Jours
consécutifs

Thème de la semaine

Un tintement. Chloé se réveilla. Elle avait du mal à identifier le lieu ou elle se trouvait. Un tintement à nouveau. Cette fois elle perçut ce dont il s’agissait, une goutte tombait sur un métal. Tintement. Chloé était allongée dans un espace spartiate, le lit était un futon peu épais et les murs nus. Tintement. Chloé était de plus en plus agacée par ce bruit, se levant elle observa les environs. Sur le sol un objet inconnu, les gouttes s’étant accumulé autour.

Chloé s’avança vers l’objet, approchant dans la pénombre de cette salle éclairée par des craquelures d’où passaient les gouttes elle prit peur. L’objet métallique était loin d’être anodin mais Chloé refusait l’idée même de cette forme. Rassemblant son courage elle avança sa main vers l’objet, l’étudiant du toucher elle ne put qu’accepter le constat. Un couteau. Que faisait-t-il la ?

Chloé se recula paniqué. Que faisait-elle ici ? Où était passé son lit douillet ? Son logement ? La panique montait. Elle sentait son corps se tendre et la pression monter dans ses muscles grimpant du bas du dos vers la tête comme un coup de vent glacial. Refusant de perdre le peu de contrôle sur sa situation elle prit de grandes respirations, ample mais lente et maîtrisée. Elle ne savait pas ou elle était elle devait au moins résister à perdre le contrôle de qui elle était.

Quelques minutes passèrent et Chloé reprenait pied. Après ces quelques intenses minutes de stress elle devait accepter que quelques choses s’étaient passé. Elle agrippa le couteau et le rangea comme elle put a sa taille, fort heureusement son pantalon tenait par une ceinture, le fourreau improvisé était inconfortable mais fonctionnel.

À présent armée de son couteau et de son courage. Elle entreprit d’étudier les craquelures du toit qui alimentait la pièce en lumière. Passant son couteau dans l’un d’eux elle ne put qu’accepter que leurs tailles étaient minuscules. Jamais elle ne pourrait passer par la. Au moins ces craquelures apportaient eau et lumière.

Il ne lui restait alors plus qu’une option. La porte dans la partie la plus sombre de la pièce. Approchant avec prudence elle plissa les yeux pour voir cette porte avec difficulté. À son grand désarroi celle-ci n’avait aucune poignée visible. Désespéré Chloé dut à nouveau faire face à une nouvelle hausse de stress. À genou devant la porte elle concentra à nouveau sa concentration sur sa respiration. L’anxiété ne gagnerait pas, elle ne pouvait pas se le permettre, pas dans un tel endroit.

Après ce qui sembla une éternité de discipline Chloé se lança a l’étude de la porte. Rien, une barrière de métal gris dans un espace terriblement sombre. Agacée elle tenta ce qu’elle put avec ce qu’elle avait. Empoignant son couteau elle tenta de faufiler la lame entre la porte et le mur. Elle vit la fine lame se glisser dans l’interstice avec soulagement. Tâtonnant sans rien voir dans cet espace confiné elle finit par trouver un loquet à faire jouer. Triturant ce dernier elle finit par le faire sauter.

La porte s’ouvrit sur une vision terrible. Rien, pas une lumière ne filtrait de l’autre côté de la porte. Chloé était prise dans un piège de ténèbres que rien ne semblait pouvoir percer. À nouveau celle-ci dû prendre sur elle pour contenir son anxiété.

Retournant dans cette étrange pièce elle farfouilla ce qu’elle pouvait. Tentant de retourner le futon, seul meuble de la pièce. Mais rien seul existait dans cette pièce les craquelures, Le futon et le couteau.

Sentant a nouveau l’anxiété monter elle tenta de se maîtriser mais cette fois rien n’y fit dans sa cage thoracique se forma un cri qui remonta sa trachée et… rien.

Soudain Chloé se redressa. En nage, dans le noir complet. Sa main dans un réflexe de panique fila vers là ou devrait se trouver une lampe de chevet. Lorsque ses doigts entrèrent en contact avec les boules décorant la tresse de la lampe elle fut envahi d’une intense chaleur. Tirant dessus pour s’en assurer elle vit la lumière irradier la pièce qu’elle connaissait si bien.

Cette pièce horrible qui lui avait valu cette nuit mouvementée ne semblait finalement être qu’un mauvais rêve

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