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jim train

17 mars 2024

« tchou tchou »

Le bruit de la locomotive rythmait celui des roues appuyé sur le rail. Jim le dos appuyé sur le support des tuiles couvrant l’arrêt du quai profitait du soleil mi-haut en voyant arriver cette mécanique si efficace.

Le train arriva en gare dans le fracas de métal habituel Jim ne comptait plus le nombre de fois ou il avait pu observer ce spectacle et pourtant il ne s’en lassait jamais. Ce petit frisson de l’inconnu en voyant cette énorme objet débarquer de nouvelle personne semblait ne jamais pouvoir épuiser son attention. De même que le fonctionnement de celui-ci.

« -oh la monsieur » lança un homme a jim. À sa tenue pratique et couverte de suie Jim savait très bien qui il était.

« bonjour, moi c’est Jim, je suppose que vous êtes le capitaine. Vous trouverez le comptoir à charbon en passant la porte, attention c’pendant on a eu du mal à se fournir. De bandits sur la route vers la mine. Si vous le pouvez je paierais pas ici.

-oh merde, Sully ! Combien on a pour le trajet ? Lança le capitaine

-200$ chef !et pour tout le trajet. On est vraiment limite Répondit une voix

-et les réserves ?! Relança le capitaine en direction de la cabine

-a sec chef, on a plus rien si on veut bouger notre engin on va devoir en trouver ici ! Lui répondit-on

-oh c’est pas possible. La prochaine station est a combien d’ici ? S’enquit le capitaine auprès de Jim

-le coin est désert on est là qu’ pour la mine ici, faut une bonne journée de cheval pour se trouver un aut’ coin ou se poser.

-avec ça on doit pouvoir se démerder avec notre train les distances en cheval sont courtes avec des chevaux moteurs. Lanca le capitaine narquois

-je vous le souhaite. Lacha jim. Le comptoir du coin fait des sales prix à cause de ces bandits si vous pouvez tenir jusqu’au prochain arrêt je serais vous je tenterais même pas le négoce. C’est que les gars du commerce son tendu avec ces histoires. Zont peur pour leur paye et le repas des gamins qu’vient derrière.

-ah les gamins, Hâte de revoir les miens. Lanca le capitaine retirant son béret dévoilant une coiffure courte et grisonnante. Bon allez je vais aller voir si je peux faire l’affaire du siècle, mais j’ai peur de revenir bredouille. Fit-il dans un sourire amical

Se retournant il brailla trois trucs a son équipage et se dirigea vers la porte du comptoir à charbon proche du quai. Jim le perdit rapidement de vue, attrapé par une dame d’une certaine stature. Beaux vêtements, un corset tenant certainement sa taille et des cosmétiques plein le visage

« je vous ai entendu discuter. On va rester bloqué ? Mon mari est au bout de la ligne et je dois aller urgemment le rejoindre. Expliqua-t-elle paniqué

-ah ça m’dame ça dépend des talents commerciaux de votre cap’taine. Moi je peux rien pour ça, je suis juste payé à vérifier que les trains arrivent et repartent et à coller un p’tit coup de balai dans les coins qu’la poussière aime bien. S’vous le souhaitez on a un saloon pas loin. Vend des chambres pour pas bien cher, déjà essayé quand j’ai débarqué. C’est prop’ et les murs ont pas d’oreilles, en plus c’est là qu’toute la gare va se détend’ si le train part vous pourrez pas rater l’info

-je vous remercie. Répondit la dame gobant ses mots sous l’effet du stress »

Jim s’approcha de la locomotive n’ayant pas vu l’équipage débarquer et cria pour se faire entendre

« -b’soin d’aide là-dedans ?

-non on est bon, quelqu’ coup de clé a molettes pour régler la fougue de la machine rien de grave ! Lui répondit-t-on »

Satisfait de son tour d’inspection Jim s’écarta du quai en direction de sa petite cabane sous le toit suspendu de la gare. Dans le petit carnet de la compagnie il notait que le train était bien la cochant la case. Comme à chaque fois il se répéta ce qu’il aurait aimé griffonner comme info supplémentaire, le tout afin de pouvoir le dicter au gars a la plume dans le saloon qui griffonnait ce que Jim lui disait tous les soirs.

En cochant la case Jim observa tout de même que le prochain train était dans un bon moment. Caché dans sa cabane au fond de la gare celui-ci mit a profit l’obscurité pour se lover dans les bras de morphée