coup de stress

20 août 2024

tard le soir John observait sa machine. il avait l’habitude de celle ci il la connaissait que trop bien et elle ne semblait pas vouloir être capricieuse. il regardait les journaux prendre vie étape par étape par la fenêtre de son poste de contrôle jetant distraitement des regards aux divers indicateurs de ses écrans. tout semblait aller pour le mieux et les livraisons de journaux irait sans souci pour cette nuit. rassuré de cette situation et rattrapé par l’horaire tardif il s’autorisa a fermer les paupières pour ce qui lui sembla quelque secondes.

un bip strident. John sursauta de sa chaise ou il s’était assoupi. quelqu’un entrait. les yeux de John filèrent vers l’horloge.4h. personne n’est supposé entrer dans l’imprimerie a cette heure?

attrapant son talkie-walkie avec une pataude vivacité il prit contact avec le vigile

« Harry t’es la ? »

pas de réponse

John l’esprit embrumé retenta sa chance après un léger maugrément.

« Harry, tu m’entends? »

le talkie-walkie restait muet.

John retenta sa chance le visage crispé par un mélange de frustration et de peur

« putain Harry t’es la ou quoi ?! »

le talkie restait désespérément aphone

pris de panique John se rapprocha de son bureau. il n’y avait pas que les capteurs de la machine dans le poste de contrôle de la grande salle de l’imprimerie. les proprios avait conçu le truc pour caser les ingénieurs avec les vigiles et gratter des sous a la construction. entrant les codes nécessaire il observa les caméras.

pris de stupeur John observa le corps inerte du vigile sur la caméra dédié a l’espace de pause a l’extérieur. terrifié il se demande quoi faire.

avant tout il lui fallait de l’aide pour le vigile. les pompiers il lui fallait les pompiers et si les pompiers était au courant les flics arriverait dans la foulée. oui les pompiers c’était la chose a faire.

sortant son téléphone de sa poche il se figea. il avait vu une ombre il en était sur.

filant dans la petite pièce d’entretien/pause derrière la salle de contrôle il barricada ce qu’il put. heureusement qu’il avait la clé de cette porte.

sortant son téléphone en tremblant il composa le numéro dans la salle seulement éclairé par son écran,trop apeuré de donner sa position par la lumière sous la porte.

« bonjour ici les pompiers que puis je pour vous ? fit le téléphone stressant John baissant le son de l’appel
-oui j’ai peur que quelqu’un se soit infiltré dans l’imprimerie au 123 rue de la jonquille. mon collègue vigile est inerte sous la caméra de la zone de pause clope et j’ai cru voir une ombre dans le bâtiment. je vais faire une crise de nerfs, a l’aide. siffla t’il dans son téléphone faisant tout les effort du monde pour ne pas crier persuadé que son cœur allait se propulser hors de sa poitrine
-très bien monsieur, j’envoie les secours avez vous prévenu les policiers de la situation?
-non j’ai préféré vous contacter pour avoir une ambulance pour mon collègue. continua John toujours alerte
-bien je transmets la demande, entendez vous quoi que ce soit qui reste suspect encore maintenant ?
-je, je crois pas, je suis vraiment caché au fin fond de l’entrepôt les gens pourrait faire des grands tours sans que je les entendent mais le but c’est que l’inverse soit vrai.
-bien respirez calmement et profondément, concentrez vous dessus pour limiter l’emprise de vos émotions, tout va bien les pompiers sont parti ils arrivent »

John,toujours en contact avec la standardiste se fit violence pour contrôler sa respiration, erratique et saccadé d’abord il en reprit difficilement le contrôle, lentement celle ci redevenait régulière tandis que la crispation de John s’apaisait.

« monsieur ? les secours sont juste a l’entrée est ce que vous les voyiez? fit le téléphone
-non je suis dans une pièce sans fenêtre je ne vois rien
-très bien dans ce cas je vais vous transférer aux pompiers sur place. fit le téléphone avec un petit bruit
-monsieur ? c’est les pompiers, ou est votre collègue évanoui ? fit une autre voix dans le téléphone
-il est sous la caméra de l’espace de pause extérieur c’est sur le coté gauche du bâtiment, faites attention a vous il pourrait y avoir quelqu’un. articula cette fois John
-bien monsieur ne vous en faites pas la police est la aussi elle a commencé a investir le bâtiment, elle sait que vous êtes « au fin fond de l’entrepôt » est ce que vous pouvez être plus précis ? s’enquit le pompier d’un air rassurant
-je suis dans le local de pause derrière le centre de contrôle, la grande baie vitrée en hauteur dans l’entrepôt. expliqua John »

il entendit quelques bruits de discussion a travers l’appel puis le pompier relança
« très bien monsieur, j’ai mis les policiers au courant, ils arrivent pour l’instant il ne semble pas avoir relevé de quelconque trace d’effractions
-tant mieux je préfère ça. répondit John soulagé »

John entendit un bruit. d’un coup il se crispa a nouveau,tout les sens en alerte et le cœur repartant a pleine balle. se concentrant pour comprendre ce qu’il entendait il comprit qu’il s’agissait d’un groupe de personne. les policiers ?

« oh la monsieur vous êtes la dedans »

oui c’était eux, oh le soulagement

« oui je suis la attendez un peu j’arrive »

John débariccada la porte la déverrouilla et vit le visage de deux policiers

« oh quel soulagement, vous avez pas idée. s’effondra John
notre troisième collègue fait le tour du périmètre mais rien a signaler de ce coté, il semble que votre collègue est eu un problème personnel »

descendant pour rejoindre les pompiers John vit le vigile a demi conscient a coté d’un pompier qui expliqua

« on est en train de faire des tests toxicologique, vous n’avez rien trouvé ?
« non rien du tout pas de traces d’effraction » fit une troisième voix, le policier parti en enquête pendant que les deux autres allait chercher John.
il me semble que nous allons devoir arrêter la production pour la nuit monsieur. vous allez devoir faire une déposition au poste pour les circonstances ou vous avez trouvé votre collègue etc je vous laisse aller faire le nécessaire et revenir.expliqua un policier a John dans la foulée
ah euh d’accord très bien je reviens »

John fila dans l’entrepôt remontant dans le poste de contrôle, écrit un mail a la va vite a son supérieur et éteignit la machine. redescendant vers le petit groupe il s’installa dans la banquette arrière de la voiture de flic pour aller au poste remarquant que son collègue était déjà parti.

il termina sa nuit de travail presque au même heures mais certainement pas dans le même lieu