Jours
consécutifs

Thème de la semaine

Le haut château était en haut de la colline. Nos trois cochons héros de leur village s’avançait sur le chemin noir de la forêt des loups. Leur ami avait été kidnappé dans la soirée et ils craignaient pour sa santé. Le duc avait des rumeurs autour de lui on parlait d’un terrible loup aux dents pointues. Notre compagnie s’avançait entre les arbres tortueux rendus lugubre a la lumière de la lune.

Cette compagnie arriva devant la herse du haut château qui a leur surprise se leva devant eux. Acceptant ce qui semblait être une invitation ils virent une grenouille dans un costume queue de pie

« bien le bonjour mes chers cochons, que puis-je pour vous ? »

étonné nos cochons se regardèrent sans trop comprendre

« je suis le majordome de la maison, je vous saurais gré de décliner de ce pas la raison de votre présence dans mon domaine. Continua la grenouille

-pardonnez-nous monsieur la grenouille, nous sommes à la recherche de notre ami, une ombre l’a kidnappé et a semblé courir vers votre château

-messieurs cochons, votre requête est des plus choquantes ! Oseriez-vous signifier qu’au sein de la demeure dont je suis responsable quiconque oserait se comporter de la sorte ? Enfin tout de même ne comprenez-vous pas le caractère hautement insultant de vote démarche ? Je vous saurais gré de tourner les talons et de méditer sur votre incivilité au plus tôt

-pardonnez-nous monsieur crapaud. Mais nous avons si peu de traces pour retrouver notre ami et nous ne voudrions pas qu’il lui arrive quoi que ce soit.

-je puis vous proposez une offre. Suivez-moi au sein du château pour apprendre les bonnes manières et je chargerais dans l’instant notre giboyeur de se mettre en quête »

les cochons étonnés se regardèrent jaugeant d’un langage non verbal la proposition de la grenouille

« c’est pas comme si on avait le choix. Lança un des cochons

-parfait. JACQUES ! Lança la grenouille »

une bourrasque traversa l’allée de pierre taillés qui séparait la herse du château avec excitation.

« jacques hume donc ces malotrus et retrouve-moi avec leur ami perdu veux-tu bien ? »

La bourrasque, en fait un chien aux longs poils blonds, s’approcha brusquement de l’un d’eux. Remuant la truffe il accumula les informations nécessaires

« facile, je reviens très bientôt majordome » dit joyeusement le chien la queue secouée dans tous les sens.

Le chien se refit bourrasque en détalant dans la forêt plein d’excitation

« oh ce chien malgré tout mes efforts il n’est pas bien plus éduqué que vous ne l’êtes c’en est navrant, vraiment, espérons que vous saurez être de meilleurs élèves que ce cas perdu. Veuillez me suivre. »

les cochons entrèrent dans le château et y virent une table de banquet dressé

« ces mets durement apprêtés ne sont point destinés a gens de votre acabit, vous ne feriez que souiller leur valeur à ne point connaître les usages pour leur consommation » argua le crapaud

celui-ci traversa avec expertise un nombre de porte, de pièces et de couloir qui semblait infini aux cochons, pour eux cet espace était infini

« bien, installons nous » lança la grenouille

Dans la pièce quatre chaises. La grenouille occupant la sienne. Les cochons posèrent leurs fesses

« oh non nononon. Qu’est-ce donc que ces outrancières postures ? Allons on tend le longe l’échine droite qu’est-ce que c’est ce groupe d’avachis »

Les cochons ne comprenaient que peu ce qui se passait et à mesure que le temps passait les choses devenait de plus en plus étrange. Posture, démarche, alimentation, couvert, dressage de table, lit, figure, discussion… la liste des choses a laquelle la grenouille tenait semblait s’allonger indéfiniment

les cochons ne comprenaient pas ce qu’il se passait pris dans un tourbillon d’information de la part de leur orgueilleux professeur

quand soudain la bourrasque refit son apparition et sur son dos leur ami oiseau

« oh bah vous avez l’air fin dites-moi ! S’esclaffa l’oiseau en voyant ses amis cochons grimés de la sorte »

Les cochons reprirent des couleurs en voyant leurs amis la fatigue s’écartant pour les laisser profiter de leurs retrouvailles. L’un d’eux risqua une question

« mais où est donc le duc ?

Vous n’aviez pas compris ? Je suis le duc. Répondit joyeusement le chien. Vous aviez peut-être l’image d’un terrible loup dans ce château, mais il s’agit de feu mon père. Cette terrible grenouille a changé bien plus en moi qu’elle n’accepte de le dire. Venez donc mes braves que je vous offre le repas.

-mais enfin mon très cher vous n’y pensez pas ? De telles denrées pour de tels malotrus ? Tenta la grenouille

-mon très cher, si ces cochons sont encore des malotrus a vos yeux c’est que vous n’accordez plus autant de valeur a votre travail qu’auparavant. Répondit le chien moqueur »

ainsi la grenouille l’oiseau les cochons et le chien entamèrent un repas de gala oubliant le terrible stress de la disparition de l’oiseau.

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