bàb

Le bail suit toujours le même modus operandi
Obsessionnel, le projet devient priorité du lundi au lundi
L’excitation, la liesse, les yeux clignent, t’es au bout d’une laisse
Il n’y a plus que ça qui compte et tant pis pour tout le reste

Retord, le cerveau qui te fait croire que plus rien n’existe plus
Retour, de bâton lorsqu’au bout de 30 ans t’es toujours au début
J’ai tort, peut-être, de vouloir pousser ma chance dans le désert
Hardcore, le cactus éloigne tout, t’es solo, et on est déjà au dessert

Je fais mon bàb en 1h à 1h du matin, c’est potable
J’arrive au boulot le lundi matin déchirée mais irréprochable
J’arriverai à récupérer du sommeil le jeudi soir, c’est probable
À moins que je doom scroll connement toute la nuit sur mon portable
sur mon portable

La vie ça se réclame comme un objet oublié à la bagagerie
C’est là, c’est dispo, c’est caché sous des babioles pourries
Ça t’attend sans rien demander, mais toi est-ce que tu vas le demander, le poursuivre ?
Le plus lourd fardeau des hommes c’est d’exister sans vivre