au quart. ce qui au vu du reste de l’assemblée était un fait impressionant.
préparant a nouveau sa capacité au dessus du bécher elena se lanca dans l’entreprise de tout maximiser a l’exception de la quantité. la condensation se stoppa net. plus rien ne semblait vouloir revenir a sa main. frustrée elle se laissa a nouveau aller cherchant un flot constant et une fois celui bien présent elle entreprit de le condenser au plus fort de ce qu’elle ressentait. elle entendit un bruit de verre et sentit une présence froide comme de la glace dans sa main.
la professeure accourut aussitot comme alertée par le bruit. elena ouvrit les yeux pour voir ce qui se passait et vit dans la paume de sa main un bijou sombre et irisé.
« pose ca doucement » urga la professeure
elena incertaine de ce qu’il passait s’éxécuta et déposa le morceau de verre ? de glace ? en tout cas la chose dans sa main sur la table.
« bien parfait » la professeure se saisit de l’étrange pierre et la refit fondre dans le bécher.
« maintenant, il semble que j’ai un problème innatendu, vou sne suivez clairement pas la courbe d’apprentissage habituel, meme sur un coup de chance produire un tel cristal n’est pas censé ariver, et encore une fois une préférence pour la quantité et non pour la qualité, la fraicheur de ce genre de cristaux indique leur instabilité, plus frais ils sont plus leur structure est instable retenant mal l’énergie et donc irradiant de moins de températures. tu as clairement une compétence inée pour produire une quantité de travail baclé jamais vu auparavant parmi mes élèves, c’est intriguant »
a ces mots la sonnerie retentit. il semble que la concentration ait viollement altéré la perception du temps d’elena qui aurait juré etre arrivé moins de 10 minutes avant. a ce son tout les élèves attrapèrent leur sac et quittèrent la salle non sans qu’elena n’attrape un regard d’interet de la part de sa professeure
il était minuit, dans sa petite chambre délabrée une personne s’apprêtait a finir de se préparer pour la nuit, les dents brossés, douché, et ensommeillé jin se jeta sur son lit accueilli par le typique bruit des ressorts usés.
prêt a se laisser aller dans les bras de Morphée jin recala légèrement son oreiller et s’affala un peu plus détendant chaque muscle de son corps.
soudain un bruit inopportun se fit entendre. les voisins du dessus n’avait manifestement pas choisi le même rythme de vie que lui, et les faibles isolations acoustique de cette bâtisse branlante ne suffirait certainement pas a y faire quoi que ce soit.
agacé jin sortit de sa torpeur se dirigeant rageusement vers la salle de bain qu’il venait de quitter, ouvrant le placard il jeta sa main vers la boite de boule quies avec un peu trop d’entrain et fit tomber quelques objets dans son lavabo juste en dessous. agacé de cette enchainement il enfila ses boules quies et passa par sa cuisine pour boire un coup d’eau et pas rester ainsi tendu avant le sommeil.
de retour dans son lit jin put profiter de l’efficacité de ses boules quies, heureux de se laisser cette fois aller sans que rien ne le dérange.
fausse joie quand celui ci fut réveillé par une odeur immonde a la fenêtre qu’il laissait entrebâillé pour profiter de la fraicheur de l’air du haut de sa tour.
désorienté celui ci se demandait ce qu’il se passait, après quelque seconde d’absence il comprit. de la fumée, beaucoup de fumée, et un léger fumet d’alcool.
son sang ne fit qu’un tour avant de se glacer. les voisins du dessus s’était probablement a nouveau surpassé.
terrifié il fila vers la porte de la sortie, et put y voir l’ampleur des dégâts.
visiblement une sacré quantité de gens s’était amassé dans un appart pour 2 et le feu qui avait pris avait crée un terrible mouvement de foule, il pouvait voir quelques flammèches un peu partout dans la cage accompagné de verre brisé. de l’alcool en feu ? même dans la cage ? mais enfin ?
jin dévala l’escalier heureux de voir que rien ne semblait avoir bouché le passage et qu’aucun affaissement n’avait coupé les escaliers de la sortie. la fumée cependant était insoutenable et brulait les poumons déjà bien mis a l’épreuve dans cette course de descente d’escalier
arrivant dans le hall du rez de chaussée jin eut une vision d’horreur. les verres brisés dans la cage était surement ceux des malheureux qui pris dans le mouvement de foule était passé par dessus la rambarde. se retenant encore quelques précieuses secondes il poussa la porte de l’immeuble et déboucha sur l’air frais du dehors.
la instantanément et sans capacité de se retenir il se vit vomir son dernier repas. hébété par cette série d’évènement il prit une longue respiration regardant vers le ciel.
grave erreur. ce qu’il vit ne lui offrit aucun répit. la grande tour aux multiples étages n’était dans sa partie supérieure plus qu’un immense brasier dont les quelques bribes d’odeur que le vent laissait descendre en bas agressait a nouveau l’estomac du pauvre type observant son monde s’embraser.
« -vous allez bien ? vous sortez de l’immeuble ? vous êtes blessé ? une cacophonie de voix arrivait en direction de jin. un homme blouse blanche, les cheveux grisonnant et proche de se détacher du crane s’avança pour s’en extraire.
-bonjour monsieur, dit-il êtes vous résident rescapé de ce bâtiment ? demanda t’il
-je.. euh.. oui, oui je crois tenta jin incertain de ses capacités d’élocution
-très bien suivez moi on doit vous faire quelques tests, brulures,alcoolémie fractures bref, qu’on sache ou en est de chaque survivant »
incapable de suivre le cours des événements jin se laissa guider dans le camp d’urgence monté pile devant le bâtiment, coup de chance qu’il y ait eu une grande place verte au centre du bloc d’habitation. il entendait diverses personnes rugir contre la mairie ou le proprio incapable de sortir les sous pour mettre a jour ces taudis. il savait qu’ils avait raison, et il savait tout autant que cela ne lui rendrait probablement pas son appart en bon état.
le chapiteau était prêt, le groupe avait terminé les préparatifs pour la soirée. le spectacle s’annonçait grandiose, déjà les plus impatients arrivait pour prendre place aux premières loges.
ana était dans sa tente a se préparer, tenue magnifique et chatoyante, maquillage appliqué elle se préparait a son numéro de funambulisme avec quelques étirements. après quelques minutes passé a s’échauffer elle sortit de sa tente et prit la direction du lieu qui attirait tout les regards, la grande piste du chapiteau.
les premiers passants observait avidement les moindres détails comme si la représentation avait déjà commencé, c’était assez rigolo de les voir s’extasier pour rien. atteignant son échelle elle en vérifia de manière routinière les fixations. tout allait pour le mieux. empruntant celle ci elle fit les mêmes vérifications une fois arrivé sur la plateforme d’Où s’élancait le filin qu’elle avait traversé a de multiples reprises.
n’observant aucun souci dans ses observations, elle retourna sur le plancher des vaches satisfaite.
« madame, madame vous êtes trop belle » cria des gradins un enfant, un petit homme de peut être 6 ans émerveillé par les quelques bribes que les préparatifs laissait entrevoir. la funambuliste répondit d’une gracieuse révérence avant de filer dans sa loge a nouveau pour attendre son moment.
retrouvant sa petite tente elle s’asseyit sur un petit fauteuil posé la pour ce genre de moment de creux. les yeux d’ana passa sur le petit pot de friandises qui se fit soudainement très souhaitable. pour ne pas trop s’en vouloir une fois en l’air ana se limita a une petite langue de chat. et un verre d’eau, l’hydratation c’est essentiel.
le soleil continua sa course et finit par laisser sa place a la lune. l’arrivée de la nuit fut simultané avec celle du gros des visiteurs. le chapiteau se faisait soudainement bruyant au possible. le ronronnement de la foule se faisait entendre jusque dans la tente de la funambuliste.
« bip bip bip » le téléphone d’ana sonna pour indiquer le moment de se joindre a la fête. traversant le camp elle se faufila dans le chapiteau par une entrée annexe. le spectacle était a son habitude fascinant. le bruit du public ayant été relié aux démonstrations des personnes sur la piste.
quelques gargouillis probablement du au trac se manifestèrent a l’approche de son poste de spectacle
« et voici qu’arrive notre fabuleuse funambuliste, un tonnerre d’applaudissement pour son talent que l’on espère peu renversant » harangua le présentateur, la foule répondant avec une vague d’applaudissement a tout rompre.
cependant ana ne l’entendait plus, elle était parfaitement concentré. grimpé sur son perchoir elle prit dans sa barre d’équilibre et fit le premier pas, le menton haut, le corps sous une surveillance quasi futile au vu de son habitude elle progressait sur son fil sans se soucier du vacarme que faisait le public face a sa progression sans faille.
dans ce petit instant de suspension elle oubliait que le monde existait seul persistait son corps le filin et la barre dans ses mains. les gargouillis se firent a nouveau ressentir, chahutant un instant la concentration de l’artiste mais celle ci était trop expérimenté. l’espace d’un instant elle sourit a l’idée que peut être a ses débuts elle aurait fini dans le filet juste en dessous pour un gargouillis. mais a présent il en faudrait plus pour agresser la fluidité de cette marche sur filin.
atteignant l’autre perchoir elle retrouva le sens du monde autour d’elle. soudain le fracas de la foule se fit a nouveau entendre a pleine puissance dévoilant comme a l’accoutumée a quel point le public était impressionné de ce fait d’équilibre qui semblait pourtant si naturel a ana. incertaine de ce que le public voyait elle salua depuis les hauteurs du chapiteau tandis que le présentateur relançait le public qui se mettait a taper du pied dans les gradins pour encore augmenter le son de leur excitement.
descendant de son perchoir elle reprit le chemin de sa tente et s’installa sur son lit pour se reposer, bercé par le bruit lointain d’une représentation qui n’avait pas encore fini il ne fallu pas longtemps pour que le sommeil est raison d’elle, ce soir elle ne serait pas présente pour le rappel des artistes
il faisait froid, un froid sec et vicieux d’une de ces longues nuit d’hiver. un homme bien couvert remontait la rue encore sombre une petite lumière accroché a lui on ne sait trop comment du aux couche de tissu compliquant la tache.
l’homme bifurqua dans une petite allée encor plus sombre ou meme la lune n’offrait pas la moindre aide. le type maugréait au rythme de ses pas finnissant par s’arreter devant une porte en fer. avec réticence il retira un gant et chercha dans ses couches de vetements la clé de la serrure.
le métal froid grinca fortement a l’ouverture de la porte.le disjoncteur était resté sur off. filant balourdement vers celui ci l’homme relanca le courant. la pièce prit vie et on put y voir les tables et les chaises éparpillées.
l’homme se sépara des multiples couche pour se lancer dans la préparation de la pièce. il fallait bien que tout soit en place pour le levée du jour. travaillant dans son coin il ne vit pas arriver ses collègues. surpris il fit s’étaler la pile de chaise qu’il avait dans les mains et qu’il comptait remplacer.
« alors chef on fait du zèle? lacha l’un d’eux mèche de cheveu fluo. le patron est pas la on peut rester a la cool le temps que les clients arrivent non ? »
l’homme grogna et reprit ses chaises en faisant la lecon a son collègue.
« ouais l’importance de bien recevoir de mettre a l’aise bla bla bla, c’est pas en étant guindé qu’on fait ca mon pote, c’est pas tes chaises bien placés qui vont nous faire attirer le chaland quand il fait -10 dehors.s’eclaffa l’homme a la mèche après s’etre fait remonté les bretelles.
non ce qui nous faut chef c’est que tu nous cuisine un truc cool qui tient bien au ventre, ca c’est ce qu’on veut de toi on va gérer la salle t’en fais pas »
le chef arriva donc dans sa cuisine assez inquiet de ce que les autres avait en tete, mais bref il fallait bien démarrer les choses dans la cuisine également il était la pour ca après tout et avec le patron pas dans le coin il se sentait un peu obligé de mieux se tenir. personne ne serait la si ca merdait et il n’aimait pas se dire que du coup si ca merdait il devrait gérer de lui meme. oh bien sur il avait les formations mais si son huile prenait feu formation ou pas il ferait passer usain bolt pour une tortue.
l’homme a la mèche se baladait dans la pièce. le service d’aujourd’hui promettait d’etre a la cool. pas d’emmerdeur pour lui dire d’aller plus vite il pourait bavarder avec les clients et faire sa comère sans problème. c’est comme ca qu’on met a l’aise pas en mettant des tables et des chaises a des endroits millimetrés.
« bon faut quand meme un minimum mais ca se fait on est large » lacha t’il en jetant un coup d’oeil a la pièce, un peu de poussière taquine par endroits mais un coup de chiffon et on sera bon.
le soleil se mit a poindre a l’horizon et se faisant l’homme a la mèche ouvrit la porte prinicpale du bar. il dégusta au passage une belle rafale givré.
« bon c’est cool les portes ouvertes, mais c’est ptet pas le meilleur moment » pensa t’il
« je vais rester dehors un petit temps. si je suis pas mauvais je devrais réussir a gratter deux trois cafés parmi les passant »
le chef continuait de paniquer, il ressentait a la vitesse autant qu’a la précision de ces préparations quotidienne que le stress en tache de fond lui demandait beaucoup d’énergie, ca ne lui plaisait que très moyennement mais il allait devoir faire avec, une journée, c’est tout ce que le patron a annoncé demain il serait a nouveau la a faire joli dans son bureau. pas bien utile mais rassurant.
le gars a la mèche était en tenue de travail. dans le froid. mais ils voulait que le chef se sentent plus a l’aise et il se disait que de voir que les clients entre sans que le patron soit la a fureter dans tout les recoins l’aiderait probablement a se mettre mieux. il avisa un homme qui passait juste devant sur le trottoir.
« eh bonjour, ca vous dit un café ? le patron est pas dans le coin aujourd’hui je peux un peu tricher sur les réducs tant que ca se voit pas trop » lui lacha t’il avec un clin d’oeil complice
« ma foi, par cette température comment refuser? »
le gars a la mèche guida son client jusqu’au comptoir et démarra la machine. dépat capricieux mais départ tout de meme. le temps que le café ne coule dans la tasse le gars a la mèche se retourna
« un petit plus avec ceci ? notre chef est sur les nerfs dernièrement, le genre prefectionniste éternel insatisfait, ca lui ferait du bien d’avoir des commandes » glissa t’il a l’homme alpagué dans le bar
« vous auriez des viennoiseries ? pas que je sache ce que fait votre chef mais c’est l’heure tout indiqué » s’amusa le client
« je vais voir ce que je peux faire » répondit le gars a la mèche satisfait
il fila dans l’arrière boutique et trouva le chef
« on a des viennoiseries quelque part ? demanda t’il j’ai un client la qui serait pas contre.
-fraiches non la boulangerie a pas livré aussi tot. mais il doit y avoir de quoi faire meme si t’étais pas spécialement censé ouvrir a cette heure ci ? s’inquiéta le chef
-relax je fais vivre ma salle j’ai l’habitude et je peux le faire sans qu’on me renifle la nuque toute les deux minutes je compte bien en profiter tu devrais te laisser aller aussi, fais nous un menu maison un peu cool, le patron ne saura rien des détails de cette journée après tout, sinon on serait pas la a bosser sans son regard inquisiteur. esquiva le gars a la mèche
-t’en as des idées hein. rouspéta le chef avant de détourner le regard
-bon bah je vais me débrouiller
le gars a la mèche se fit de retour grand sourire
« bon j’ai pas encore de viennoiserie quiproquo d’orga avec les collègues tout ca faudra revenir demain. s’excusa t’il amusé tenez voila votre café
-merci bien. apprécia le client
par la porte le gars a la mèche vit un homme entrer carrure massive, vetement de piètre qualité, la démarché titubante
« oh non ca c’est les problèmes ca » fit il tout bas observant soigneusement ce type prendre un siège pas loin de l’entrée
« je vous laisse trois secondes » expliqua t’il a son client, pressant subtilement un bouton sous son bar pour indiquer un potentiel besoin d’aide en salle
« bonjour monsieur qu’est ce que je vous sert? » fit le gars a la mèche pour ouvrir la discussion
« une bière » répondit sèchement l’homme
« bien sur une préférence ? » s’enquit le gars a la mèche
« m’en fous, au vu de tes cheveux j’espère que vous servez aut’ chose que de la gnole de gonzesse » aboya le client
« bien sur » fit le gars a la mèche « pauv con » continua t’il dans ses moustaches une fois le dos tourné
« tout va bien? » s’enquit le client
« ouais y’a pas de souci juste le genre de client casse pieds qu’on préfère pas avoir chez soi, on s’y fait »
a l’instant ou il finit sa phrase le type dans la salle aboya encore un truc, le gars a la mèche n’essaya meme pas de le comprendre. il prit un verre y colla la gnole la moins chère qu’il avait et l’apporta avec un comportement glacial avant de repartir derrière son bar
le client du bar s’en alla déposant la monnaie sur le comptoir et une petite formule en soutien face a l’énergumène qui ne manqua pas d’aboyer en voyant passer l’homme par la sortie.
depuis l’arrière boutique une femme arriva
« tu veux quoi ? je suis occupé avec l’inventaire on vient de recevoir une livrais… oh d’accord.qu’on soit bien clair je m’approche pas de lui sans soutien » fit elle en suivant le doigt du gars a la mèche pointer vers le malotru caché par le bar
« je me doute, je me doute, la question c’est j’en fais quoi ? t’as une idée de comment le faire bouger ? »
« un type comme ca ? laisse tomber fallait pas le laisser se poser maintenant il bougera plus son cul »
« casse les pieds ce type juste le jour ou je peux éviter d’etre sur la brèche h24 » fit le gars a la mèche
« je me dépeche sur l’inventaire et j’arrive je préviens le chef on sait jamais lui aussi il a une carrure après tout »
« ptit match de catch pour réchauffer la salle » fit le gars a la mèche
la femme passa vite fait dans les cuisines pour prévenir le chef qui devint livide
« oh merde on fait quoi ? t’as prévenu la police » s’inquiéta t’il
-j’espérais que tu sois capable de lui faire bouger ses fesses avec ta carrure mais t’es trop dans le stress pour pas te faire manger tout cru, on va se débrouiller » répondit t’elle
-non non je veux pas de ca chez nous aujourd’hui » rétorqua le chef sortant son téléphone
-mais calme toi, c’est pas comme si c’était interdit d’etre un connard
-on va pas laisser la chose s’envenimer enfin, y’a personne pour nous soutenir aujourd’hui
-et y’en aura pas plus demain, le patron ne bougerait pas un doigt pour ca, les saoulard ca fait des sous ils savent plus compter »coupa court la femme
le chef pris de panique composa tout de meme le numéro de la police, et expliqua qu’il avait peur que ce type qui aggressait verbalement des gens ne se laisse porter par l’alcool. le standard indiqua au chef qu’après tout un petit café en patrouille c’était pas un drame et assura que des policiers viendrait vérifier la chose
le gars a la mèche était derrière son bar a s’affairer comme il pouvait, le malotru était a son coin, forcément près de l’entrée et demandait a remplir le verre régulièrement. chaque fois un peu plus aggressivement. la sérénité du gars a la mèche était franchement fissuré. soudain il vit une voiture de flics s’arreter devant le bar. vérifiant furtivement il vit son client gagner en nervosité. c’était pas bon. le gars était soudain tremblant. et rageur? oh la vraiment ca sentait pas bon tout ca. le malotru semblait se contenir et se préparer en meme temps.fallait pas qu’il voit les flics rentrer ou il pourrait avoir un coup de sang. mais comment? lui proposer une binouzes ? aucune chance il pourrait meme aggraver les choses. OH bien sur, le gars a la mèche attendit que les flics soit près de la porte et lorsque ceux ci était a deux pas de l »ouvrir lacha un verre au sol pour attirer le regard du démon du coin de la pièce. les yeux du malotru changèrent d’angle immédiatement déconcentrant ce dernier tandis que deux policier ouvrirent la porte a peu près en meme temps. le malotru rebalya la pièce du regard tombant sur les flics qui faisait clairement semblant de l’ignorer. de rage, il hurla et renversa la table. les policiers a demi surpris sortirent leur pistolet des étuis. le malotru semblait ne pas etre concerné par cette menace. il chargea l’un d’eux qui esquiva tandis que son collègue lui hurlait de se calmer. l’homme a la mèche était recroquevillé sous le bar maudissant ce gars d’etre passé si tot. soudain il vit deux flash et entendit autant de son violent. passant un oeil au dessus de son bar il vit le malotru lui aussi un flingue a la main. mais quel enfer. le gars a la mèche observa impuissant la dans macabre entre les deux policiers et le rageur saoul. au bout d’un temps qui parut infini la situation se dénoua. l’un des deux policiers fut jeté a terr par une charge et alors que le rageur semblait préparer un coup de poing au sol le deuxième policier lui tira dessus. la balle pénétrant le bas du dos faisant s’effondrer le rageur dans une série de rale de douleur. clairement en vie mais clairement incapable de se battre
« désolé pour le grabuge, on peut voir le patron de la boutique? demanda le policier qui venait de tirer
-déso les gars mais il est pas la aujourd’hui je peux aller vous chercher le chef a la limite c’est lui le responsable aujourd’hui. expliqua le gars a la mèche
-pas la peine on a besoin du gars qui gère ici pour l’administratif, c’est globalement une scène de crime ici avec les actes du pourceau qui traine par terre. rétorqua le policier
-oh meeerde. fit le gars a la mèche
-oh d’ailleurs faudra que vous veniez faire une déposition au commisariat également vu que vous etes témoin tout ca tout ca »
les policiers embarquèrent le type tandis que les trois employés se mirrent en commun accord de fermer boutique pour la journée, de toute facon le patron n’en saura rien avant la fin du mois et donc le moment ou cette affaire sera tassé si seulement il venait a remarquer un trou dans les finances
tard le soir John observait sa machine. il avait l’habitude de celle ci il la connaissait que trop bien et elle ne semblait pas vouloir être capricieuse. il regardait les journaux prendre vie étape par étape par la fenêtre de son poste de contrôle jetant distraitement des regards aux divers indicateurs de ses écrans. tout semblait aller pour le mieux et les livraisons de journaux irait sans souci pour cette nuit. rassuré de cette situation et rattrapé par l’horaire tardif il s’autorisa a fermer les paupières pour ce qui lui sembla quelque secondes.
un bip strident. John sursauta de sa chaise ou il s’était assoupi. quelqu’un entrait. les yeux de John filèrent vers l’horloge.4h. personne n’est supposé entrer dans l’imprimerie a cette heure?
attrapant son talkie-walkie avec une pataude vivacité il prit contact avec le vigile
« Harry t’es la ? »
pas de réponse
John l’esprit embrumé retenta sa chance après un léger maugrément.
« Harry, tu m’entends? »
le talkie-walkie restait muet.
John retenta sa chance le visage crispé par un mélange de frustration et de peur
« putain Harry t’es la ou quoi ?! »
le talkie restait désespérément aphone
pris de panique John se rapprocha de son bureau. il n’y avait pas que les capteurs de la machine dans le poste de contrôle de la grande salle de l’imprimerie. les proprios avait conçu le truc pour caser les ingénieurs avec les vigiles et gratter des sous a la construction. entrant les codes nécessaire il observa les caméras.
pris de stupeur John observa le corps inerte du vigile sur la caméra dédié a l’espace de pause a l’extérieur. terrifié il se demande quoi faire.
avant tout il lui fallait de l’aide pour le vigile. les pompiers il lui fallait les pompiers et si les pompiers était au courant les flics arriverait dans la foulée. oui les pompiers c’était la chose a faire.
sortant son téléphone de sa poche il se figea. il avait vu une ombre il en était sur.
filant dans la petite pièce d’entretien/pause derrière la salle de contrôle il barricada ce qu’il put. heureusement qu’il avait la clé de cette porte.
sortant son téléphone en tremblant il composa le numéro dans la salle seulement éclairé par son écran,trop apeuré de donner sa position par la lumière sous la porte.
« bonjour ici les pompiers que puis je pour vous ? fit le téléphone stressant John baissant le son de l’appel
-oui j’ai peur que quelqu’un se soit infiltré dans l’imprimerie au 123 rue de la jonquille. mon collègue vigile est inerte sous la caméra de la zone de pause clope et j’ai cru voir une ombre dans le bâtiment. je vais faire une crise de nerfs, a l’aide. siffla t’il dans son téléphone faisant tout les effort du monde pour ne pas crier persuadé que son cœur allait se propulser hors de sa poitrine
-très bien monsieur, j’envoie les secours avez vous prévenu les policiers de la situation?
-non j’ai préféré vous contacter pour avoir une ambulance pour mon collègue. continua John toujours alerte
-bien je transmets la demande, entendez vous quoi que ce soit qui reste suspect encore maintenant ?
-je, je crois pas, je suis vraiment caché au fin fond de l’entrepôt les gens pourrait faire des grands tours sans que je les entendent mais le but c’est que l’inverse soit vrai.
-bien respirez calmement et profondément, concentrez vous dessus pour limiter l’emprise de vos émotions, tout va bien les pompiers sont parti ils arrivent »
John,toujours en contact avec la standardiste se fit violence pour contrôler sa respiration, erratique et saccadé d’abord il en reprit difficilement le contrôle, lentement celle ci redevenait régulière tandis que la crispation de John s’apaisait.
« monsieur ? les secours sont juste a l’entrée est ce que vous les voyiez? fit le téléphone
-non je suis dans une pièce sans fenêtre je ne vois rien
-très bien dans ce cas je vais vous transférer aux pompiers sur place. fit le téléphone avec un petit bruit
-monsieur ? c’est les pompiers, ou est votre collègue évanoui ? fit une autre voix dans le téléphone
-il est sous la caméra de l’espace de pause extérieur c’est sur le coté gauche du bâtiment, faites attention a vous il pourrait y avoir quelqu’un. articula cette fois John
-bien monsieur ne vous en faites pas la police est la aussi elle a commencé a investir le bâtiment, elle sait que vous êtes « au fin fond de l’entrepôt » est ce que vous pouvez être plus précis ? s’enquit le pompier d’un air rassurant
-je suis dans le local de pause derrière le centre de contrôle, la grande baie vitrée en hauteur dans l’entrepôt. expliqua John »
il entendit quelques bruits de discussion a travers l’appel puis le pompier relança
« très bien monsieur, j’ai mis les policiers au courant, ils arrivent pour l’instant il ne semble pas avoir relevé de quelconque trace d’effractions
-tant mieux je préfère ça. répondit John soulagé »
John entendit un bruit. d’un coup il se crispa a nouveau,tout les sens en alerte et le cœur repartant a pleine balle. se concentrant pour comprendre ce qu’il entendait il comprit qu’il s’agissait d’un groupe de personne. les policiers ?
« oh la monsieur vous êtes la dedans »
oui c’était eux, oh le soulagement
« oui je suis la attendez un peu j’arrive »
John débariccada la porte la déverrouilla et vit le visage de deux policiers
« oh quel soulagement, vous avez pas idée. s’effondra John
notre troisième collègue fait le tour du périmètre mais rien a signaler de ce coté, il semble que votre collègue est eu un problème personnel »
descendant pour rejoindre les pompiers John vit le vigile a demi conscient a coté d’un pompier qui expliqua
« on est en train de faire des tests toxicologique, vous n’avez rien trouvé ?
« non rien du tout pas de traces d’effraction » fit une troisième voix, le policier parti en enquête pendant que les deux autres allait chercher John.
il me semble que nous allons devoir arrêter la production pour la nuit monsieur. vous allez devoir faire une déposition au poste pour les circonstances ou vous avez trouvé votre collègue etc je vous laisse aller faire le nécessaire et revenir.expliqua un policier a John dans la foulée
ah euh d’accord très bien je reviens »
John fila dans l’entrepôt remontant dans le poste de contrôle, écrit un mail a la va vite a son supérieur et éteignit la machine. redescendant vers le petit groupe il s’installa dans la banquette arrière de la voiture de flic pour aller au poste remarquant que son collègue était déjà parti.
il termina sa nuit de travail presque au même heures mais certainement pas dans le même lieu