Lisa se promenait dans sa ruelle, descendant la pente sous une fine neige fort peu désagréable. C’était jour de marché elle espérait fort bien en faire un bon jour. Passant à travers les étroites ruelles qui menait a la grand-place elle pestait a son habitude sur le fait de ne pas vivre du côté de la grand-route du commerce. À mesure qu’elle s’avançait les rues s’élargissait petit à petit. Elle profitait ainsi de plus en plus du panorama de sa petite ville à flanc de montagne.
Soudain une personne passa en trombe, tirant la bourse de Lisa avec expérience. Celle-ci ne l’entendait cependant pas de cette oreille.
Tournant les talons elle fonça derrière la silhouette encapuchonnée en hurlant au cas où. Elle ne se faisait pas de gros soucis. Elle était sur son territoire. La silhouette pour autant faisait tout pour être perdu, filant rue par rue et cherchant à semer Lisa.
Heureusement pour Lisa la neige était sa meilleure alliée. Les grosses traces bien fraiches due a la course du voleur lui offrait la possibilité de traquer sans grande difficulté les tentatives de filouteries de l’encapuchonné.
Lisa entendait de-ci de-là les cris des habitants qui voyait l’encapuchonné passer. Elle pouvait alors encore mieux suivre le malandrin.
Soudain a quelques mètres d’elle entendit un bruit sourd. Du genre impact sur bois. Tournant la tête pour vérifier elle vit un homme massif l’interpeller. Le forgeron du village qui venait de sortir de sa forge pour vérifier
« ah Lisa, henry a ouvert ses volets sur le pauvre homme qui avait la mort aux trousses. Il m’a l’air salement assommé. »
henry ricana d’un air joyeux
« allons Alphonse il faut sortir de votre forge plus souvent j’ai fait exprès d’ouvrir mes volets. S’amusa le vieil homme. Lisa courait partout depuis un moment pour rattraper ce vagabond en hurlant a qui voulait l’entendre qu’il avait chipé sa bourse.
-ahah c’est un sacré doigté qu’il faut pour ouvrir un volet dans la tête d’un coureur. Répondit le forgeron fouillant l’encapuchonné. Ah bah voila la bourse »
Jetant cette dernière vers Lisa il la fit entrer dans la forge pour reprendre son souffle ailleurs que dans le froid du matin. Celle-ci pressée reprit son souffle avant de prendre congé et de filer vers la place du marché