Jours
consécutifs

Thème de la semaine

un matin, le soleil perçant la nuit de ces premiers rayons il dévoilait un groupe de gusses. mal fringué, tatoué et le crane rasé il se préparait. des tapes dans le dos formait une genre de signal dont on n’aurait su dire s’il était amical ou infamant. ces types se préparait a de bien tristes choses. dans leur baraque abandonné des choses trainait au sol. le ménage n’était clairement pas la priorité principale des occupants. on était de toute manière a l’état général pas certain qu’un tel taudis du avoir quelconque résidents.

ces types se regardait entre eux méfiant autant que solidaires. chacun se jaugeait du regard dans des défis tacitement malsain. a un moment l’un d’eux attrape un couteau planté dans une table et la jette sur une affiche a demi déchiré tenu vaguement sur un mur. le regard alcoolisé du garçon le trahit a cet instant et le couteau siffla bien proche des oreilles d’un autre.

« ouais tu nous fais quoi la toi ? lâcha le miraculé
oh ça va on s’amuse je visais la mégère mais tu lui ressemble trop. répondit le lanceur avec lenteur
mais je vais le »

a ces mots deux de ses collègues le tinrent par les épaules. il était prêt a se jeter mais ses collègues le maitrisait du mieux qu’ils pouvait. l’autre tout fier sur son canapé jambes étendu sur la table basse d’où venait le couteau l’observait narquois. il lui jetait quelques petites piques,verbales ou non, avant de lâcher

« oh ça serait dommage de se fâcher pour cette mégère venez on va lui rendre visite. siffla t’il en tirant le couteau du mur y laissant une énième marque. »

le groupe se fit silencieux, mais les regards se firent avide. chacun se prépara. enfilant des grosses bottes et des lunettes de soleil malgré le peu de lumières encore présente.

« ça va lui faire un sacré réveil a cette pute » fila dans l’assemblée grouillante tandis que la porte s’ouvrait. la colonne maladroite de dégingandé s’avançait dans le calme léger du matin comme une fausse note désagréable. le taudis malsain s’éloignant derrière la bande de malfrats désormais armé d’outils et d’objets convertis en armes de fortunes. ça et la des sifflotements et des cris de ralliement associé a divers mouvement d’excitation. ils anticipait déjà l’extase de la violence.

mamie était allongé sur son lit. les premiers rayons filtrèrent au travers de ses stores l’amenant a lentement revenir a sa conscience. l’arthrite se faisait sentir mais ce n’était rien que l’habitude ne puissent gérer. elle se fit violence pour quitter le confort de la couette et descendit a son rez de chaussée pour y faire un petit déjeuner a son habitude.

elle ne se souciait pas de grand chose aujourd’hui son petit fils était a la maison et elle n’avait guère d’autre préoccupation sur l’instant les champs étant dans une phase de faible entretien et le saloon du coin a nouveau vandalisé récemment. elle avait donc prévu de rester a profiter du soleil sur sa chaise a bascule sans grand plan pour le moment ou le bain de soleil l’ennuierait. au pire du pire malgré son déplaisir pour la chose un peu de couture ne serait pas de trop. s’installant a la table elle vit débarquer tout engourdi son petit fils et l’enjoignit a se servir pour lancer sa journée également. ce dernier avait bien mal aux cheveux des suites de la fête de la veille mais une question le taraudait

« dis mamie, y’a des skinsheads dans le coin ? y’avait des types hier j’étais pas tranquille quand il s’approchait ils était vraiment louche.
-oh malheureusement oui, des voyous sans éducation qui squattent un taudis pas loin dans les champs. le maire n’a pas bien grande idée alors on a un tromblon dans nos baraques au cas ou. fit elle pointant l’arme aux murs. j’ai malheureusement déjà du m’en servir. un gars le crane ouvert dans la rue. je suis sorti pour y mettre un coup dans le ciel. ils ont filé sans demander leur reste mais fallait voir le pauvre gars qu’était au sol »

les yeux du petit fils s’écarquillèrent de peur.

« oh t’inquiète pas on s’amuse bien et le travail nous prend bien le temps, ces andouilles ne sont qu’une nuisance de fond personne ne fait attention a part quand ils sont a court de gnôle et qu’ils montent a l’épicerie. continua la grand mère pour rassurer son petit fils »

a ces mots, un type, la quarantaine débarqua essoufflé dans la pièce de vie ou se trouvait les deux au milieu de leur repas

« oh, heureusement que vous êtes la, bougez d’ici vite on a croisé les skins il remonte avec des chants paillards sur une « mégère » on a peur qu’il parlent de vous mamie avec vox exploits aux tromblons récemment.
-oh ces jeunes c’est pas croyable, jamais capable d’accepter la moindre contrariété. je descend dans la cave ?
-non non mamie vous venez avec nous, on a une petite calèche a l’entrée on préfère vous éloigner au cas ou ils se montre vraiment insistant

-oh mais que fait donc le maire dans tout ça
-il est mort y’a 5 ans m’dame comme d’habitude on a plus vraiment de types qui nous représente vous savez »

la petite dame fila dans son carrosse en direction d’une zone plus sure tandis que le petit fils se posta avec le gars sur le péron de la maison d’en face dans la petite rue ou se trouvait la baraque en bord de champ. il toquèrent a la porte furent heureusement entendu et invité a entrer après de brèves explications.

« c’est quand même terrible qu’on puissent pas les déloger. s’enquit le petit fils en voyant les skins s’approcher avec boucan dans le secteur.
oh on a plus de police régulière ici. c’est trop éloigné les types veulent pas faire le voyage du coup on peut pas vraiment prendre leur taudis d’assaut, y’en a qu’on essayé d’y foutre le feu c’est d’ailleurs pour çà qu’il est en mauvais état mais faut croire que tant qu’il restera quatre murs on s’en débarrassera pas.répondit le quarantenaire »

depuis la fenêtre d’un étage les deux purent observer les skins s’exciter devant la porte confirmant les craintes sur l’identité de la mégère. en entrouvrant la fenêtre pour laisser plus de son passer il entendirent un terrible flot d’insultes et des bruits d’effractions.

« j’ai couru pour prévenir la petite vieille mais les secours arrivent je suis pas seul et on compte un peu sur vous j’avoue. annonça le quarantenaire au petit fils révélant de lourdes clés a molettes. je vous en donne une, j’aurais préféré que ça soit pour bricoler. « 

la femme habitant la maison les rejoignit accompagné du petit revolver qu’elle s’était acheté

« on est bon john ? s’enquit t’elle
les copains devrait pas tarder t’en fais pas. répondit le quarantenaire
mais vous devez gérez ça régulièrement ? s’estomaquait le petit fils
oh une a deux fois par mois je dirais ? souvent c’est quand ils tombe a court d’alcool le manque les excite faut croire. tenta la propriétaire des lieux »

venant de l’opposé dans la rue un groupe armé hétéroclite s’avançait vers la maison de la petite vieille. les slogans était bien différent et visait clairement a annoncer l’affrontement si les skinheads ne déguerpissait pas. le groupe de trois se joignirent au tas de gens quand ils arrivèrent a leur niveau tandis que des bruits d’effraction terrible continuait a l’intérieur.

les minutes qui suivirent furent d’une extrême violence, tant pour l’un ou l’autre camp et chaque groupe vit s’accumuler les blessés, cependant de par la présence d’armes a feu dans les mains de tireurs sobres et n’ayant pas veillé le groupe de citadins purent se défaire tant bien que mal des skinhead qui filait par les portes et les fenêtres quand il n’était pas écroulé au sol des suites d’un mauvais coup.

la suite de la journée fut consacrée pour les volontaires a effacer les traces de la barbarie des événement par les citadins avec les outils et les matériaux a leur dispositions, et lorsque mamie tromblon revint en fin de journée elle put profiter de sa maison comme si de rien était. chanceuse qu’elle était d’avoir bénéficié de la solidarité de la ville face aux petit groupe de barbares qui s’était établi non loin

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