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La feuille est déchirée pour symboliser ma maladresse et absolument pas parce que je n’ai pas fait exprès en détachant la feuille /s

Voici donc la suite de l’évangile pastafarienne ! La page a été longue à illustrer et calligraphier (format A3, je rappelle).

Un peu de contexte : il fait beau, je suis sur le chemin pour retourner chez moi après avoir jeté des barres et j’aperçois les fleurs dans la cour de ma résidence. Et là, je me rappelle d’un truc : on m’a offert un kit l’an dernier pour réaliser des cyanotypes. Petit bouquet de fleurs en main, je rentre chez moi.

Quèsaco ? C’est une méthode d’impression qui consiste à utiliser un mélange de ferricyanure de potassium et de citrate d’ammonium ferrique afin de créer un mélange photosensible. On badigeonne sur une feuille, on met des trucs dessus, on expose au soleil, on rince, et hop : on obtient une belle impression en bleu de Prusse.

Voici donc mes premiers tests :

Puis, comme il me restait pas mal de réactif, mais pas de fleurs, j’ai eu l’idée de tester avec de la gomme de réserve.

La semaine dernière, j’ai eu une révélation. Une idée ambitieuse, vraiment classe et particulièrement stupide.

Au détour d’une conversation, je me suis repenché•e sur le Pastafarisme, et j’ai (re)découvert tout le contenu qui a été produit autour de ce concept. Et à ce moment, dans mon cerveau, deux concepts se sont percutés :

• l’évangile Pastafarienne (« loose cannon »)
• les moines copistes

Me voilà donc lancé•e dans mon nouveau projet : rédiger les 200 pages de loose canon à la plume, dans une écriture gothique, sur un livre format A3 non ligné (j’avais prévenu que c’était stupide), avec des petites enluminures modernes.

Celle-ci a été réalisée à l’encre, au feutre pointe fine et au marqueur acrylique.

J’ai réalisé ce dessin pour tester mes nouveaux crayons. Malheureusement, le papier de mauvaise qualité ne m’a pas permis de superposer beaucoup de couches (en plus de ne pas avoir supporté le ruban adhésif pour réserver les bords).

Un bruit sourd provenant de la bibliothèque derrière toi tranche le silence pesant de la bibliothèque, te sortant de ta torpeur dans un léger sursaut. T’étais-tu assoupi devant les pages devant toi ? Étais-tu las des recherches secouant le Département des Phénomènes Temporels depuis des semaines ? Était-ce la pénombre de l’austère lieu, ou un mélange de tout ces éléments ?

Te levant lourdement, tu t’approches de l’origine du bruit. Un livre, au sol, absolument rien de suspect dans une bibliothèque. Tu ramasses l’objet et plisses les yeux afin de l’observer, palpant la couverture flétrie sous tes doigts. « Compte-rendu de l’expédition N. D. Pickman – 1930 », par un ou une certain.e docteur Calvin. Dans des relents de moisissure, de poussière et de mystère, tu fais défiler délicatement les pages aux motifs singuliers.

Celles-ci contenaient toutes les mêmes en-têtes. Miskatonic University, Arkham. Que faisait ce livre ici, dans le comté de Mandela, aussi loin de chez lui ?

[ À suivre ]

Plutôt hors sujet mais j’ai passé beaucoup de temps sur ce digital painting alors voilà

Suite de mes aventures en digital painting. L’exercice consistait à reproduire grossièrement une photo en la décomposant en blocs simples. Je me souviens, lors de mes précédentes tentatives d’en venir à bout, de m’être très vite découragé•e. Voilà enfin chose faite !

Aujourd’hui, c’est un petit speed drawing que je propose au crayon de couleur. Le tout a été réalisé en un peu moins d’une heure.

Je n’avais jamais osé tester mes crayons sur un papier teinté, et je ne regrette absolument pas l’expérience ! Le papier n’est pas de « haute » qualité (carnet acheté chez Action) mais l’ensemble se défend plutôt bien.

Réalisé sur carnet A5 aux crayons de couleur cire & huile.

Petit retour en arrière : c’est la saison d’Halloween, des pumpkin spice latte et des feuilles qui tombent. C’est bon, on y est ?

C’est également le mois de l’Inktober, ce « petit » défi qui propose une liste de mots à illustrer chaque jour. Dans la liste que j’ai choisie, se trouvait le thème « mystérieux arbre ». Je ne sais pas trop ce qu’il a de mystérieux, mais j’aime bien le rose.

Réalisé à l'aquarelle sur papier grain fin 300g/m².

Hé mais c’est mon premier digital painting ?!

Dans les prochaines semaines, si tout va bien, nous allons suivre ma progression dans le monde merveilleux du dessin numérique. Chauffe Krita, chauffe !

Réalisé au graphite aquarellable et aquarelle sur papier grain fin 300g/m².
Format original : 24x24cm.