« allez va leur filer a bouffer »

andré embarqua les plateaux de la cantine. Sortant de la chaleur du batiment il fut acceuilli par l’arrivée du soleil sur la vallée, s’élevant majestueusement au dessus des imposantes montagnes. André savait que les soldats de cette petite cité ne blaguait pas, il devait rapidement déposer les plateaux et filer les aider au plus vite. Pour la plupart donner a manger a ces gens dans le batiment en pierre était déjà une perte de temps, heuresement pour eux le cuistot du coin était pas de cet avis.

André progressait avec son chariot sur l’allée de terre qui rendait son chariot instable, cherchant a chaque instant a gagner du temps sans perdre la cargaison. Traversant la rue il subit les moqueries habituels des soldats persuadé que ce qu’il faisait était inutile, les plus enhardi se permettait meme de se servir sur le chariot sous le regard impuissant du transporteur.

Arrivant devant le batiment il crut voir des traces étranges sur le mur, il n’y preta cependant que peu d’attention sous la pression du temps. Déverrouillant la porte il fut accueilli par une terrible odeur de sang. Choqué il fit rapidement le tour des cellules. Observant a la volée au travers des barreaux il ne vit rien. Puis arrivant devant la porte de la cellule prestigieuse il fut soumis a une terrible scène. La dans la seule pièce doté de confort il vit la prisonnière vip et le gérant de la prison, mort gisant dans leur propre sang. En état de choc il resta la a observer la scène incertain du comportement qu’il devait adopter.

« oh ca pue la dedans ! »

le cri derrière lui réveilla andré qui se retourna, un autre civil était sur le pas de la porte

« ah andré qu’est ce qui se passe ici ? Fit il

-un désastre, une catastrophe un problème majeur je sais pas mais on est dans la merde.

-comment ca ? »

l’autre civil s’avanca dans la grande pièce qui centralisait les barreaux. Découvant lui aussi le problème. Après une brève observation il fila notifiant a andré qu’il partait prévenir la garde. Celui ci incertain resta la a observer avec plus d’attention. Les deux cadavres semblait récent. En tout cas ce qui est sur c’est que le gérant était vivant hier au matin. André n’avait pas la moindre idée de quoi regarder, assez rapidement la proximité a l’odeur des corps le forca a sortir vomir. De la après avoir vidé son repas dans la rue il vit un groupe agité arriver dans sa direction. Le capitaine de la garde le civil et quelques autres attiré par la rumeur qui avait déjà commencé a courir. Le capitaine de la gare fila droit sur le cadavre pour l’authentifier puis il se planta devant andré les yeux inquisiteur.

« pourquoi. Fit il ? »

andré avait la berlue. L’accusait t’on d’etre le meurtrier ?

« pourquoi ? Repéta le capitaine »

andré était terrifié sa bouche rendu scellé par le stress

« pourquoi ? Insista le capitaine »

ce n’était pas possible. Pourquoi était il ciblé ? Qu’avait t’il fait. Il ne méritait pas ce sort. La seconde d’après le capitaine l’éxecuta et clama avec force

« quiconque ose défier la force de notre cité doit en payer le prix. Ce vil empoisonneur a été puni pour ses péchés puissez vous rester sur le droit chemin »

après avoir fait son numéro le capitaine retourna a la caserne et fit quérir ses conseillers

« messieurs le problème est grave, j’ai pris la liberté d’évacuer cette affaire de la scéne publique. Mais j’ai remarqué les blessures caractéristique sur le gérant de notre prison. Ce meurtre est l’oeuvre de montagnard.

-comment ? Mais pourquoi se sont t’il permis une telle arrogance ? Et comment le gérant a t’il… ?

Je ne sais pas. Coupa le capitaine, et en vérité je m’en moque, ceci est notre occasion. Expliqua t’il d’un air narquois

-je connais ce regard. Lanca un homme jouant avec un couteau dans le fond de la salle. Tu manque d’effort et tu veux envenimer les choses pour que le qg te donne le droit de grimper dans les colonies des montagnes.

Le capitaine s’enorgeuillit dans un rire appuyé.

-Tu me connais trop bien c’en est presque dangereux. Évidemment que j’ai abbatu ce pauvre type pour lui faire porter le chapeau. Le gars n’a pas vu les traces vertes et rouges sur les plaies c’est son problème. Il aurait du savoir. Mais maintenant j’ai un coupable j’en fais une peau terne, j’envoie les documents au qg et je recois l’autorisation et ptet meme des renfort pour des randonnées.

-c’est comme tu veux mais tu sais bien que le qg est beaucoup plus pieux que tu ne l’es. Pour eux les montagnes c’est rien d’autre que du poison empilé.

-fais pas le rabat joie, on a une occasion unique d’enfin s’amuser un peu. Les patrouilles de campagnes la on s’emmerde. On a été jeté ici parce qu’il voulait pas de nous au front contre les autres royaumes. Laisse moi espérer qu’on va bientôt s’amuser.

-si ca peut te réconforter. S’amusa l’homme au couteau

-allez je veux tous vous voir prêt a la guerre. On va bien s’amuser » clotura le capitaine

Artiste

Shilderi

Je ne suis rien j’ai juste des idées. Vous connaissez l’élephant qui fait comme l’oiseau ?

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