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cyberpunk

15 avril 2024

Un matin, l’odeur de clope plein les vêtements récupérés la veille chez un contact, dans cette ruelle sombre que le soleil n’a pas encore éclairé de sa présence, Ahrima est la rasant les murs elle file vers son point de rdv. Elle a chaud parce que sous les vêtements se trouve la tenue de monitoring. Elle arrive devant le lieu donné. Une battisse en ruine sous une des artères les plus passantes de la métropole. Ca pue la pisse de chien et rien ne donne envie de s’avancer plus loin. Elle guette les environs. Aucun guetteur, rien. Elle ne comprend pas ce qu’elle peut bien faire dans un tel lieu. C’est le lieu du tuyau qu’elle a choppé au bar hier, reste a en comprendre l’intérêt visiblement.

D’un pas vif elle se pose dans une ombre urbaine. De là elle ferme les yeux, se dévoile alors une autre version des faits ses implants retrace la zone non selon la manière dont la lumière se réfléchit mais selon le tracé qu’en font les réseaux de communication. Après quelques secondes elle repère les plus sécurisés et lance un programme de décryptage. En attendant elle fouine les logs les moins sécurisés. Rien de bien passionnant. La zone ne sert que de transfert les infos qu’elle trouve sont pour la plupart en transit pour d’autre point de l’intranet urbain certaines plus rares sont venu de l’extranet mondiale, quelques courageux semblent braver les interdits gouvernementaux, si ces données n’étaient pas des données de groupes racistes maquillées en vidéo de p*rn elle aurait pu se sentir fière de voir que d’autre cherchait à damer le pion du gouvernement mais a quoi bon si c’est pour être plus con qu’eux.

Le temps d’observer ces quelques données son databroker avait percé les minces défenses des quelques réseaux sécurisés du coin. Là elle comprit le tuyau et rouvrit les yeux aussi sec, elle devait filer, les dossiers parcourus indiquait qu’un gang du coin était en train de passer du proxénétisme au trafic d’organes et que cette baraque était certainement le lieu qui alimentait cette transition dans les affaires. mais une chose la titillait

Refermant les yeux le temps d’un battement de cils elle repéra quatre signatures téléphoniques 2 dans la rue venant vers la maison et sa cachette et deux déjà dans la baraque. Elle rouvrit les yeux pour repérer les deux arrivants, se maudissant d’avoir été cherché des infos si loin dans les canaux sans faire de vérifs de base. Les deux gars était des marmules, proche des deux mètres, avec les tatouages fluos correspondant effectivement aux infos trouvées dans le coin. L’un des deux portait une batte cloutée, des fois l’efficacité est dans la simplicité, l’autre ne montrait pas d’armes. Mais son signal a lui était pas un gsm tout pourri elle avait remarqué une signature cryptée haute qualité, et le blazer qu’il portait était aussi de bonne qualité. Ce genre de gars se baladent a mains nu parce qu’ils ont des scies dans le coude, elle était déjà passé a peu d’en faire les frais plus jeunes.

Les deux balourds passèrent devant elle, Ahrima les sens en éveil les implants bioélec tous éteint pour un maximum de furtivité les entendit passer

« ouais, fait chier on a laissé passer un mouchard, un travail local qu’a bavé le lunneté, on devrait le trouver physiquement sans trop de souci

-font vraiment chier ces intellos, j’en peux plus moi de leurs farces et attrapes faut toujours que ça nous retombe dessus. En plus mon radar scanne rien je suis sur que le gars qui me l’a installé m’a filé de la camelote, je repère jamais rien avec ce soi-disant scx-2rx-r censé être le nec plus ultra »

Elle avait bien fait de désactiver ses implants, mais elle ne put s’empêcher de sourire, un vrai scanner de cette qualité l’aurait repéré avant même qu’elle ne pose un pied sur leurs territoires. Ces trucs repèrent les signatures les plus cryptées en l’espace de femtosecondes et peuvent même être équipés de contre-mesures de brouillage préventif. Elle serait déjà morte si c’était le cas

les deux gars passèrent devant sa petite cachette, et ne semblèrent pas la voir, attendant que ses oreilles lui confirment la fin de tout bruit elle détala par là d’où elle était venue. Elle ne savait pas trop quoi faire de ces données mais sûrement qu’un autre gang serait ravi de pouvoir les médiatiser en échange de quelques sous, ça lui ferait de quoi dormir en lieu sûr pour quelques nuits.