petite tentative avec ce thème de parler d’un sujet aussi banal que creux (transporter un carton de latte) et c’est plus dur qu’il y parait de produire un texte un tant soit peu intéressant. j’aurais pu faire du tolkien et détailler le moindre petit bout de d’aspérité du bois mais je veux pas vous infliger ca et ca m’aurait tout autant ennuyé de le faire

« Coco, viens ici ! »

La jeune fille aux cheveux bruns leva les yeux, cherchant du regard la personne qui l’avait interpellée.

Son père la regardait à travers la fenêtre, visiblement encombré. Elle enfila ses chaussures et sortir dans le jardin. Là elle vit l’homme et son carton.

« allez viens m’aider c’est lourd »

Elle pressa le pas et rejoignit son père. Celui-ci pour souffler posa le paquet au sol et regarda le ciel, un beau ciel d’été sans un nuage

« terrible que nous soyons pris dans nos affaires ce temps n’est pas celui du travail

-allez, on va avoir une belle terrasse pour en profiter ce soir non ? Fit coco

-ça ça dépend de toi ma fille. Répondit joyeusement le père »

La petite pause terminée les deux empoignèrent le paquet. Un effort massif d’abord pour détacher ce poids du sol. Puis le travail de coordination pour ne pas s’effondrer et le paquet avec soi. Coco était devant le dos tourné aux obstacles et se fiait à ce que son cou l’autorisait a voir et surtout a son père

« attention a la marche, la porte arrive derrière toi lança-t-il »

Précautionneuse Coco s’avançait en reculant et chercha le piège du talon. Elle passa au-dessus sans soucis et poussa sur ses cuisses pour faire suivre le paquet observant son père faire la grimace en sentant l’équilibre des charges basculer. Celui-ci suivit la cadence et passa la marche sans plus de difficultés.

« allez la première étape, on lâche rien. Souffla le père. On traverse la maison et on amène ça derrière. »

les deux navigateurs du carton slalomèrent en harmonie entre les divers objets du salon tantôt le canapé un peu trop large pour ce genre de transport tantôt baisser la tête pour esquiver l’envolée de l’escalier.

Le convoi arrivant à l’arrière de la maison les visages était traversé d’une forte tension, le trajet commençait à se faire des plus sportifs et aucun des deux ne semblait encore cacher beaucoup d’endurance.

« allez on y est on pose. Haleta coco »

le paquet sembla tomber tant la précipitation était présente mais tout de même ralenti par la dernière tension musculaire.

Les deux s’observèrent avec un regard d’accomplissement complice.

« bon bah voila ca c’est fait, il reste plus qu’a tout monter. Exposa le père

bon bah c’est parti je vais chercher des outils. Répondit coco »