Shilderi

Je ne suis rien j'ai juste des idées. Vous connaissez l'élephant qui fait comme l'oiseau ?
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libre #2

20 mai 2025

petite difficulté du groupe a tenir mais l’avantage c’est que du coup je peux proposer la suite de ce que j’avais posté la dernière fois

chapitre 2

Le petit groupe progressait dans la foret, le plus aventureux des deux éclaireurs s’amusait avec le jeune garcon, au grand dam de son collègue restant a l’affut. La nuit était cependant calme et sans danger donnant raison au débonnaire et son nouveau pote

« alors dis moi gamin on t’a embarqué parce que tu semblais en avoir bien besoin mais comment on t’appelle donc ?

– bah gamin justement.

-comment ca ? S’estomaqua l’aventureux

-on m’a jamais donné de nom j’étais juste « le gamin »

-mais qu’est ce que c’était que cet endroit nom d’un cristal vert. S’emporta l’éclaireur

-une prison pour les peaux ternes. Moi je leur faisais pas peur alors j’étais autorisé a me balader pour entretenir le lieu. Briquer les lattes de bois, donner les repas, changer les pots a pisse les types était terrorisé a l’idée d’entrer dans le batiment vous avez pas idée. Il me demandait tout le temps si je voyais un homme bleu clair hanter le batiment. Il disait que c’était dangereux mais que j’avais mérité de vivre avec lui comme je l’avais crée. Et quand je leur disais que non il se moquait comme si la présence de ce type était une évidence. S’épancha le garcon

-ah mais quel bande de trou du cul. Il existe pas leur homme de cristal. Mais meme sans exister il nous casse les bonbons.

– je suis sur qu’il existe. Ils en parlent tellement ca ferait pas de sens qu’il discutent d’un truc qui existent pas !

-il existe, en quelque sorte. C’est une affabulation de ces types y’a des générations. Ils pensent qu’un externe, un peau terne si tu préfére, aurait forcé un interne a avaler un cristal vert et que ce faisant le pauvre gars se serait déchainé tuant tout un continent. Mais je peux tout aussi bien dire que mon arrière grand-mère que j’ai pas connu faisait manger des pommes pourries a son voisin. Ca serait tout aussi fiable.

Sans s’en rendre compte il approchait des montagnes. Le gamin était impressionné de voir toute cette roche de près. Tandis qu’il suivait ses deux guides il laissait trainer son regard dans cet océan de gris. Il profitait du ciel étoilé que la canopée ne masquait plus et de la petite brise qui atteignait directement son visage. Il était subjugué par le déploiment de la nature qu’offrait le panorama. Au travers de l’immensité de la nuit il voyait les torches ici et la en contre bas. Hélé par le reste du groupe il sortit de sa contemplation et reprit sa route. Continuant dans la pente il passèrent un coude particulièrement prononcé qui dévoila une autre civilisation. La,vivant insoupconnée au coeur de la roche. Une dame a l’allure autoritaire et a la tenue militaire laissant deviner une forte musculature vint a leur rencontre

« oh vous voila vous deux, attendez qu’est ce que c’est que ca ? Tonna t’elle montrant le bébé. Et lui c’est qui ? Vous etes parti remontez la piste d’une des notres pas en mission garderie.

-calmos. Fit l’aventureux. On l’a trouvée notre camarade. Le problème c’est qu’on est arrivé un peu trop tard. Un de ces sales types bien habillés s’est probablement acharné sur elle je lui ai réglé son compte mais derrière on s’est retrouvé dans une salle avec deux cadavres et un gosse, j’allais pas le laisser mourir de soif non plus le pauvre gosse.

-ok et lui c’est qui ? Cibla t’elle d’un doigt inquisiteur

-un gamin qui leur servait a récurer les chiottes d’un batiment de pierre. C’est un externe lui aussi mais sans entrainement, il nous a fait un joli numéro de courage a nous demander de l’embarquer et vu la gueule du charnier qu’on a laissé je me serais senti responsable de le laisser subir des représailles. Tout est cool

-filez me foutre ce gosse mieux a l’abri. Je veux pas vous voir pioncer sans un rapport plus détaillé c’est clair ? Et toi tu reste la. Ordonna t’elle le regard planté dans celui du gamin

-oui chef. Fit le plus prudent des deux éclaireurs embarquant son collègue

les deux éclaireurs filèrent hors de la grande place sous les étoiles. Disparaissant dans un tunnel creusé a meme la montagne.

« bien et toi alors ? Reprit elle la voix somme toute plus avenante.

-Je… euh. »

le pauvre gamin était totalement pétrifié de peur. L’éclaireur rigolo l’avait bien aidé a se sentir mieux mais cette dame était définitivement trop intimidante. Rien que lever les yeux semblait un exploit de courage.la dame percut la panique et s’accroupit posant sa main sur lui cherchant a créer un contexte plus calme et réconfortant

« allons reprend toi. Tu es ici loin de tout les sévices que les chiens de la vallée ont pu te faire subir. Ici on survit de l’entraide entre exclu. Tu peux tout me dire. »

le gamin était dans un état de stress terrible la proximité de la dame ne faisait qu’empirer l’angoisse qui montait, il sentait son coeur battre a tout rompre sa respiration s’accélerait contre sa volonté et ses mains devenait incroyablement moites a tel point que son équilibre meme en était compromis. Vacillant queleques secondes il tenta de faire bonne figure avant de s’effondrer sur le dos. Les yeux grands ouverts il fixa une étoiles pour retrouver un semblant de concentration afin de chercher a reprendre le contrôle de sa respiration. Il voulait crier, se vier les poumons et crier de toute ses forces mais il ne réussisait pas le moins du monde a décrisper cette fichue machoire.il était a la merci d’inconnu loin de tout. Pourquoi avoir suivi ces gens. Il aurait suffi de briquer un peu plus et le sang ne se serait pas vu dans la cellule. Il aurait pu cacher les corps et faire comme si de rien était. Il aurait pu se cacher le temps que ca crie. Il connaissait les endroits non boisés et leur sécurité il aurait pu…

soudain une voix calme l’approcha

« et bah alors mon garcon ca va pas ? »

un homme large d’épaule avec un tablier noir et sale lui offrait de se redresser le visage grand sourire. A coté de lui se trouvait une autre femme qu’il n’avait pas vu en pleine discussion avec la grande dame musclée. L’homme guida le gamin jusqu’a un banc couvert avec une petite lampe accroché au plafond.

« alors mon garcon dis moi. Je t’ai jamais vu ici. D’ou tu viens ? S’enquit l’homme en offrant quelque chose. Oh ca ? C’est un bonbon qu’on adore par ici. Je suis sur que tu adorera aussi. »

L’homme lui tendit une chose doré. Le gamin accepta et avala le bonbon curieux.

« alors ? Un insecte confis au miel pas mal non ?

-bien meilleur que ceux que je mangeais dans ma prison.

-ah coup de bol que tu sois habitué aux insectes, j’ai vu des gens arriver ici etre bien plus réticents, les montagnes offre pas grand-chose a manger donc c’est compliqué, mais on a ces confiseries et ca suffit largement. Mais du coup dis moi, qu’est ce que tu nous as fait juste avant la ? Lidia serait donc si impressionnante ? S’amusa le grand homme

-je… j’ai revu… j’ai revu… le gamin sentit a nouveau son corps etre pris par l’adrénaline

-ouh la du calme. Tiens voila un peu d’eau. Ménage toi tu m’as l’air d’avoir vu des choses bien trop horribles pour ton age. L’interrompit l’homme offrant une gourde. »

le gamin y but goulument. Cet homme était franchement sympathique. Reprenant ses esprits le gamin retenta de faire passer ses pensées a sa bouche

« je… quand elle s’est baissée j’ai cru que… qu’elle allait me faire subir des choses… dans ma prison c’est arrivé plusieurs fois que le garde en chef me parle comme ca en s’approchant et qu’après ca il devienne violent. J’ai paniqué j’ai cru qu’elle allait faire pareil. Articula difficilement le gamin »

-ah le sadisme des gens de la vallée. Tu sais faut pas que t’hésite a t’ouvrir la dessus gamin. On est nombreux ici a s’etre pensé « peaux ternes ». a croire qu’on avait aucune valeur mais tout comme toi on est tombé sur un groupe d’éclaireur. Et on a pu échapper a notre destin. Tu es ici chez toi a présent. »

a ces mots le regard du gamin s’illumina.

La grande dame revint

« oh lidia, je pense pas que le gamin soit prêt pour l’administratif. Faut juste le laisser se reposer, on verra plus tard. La vie ne l’a pas loupé comme beaucoup ici.

-tu connais le règlement. La foudroya t’il du regard

-oui et je te garantis qu’il n’est pas adapté. Trouve lui une personne de garde pour cette nuit de préférence ni toi ni un homme et assomme le de questions demain. La il est pas en état. Il a juste besoin de repos et de calme, je te le garantis. Soutint le grand homme.

-fort bien,grommella la grande dame, alice reviens s’il te plait, cria t’elle dans la foulée. Trouve moi un lit pour le gamin. Henri me fait la forte tete a assurer que le gamin est pas en état. »

alice arriva alors pour s’occuper du gamin. Elle s’enquit tout autant de son état qu’henri juste avant. Et lui désigna un lieu ou dormir prenant la précaution de le poser près d’une sortie dans un lieu solitaire au cas ou. Prévenante elle s’assura de savoir si le gamin souhaitait ou non de la compagnie dans sa première nuit ce que celui ci déclina.

Ce soir la, s’endormant en regardant les étoiles par une fenetre le gamin redécouvrit le sommeil profond

La pale lueur de la lune offrait à deux éclaireurs la sécurité de la nuit. Leurs pas experts filaient à travers la forêt. L’objectif était clair. Une personne de leur clan avait été repérée dans un bâtiment. L’exfiltration s’annonçait pour autant complexe, les renseignements indiquaient une grossesse avancée qui allait potentiellement entraver la liberté de mouvement une fois la cible atteinte.

« t’es sûr de ce qu’on fait ? S’enquit l’un des rangers

-t’as déjà vu un taff sûr toi ? Se moqua l’autre

-oui bon OK, mais on sait pourquoi on veut l’exfiltrer elle ?

-parce qu’on a des informations fraiches et fiables, c’est pas suffisant ?

-je sais pas des infos fraiches et fiables on a plein pourquoi cette piste ?

-Bah va savoir moi j’ai juste vu l’occasion de me dégourdir les jambes en bas de nos montagnes, les grottes c’est bien, mais on s’en lasse vite »

Approchant d’un bord de falaise les deux rangers se turent. La petite ville était en vue en contrebas. Une ville apparemment récente en bord de montagne. Le genre de choses qui déplaît toujours aux habitants de ces dernières

« foutus habitants du plateau. Toujours a prendre ce qui leur appartient pas. Siffla l’un des deux »

l’autre la mine pas plus joyeuse lança une corde, préparant la descente en rappel.

« encore une magnifique idée qu’on a eu la. Comment on remonte avec une femme enceinte ?

-on profite des raccourcis quand on peut hein la randonnée nocturne sera moins drôle. »

Les deux éclaireurs s’approchait de l’enceinte de la zone. Les torches devenant une sérieuse complication a leur usage de la nuit. Restant a l’orée des bois ils inspectaient cette fâcheuse barricade pour une quelconque sortie d’urgence. Malheureusement cette dernière était tout aussi récente que le reste. Presque un avantage, tellement de bonne qualité que personne ne semblait y faire de rondes.

Le plus audacieux des deux rangers s’avança capuche retiré vers le garde a l’entrée. Son audace assurée par son collègue longeant le bord de la barricade.

« ho là mon brave. Y a-t-il moyen d’obtenir gîte ici cette nuit ? Racola l’éclaireur

-au milieu de la nuit ? Mais vous êtes pas bien ?

-les gibiers sont plus calmes la nuit tout comme nous, ça aide a les attraper

-maudit chasseurs toujours a se perdre sans considé… »

Le garde ne finit pas sa phrase, maîtrisé par le deuxième

« ils apprendront jamais. S’amusa l’éclaireur qui venait de jouer la comédie.

-jamais. J’ai pas la moindre idée de pourquoi Estalia s’entête a maintenir ses pires éléments a ses frontières. Mais ça fait nos affaires. Tiens hop une petite bourse au cas où. »

Le duo s’avança dans la grand-rue d’un air nonchalant comme si de rien était alors qu’il venait de cacher un corps assommé. Évidemment il ne s’agissait que de faux semblant tandis que la tension montait dans leur esprit à mesure qu’il s’approchait du bâtiment fourni par l’indic.

Approchant de la bâtisse ils comprirent le problème bien vite. C’était la seule en pierre dans la zone.

« tu penses à ce que je pense ?

-oui et t’es complètement fou de croire que ça serait une bonne idée

-oh allez un petit feu de joie et personne ne fera attention à nous.

-et comme ça Estalia aura de solides raisons de renforcer la garde ici. C’est non. Ce silex reste dans ta poche.

-rabat joie »

Les deux compères repartirent pour une inspection, après la barricade la bâtisse. Aucun d’eux ne perçut un quelconque danger. Pour autant aucun d’eux ne vit de choses faciles à exploiter. Tout au mieux une fenêtre. Au deuxième étage. Sans rien savoir de ce qu’il y aurait de l’autre côté. C’était toujours mieux que la porte principale.

L’un d’eux lancé par courte échelle escalada ce qu’il put. Fort heureusement le ciment du mur semblait extrêmement mauvais, exactement le genre qu’on met à la va-vite et cela permettait de gratter de petits interstices. Fastidieux et précaires mais en l’absence de mieux il faudrait s’en contenter. Après tout les pitons servirait à ça

Après un effort le grimpeur put atteindre la fenêtre.

Son acolyte en bas fut soudainement traversé d’une terrible pensée. Les gens du plateau haïssent la pierre. Pourquoi un tel bâtiment chez ces fanatiques de la boiserie ? Toucher la pierre est supposé être un sacrilège. Combien de prisonniers avait-il fallu ? Et pour quel usage ? Pris dans ses pensées il prit la corde de son collègue sur le coin de la tête. Celui-ci ne lui dit rien pour rester discret mais son visage suffisait a comprendre la moquerie. Arrivé en haut le pensif chuchota

« pourquoi des pierres ?

-et pourquoi pas. Répondit son comparse

-parce qu’ils sont supposés détester ça triple buse. Siffla le pensif

-tu marques un point j’oublie toujours que les types du plateau perçoivent la roche comme une malédiction. Tu crois que c’est une prison ?

-quoi d’autre. Il mettrait pas des hauts dignitaires dans un lieu infamant.

-Oh merde. Mais qui laisse les fenêtres ouvertes dans une prison ?

-probablement le genre de gars laissé là parce qu’il est trop mauvais pour faire la guerre. J’entends des pas! »

le duo se réfugia loin de la porte, accroupi derrière le bureau mains sur les hanches, prêts à dégainer les couteaux de lancer qui s’y trouve, les bruits continuèrent cependant au-delà de la porte. Rassuré le duo se rapprocha à nouveau de la porte tentant cette fois de l’ouvrir pour découvrir qu’elle était verrouillée

« voila qui explique la fenêtre ouverte. Maugréa l’un d’eux »

Coincés dans leur progression ils décidèrent de se poser confortablement dans la pièce en attendant un passage quelconque. Après quelque temps la serrure cliqueta et un jeune garçon entra mal habillé et visiblement fatigué. Depuis leur cachette les deux éclaireurs observait ce dernier puis par signe se mirent d’accord. Le plus proche de la porte s’y glissa et la referma silencieusement, tandis que l’autre fondit sur le garçon pour le maîtriser.

« bonjour jeune homme. Fit l’éclaireur un couteau en main. Je serais toi je répondrais aux questions sans crier, c’est la meilleure chose à faire pour qu’il ne t’arrive rien de mal. »

le gamin était visiblement sous le choc. Probablement pas en état de répondre a quoi que ce soit dans cet état.

« eh du calme on ne te veut rien de mal. Tant que tu ne cherches pas a nous nuire évidemment. S’adressa l’autre au garçon Pose le sur la chaise. Fit il a son collègue  »

le garçon installé sur la chaise était toujours en panique malgré tout et rien ne semblait pouvoir l’apaiser dans une telle situation. Le plus bourrin des deux éclaireurs, agacé, tenta de l’assommer avec un résultat incertain

« ah bah c’est malin ca. Signifia son collègue. Toujours dans la finesse avec toi

-je suis venu pour me dégourdir les jambes pas faire baby-sitter. Rétorqua le bourrin

-génial. Bon allez viens la porte est ouverte monsieur jambe lourde. »

Les deux acolytes progressèrent dans le bâtiment. Non sans avoir enfermé l’enfant dans le bureau. Le plus prudent des deux ouvrait la marche incertaine des velléités de son collègue. Les deux sur le qui vive longeait la grande terrasse intérieur qui servait de couloir supérieur au bâtiment.

Le plus aventureux des deux passa la tête au-dessus des barreaux pour observer le rez-de-chaussée juste en dessous. Il y vit une porte ouverte. Rattrapant son collègue, il pointa la porte ouverte du doigt recevant un acquiescement de celui-ci par signe. Avisant les environs ils finirent par repérer un moyen de descendre

« mais où est ce con de gamin ? Pas foutu de me rapporter un sachet. Se fit entendre dans la pièce a la porte ouverte »

L’odeur du sang était prégnante. À ce ressenti les éclaireurs se raidirent, leurs doigts plus proches de leurs couteaux. Collé contre le mur à l’extérieur de la pièce le plus prudent chuchota

« trop tard ?

-j’en sais rien faut vérifier. Lâcha l’autre aussi doucement avant de perdre toute discrétion en se calant dans l’encadrement de la porte »

La salle était exiguë, méritant parfaitement son nom de cellule. Les murs et le sol évidemment couverts de boiseries. Tout comme le lit, maculé de sang. Au sein de celui-ci une femme a l’état de conscience incertain et un bébé fort silencieux au vu des circonstances. A coté un homme habillé tel les notables de la ville, le visage crispé. Le sang de l’éclaireur aventureux ne fit qu’un tour. Il dégaina son couteau et le projeta sur l’homme. Celui-ci la peau parcourue d’un flash bleuté dégaina à une vitesse irréelle pour stopper la course du projectile, qui sur un flash cette fois rougeâtre le fit de son plein gré avant de reprendre sa course une fois l’épée prise dans son inertie pour aller se loger dans l’œil de celui qui semblait dignitaire du régime en place.

Le plus prudent observa son collègue se jeter sur son arme et paniqua en le voyant en faire usage sans la moindre hésitation. Il s’avança lui aussi dans l’encadrement de la fatidique porte pour observer les dégats. Un homme, visiblement important réduit a l’état de cadavre à proximité du lit d’une femme évanouie et de son bébé.

« mais t’es vraiment pas fin toi hein ? Lança-t-il

-eh ce mec était compétent dans la manipulation d’énergie interne j’ai vu le flash partir. Tu sais très bien ce qu’on dit sur ce genre de type. Le corps à corps signifie la mort. Se défendit le plus aventureux.

-je… OK passons »

le plus prudent s’avança vers le lit pour vérifier l’état de la dame. Malheureusement au vu de son pouls celle-ci semblait être plus qu’évanoui. D’un rapide geste il fit part de la funeste nouvelle a son collègue. Ce dernier s’avança alors dans la salle et empoigna le gosse.

« bah qu’est-ce tu fous ? Le regarda le plus prudent d’un air confus

-un gosse dans une prison de pierre ? Alors que ces types s’imaginent damnés a jamais au contact de la roche ? On peut pas le laisser là il serait laissé à mourir de faim. Enfin quand même c’est ton truc ce genre de chose non ? Ou ptet juste que je réfléchis trop avec mon ventre. Allez on se casse. Répliqua le plus aventureux »

sur le chemin du retour ils croisèrent de nouveau le gosse, pleinement conscient, dans la pièce a la fenêtre ouverte.

« je viens avec vous. Lâcha ce dernier

-mais que ? Pardon ? Comment tu ? Rétorqua le plus prudent

-j’ai pas ce truc moi, vous savez la peau bleue, je sais pas faire ça et apparemment dans les montagnes y a des refuges à peaux ternes je veux aller là-bas. Tenta le gosse rassemblant le peu d’assurance que lui autorisait la situation. »

Le ranger aventureux éclata de rire.

« alors comme ça on est une peau terne ? Fit-il moqueur. Eh bah allez on t’embarque fiston, je savais pas que je tapais la famille je m’excuse. Non mais t’imagine ? je pensais faire une promenade me vla à jouer la garderie. Non mais eh regarde-moi ? Un gosse dans le dos et un autre à surveiller ? »

Le ranger aventureux explosa de rire à nouveau tandis que son collègue vérifiait les piolets. Satisfait il entreprit la descente laissant son collègue s’esclaffer a l’étage. Puis il attendit le paquet, ça ne rata pas, le jeune garçon, inexpérimenté, rata la prise et atterrit dans les bras du ranger. Tandis que le plus aventureux était toujours tout sourire en touchant le sol non sans avoir retiré les piolets, il allait quand même pas perdre son matos.

Il fut décidé que le jeune garçon, connu de la zone passerait en dernier pour esquiver les soupçons. Le plus prudent des deux éclaireurs préféra passer par des ruelles adjacentes suivi de ce fait par le reste de la troupe voyant que l’heure avancée de la nuit n’offrirait aucun anonymat dans la grand-rue ou il était déjà passé.

Après ce dernier périple le groupe désormais grossi se retrouva à la corde qui avait permis tout ça.

« alors mon gaillard tu sais grimper ? S’amusa l’aventureux

-grimper ? A ça ? Bah non. Prit peur le jeune gamin

-et bah soit t’apprend vite soit tu redeviens une peau terne. C’est toi qui vois, allez je te montre tu vas voir c’est pas dur. Le taquina l’aventureux »

Faisant un geste il invita le plus prudent à attendre en haut de la corde, tandis que son collègue grimpait, l’aventureux décrivait au gamin pourquoi ces gestes existait et comment les reproduire au mieux. Enfin il aida le gosse avec la plus grande courte échelle qu’il put. Après quelques secondes, le gamin tétanisa dessus.

« eh tétanisez c’est déjà rester dessus c’est un bon début. S’amusa le plus aventureux

-oh le pauvre, bon allez changement de plan je redescends. Rabroua le plus prudent redescendant et remontant la corde cette fois avec le gosse en paquetage

-oh mais quelle idée j’ai eu, mais tout plutôt que ce type atroce et ses corvées de nettoyage. Marmonna le dit gosse

-ah merde j’ai les bras en feu. Dépêche la nourrice, j’ai soif. Lança le plus prudent a son collègue

-eh c’est pas mon problème si tu sèches l’entrainement. On est pas des internes on peut pas tricher nous. S’amusa le plus aventureux.

-des internes ? Demanda le gosse

-oui l’inverse des peaux ternes tu sais les types qui peuvent illuminer leurs peaux quoi. Expliqua le plus prudent en attendant son collègue

-ah les gens normaux quoi ? Regarda le gosse intrigué

-gamin, ces gens la sont pas normaux tu t’en rendras bien vite compte. Rétorqua l’éclaireur prudent en s’accroupissant pour le regarder dans les yeux afin d’appuyer le message. Ces gens-là, les internes nous ont collé dans les montagnes y a des siècles pour rester entre eux terrifié par les externes. Ou comme tu le dis, les peaux ternes. Expliqua l’éclaireur

-terrifié ? Mais de quoi ? S’intrigua le gosse, une lueur dans les yeux

-de nous, et de nos pouvoirs. Fit le ranger faisant virevolter un de ces couteaux autour de lui en illustration, voila le vrai pouvoir des peaux ternes

-bon allez ça suffit les cours d’histoire, j’ai faim et j’ai cru comprendre que t’avais soif ? Donc prends-moi ce gosse sur tes épaules et on tape notre meilleur course jusqu’au camp. Lâcha le plus aventureux qui avait atteint le haut de la corde.

-c’est censé être une course équitable que le moins musclé porte le gosse le plus lourd ? Taquina le plus prudent

-OK monsieur le comité des sports, voila ton paquetage. Offrit le plus aventureux

-oh merci votre grâce s’amusa le plus prudent calant le gosse, Allez 3 2 1. »

le thème c’était do it again
sauf que je voyais pas trop quoi refaire dans mes petites histoires, lesquelles ? pourquoi ? comment?
du coup j’ai commencé a fouiner dans mes histoires précédentes
et la j’ai eu l’illumination
j’ai rouvert krita pour refaire le seau de lave que j’avais déja tenté il ya longtemps avec deux fois plus de pixel a l’écran
voila bon a près mon truc normalement c’est de faire du texte donc forcément rien d’impressionant
mais c’était rigolo

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braquage au resto

8 avril 2025

Roger attrapait un gros paquet de farine. Dans les premières lueurs de l’aube lui et son équipe déchargeait une livraison. Tandis qu’il débarquait les paquets il s’assurait d’avoir été vu par Anne qui courait entre les palettes pour faire l’inventaire. Quelques instants plus tard le camion était vidé. Le conducteur s’assura de faire signer le bon de commande et remonta dans son camion. Relançant la machine il eut la mauvaise surprise d’entendre un bruit métallique horrible.

Une des roues avait été crevé des bris de verre était encore visible dans la chambre a air, l’équipe du restaurant alerté par le bruit était sur le pas de la porte de l’arrière-boutique, inquiet. Le chauffeur descendit de son camion pour vérifier l’ampleur des dégâts

« tout va bien ? Lança Anne

Je sais pas trop j’espère que j’ai pas trop frotté sur le sol ça pourrait déformer des trucs et me clouer ici pour un moment. Répondit le conducteur empêtré dans son camion.

Monsieur ? Que faites-vous la ? Lança Roger a un troisième homme visiblement saoul. Monsieur ? Vous m’entendez ? »

L’ivrogne titubait en direction du conducteur. Roger était incertain quand a la décision a prendre tandis qu’Anne avait déjà entamé un appel au policier au cas où

« oui service de police j’écoute ? fit une voix morne au standard

-oui bonjour excusez-moi de vous dérangez, mais on a un ivrogne qui se comporte étrangement devant l’arrière-boutique de notre restaurant il nous écoute pas et il titube d’un air menaçant vers notre livreur d’ingrédients. S’expliqua Anne

-attendez je vous prie, vous dites un ivrogne violent ? Je vais voir ce que je peux faire ne raccrochez pas. Fit la standardiste avant de passer en musique d’attente »

L’ivrogne s’avançait un peu trop près du livreur trop occupé à farfouiller dans les méandres de son camion à trouver une roue de secours pour faire attention. Anne, téléphone en main vit Roger charger l’ivrogne. Elle regarda l’arrière-boutique mais le reste de l’équipe était parti démarrer les préparatifs pour le service du midi. Elle était là impuissante à regarder un mec courir sur un autre mec pour empêcher un troisième mec de finir blessé. Un début de journée vivifiant.

Roger chargeait en hurlant pour alerter le livreur qui se retourna juste a temps pour voir l’ivrogne tenter une pitoyable agression que son équilibre ne lui permettait simplement pas. Roger dut stopper son élan en observant l’ivrogne se cogner contre le plateau de la remorque du camion

« mais il veut quoi lui ? Sursauta le livreur

-à boire, donne, soif articula péniblement l’homme »

Roger entendant ça fit le reste du raisonnement. L’ivrogne, probablement en manque, avait tenté de braquer le camion dans l’espoir de trouver de l’alcool. Le problème se trouvait dans la main droite du dit ivrogne. Un tesson de bouteille brandi en guise d’arme. Certes son état ne lui permettrait pas d’atteindre le livreur surélevé mais rien ne l’empêchait de venir vers le restaurateur.

« allô madame ? Vous m’entendez ? Fit le téléphone D’Anne. qui lâcha un petit cri de surprise.

-oui je suis toujours la. Acquiesca-t-elle.

-bien une patrouille n’est pas bien loin je leur ai transmis les coordonnées que vous m’avez fournis. Comment ça évolue ? S’enquit le standard

-euh pas très bien. Le soûlard a tenté d’agresser le livreur et se met à regarder mon collègue avec un regard mauvais. Débita Anne

-bien il est armé ? Demanda machinalement le standard

-un tesson de bouteille, je crois ? Le soleil m’empêche de discerner pleinement la scène

-d’accord, surtout restez à l’écart et évitez de tenter quoi que ce soit. »

Dans le fond de la rue un bruit de sirènes se fit entendre. À ce son l’ivrogne se raidit, du moins tant qu’il put. Et planta son regard dans celui d’Anne. Un regard mauvais de celui qui veut du mal. Elle lut dans son regard qu’il avait compris que les flics c’était à cause d’elle. Il se redressa se détachant du camion, tesson en avant et se mit à tituber a grande vitesse vers elle. Terrifiée elle prit ses jambes a son cou.

« madame ? Tout va bien ? Madame ? Vous m’entendez ? Fit le téléphone alerté par les bruits de course. »

Anne se rua à travers les ressources stockées dans l’arrière-boutique avec toute l’agilité que lui accordait son niveau de stress. Débarquant en trombe dans les cuisines elle referma sèchement la porte dévisagée par l’équipe.

« bah il fait quoi le chef ? Et c’est quoi cette tête ? Lâcha un commis

-on a un forcené complètement ivre qui a tenté d’agresser le livreur. Et quand il a vu que ça marcherait pas il s’est retourné sur moi à cause des flics que j’ai appelés »

Thomas arrivait sur les lieux gyrophares et alarme a fond. Débarquant de sa bagnole avec son collègue ils trouvèrent le cuistot et le livreur en état de choc.

« bonjour messieurs, on nous a appelé pour un ivrogne agressif c’est ici ?

-oui il vient de se ruer dans la réserve a la poursuite d’une collègue, faites vite c’est la grande porte de hangar, juste derrière le camion. Vomis le cuistot avalant les mots sous l’effet du stress

Je vous remercie. Acquiesca le policier »

« LES MAINS EN L AIR JE SAIS QUE VOUS ÊTES LA IVROGNE ! Hurla le policier arme en main sur le pas de la porte de l’arrière-boutique. »

Aucun mouvement. Mais un petit bruit plaintif. Le policier s’avança vers ce dernier suivi de près par son collègue qui vérifiait les environs. Le petit bruit plaintif se faisait plus clair, plus proche.

L’ivrogne était caché derrière une pile de farine. Tremblant de peur. Le policier le mit en joue et tenta d’instaurer un dialogue. Mais a l’instant ou ses lèvres allait se décoller l’homme ivre se jeta sur lui, tesson en avant. Deux flashs. Son collègue avait tiré.

« mais t’es malade ?

-Il allait te chopper avec ce bout de bidules tranchants

-j’étais dans ta ligne de tir t’y à pensé a ça ?

-arrête j’étais sur le côté tu le sais bien

-et puis on fait quoi de ça maintenant on a l’air malin

-c’est pas des vraies balles c’est du subsonique en caoutchouc il va s’en tirer avec deux énormes bleus allez embarque le moi l’ambulance devrait pas être loin.

-tu refais jamais ça

-j’espère »

l’homme était à terre inerte, l’un des flics vérifia le pouls, une pulsation et un soulagement.

Un pompier fit irruption a cet instant dans le bâtiment

« tout se passe bien ? Héla-t-il

oui c’est bon on a dû faire usage de la force mais le pochtron est sous contrôle. répondit Thomas »

L’ivrogne fut alors chargé dans une ambulance. Non sans l’assurance des menottes aux mains malgré son inconscience sous le regard médusé du personnel médical.

« oui il a pris deux balles en caoutchouc dans les cotes, c’était ça ou mon collègue qui prenait un tesson je sais pas ou. S’expliqua le coéquipier de Thomas

-on va gérer maintenant d’accord ? Fit l’urgentiste de l’ambulance avec un sourire de clair désapprobation. »

L’ambulance fila alors sur la route tandis que les policiers prirent les dépositions. Ce midi là le resto rata un service

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cambriolage

2 avril 2025

Éric était avec son équipe, lumière blafarde sur une table en bazar. L’équipe se préparait pour le casse du soir. Vérifiant tout les plans du batiments, et répetant ceux de l’éxecution de la chose. Le soleil était couché depuis maintenant un bon moment.

L’équipe aussi prete qu’elle pouvait l’etre s’avanca vers le fourgon.

Les clés dans le contact ce dernier rugit en éclairant la nuit de ses pleins phares.

Chargeant les derniers objets nécessaires les complices d’éric prirent places sur les banquettes a l’arrière.

Il était temps.

Éric enfonca la pédale, il avait besoin de cette thune il ne pouvait plus qu’espérer que tout se passerait bien.les rues de la ville était désertes le fourgon avec son faux appareillages de convoyeur progressait dans la nuit sous la lumière répétitive de l’éclairage municipale.

Arrivant devant le batiment l’équipe se raidit, le petit frisson de l’action faisait son effet. Éric enfila son masque au cas ou. Pas que les rues soit très passantes au milieu de la nuit mais il suffisait d’une personne pour que les flics aient un visage a rechercher.

Débarquant du camion il aida l’équipe a préparer le casse. Comme prévu le batiment d’a coté avait un sous sol mal verrouillé. Un ptit coup de pied de biche et la porte fut grande ouverte.

Arrivé dans la grande pièce de stockage du sous sol du batiment l’équipe se mit a son aise. Préparant la foreuse d’un coté ils s’assurrait de réduire le bruit avec des mousses de l’autre, pas que ca puissent etre très utile mais tout est bon a prendre.

La foreuse faisait son office progressant lentement dans le sol quand soudain au bout de quelques temps elle se mit a changer de bruits. Finit la terre et la roche, il y’avait la un magnifique mur de banque renforcé. Retirant la foreuse dans un premier temps l’équipe placa un explosif concu pour pile la ou le métal s’était dévoilé. Une fois la détonation éffectué le mur était visiblement criblé de faiblesses. La foreuse reprit alors son travail terminant de pousser a travers les quelques centimètres de métaux qui séparait le groupe de son objectif.

La foreuse terminant son travail fur retiré et devant le groupe se tenait la salle du trésor. C’était une petite banque après tout pas de raisons de la surprotéger. Afin de vérifier que tout était en ordre il jetèrent tout de meme un mannequin dans la salle.

Aussitôt un sifflement puissant retentit. L’équipe se recula alors remontant vers le sous sol du batiment voisin. La zone était bien piégé avec du gaz,fort heureusement la chose était prévu. Quelques masques a gaz avait été obtenu pour l’occasion. Dès lors les taches furent rapidement réparti, ceux qui portaient un masque filant dans le nuage de gaz tandis que les autres ferait le trajet sous sol camion pour perdre le moins de temps possible.

Éric remontait vers la rue avec le premier sac de billet avant de découvrir l’état au dehors. Les sirènes retentissait déjà de partout. Difficile de fair usage du camion. A moins que les sirènes ne soit assez loin. Éric fila dans la petite ruelle pour vérifier. Débouchant dans la petite rue il avait raison. Les sirènes hurlantes n’était pas encore la. Grimpant dans le fourgon il le placa en marche arrière dans la ruelle pour en faire un placement plus innocent. Descendant de celui ci il prévint le reste de l’équipe. Surtout ne pas grimper. Bricolant vite fait la serrure ils purent faire comme si celle ci n’avait jamais été forcé. Quand a la porte de sécurité de la banque il fallait espérer qu’elle soit bloqué par les procédures de la banque en cas de vol.

attendant dans le silence de la cave l’équipe se demandait si elle allait s’en sortir. L’un d’eux appuyé contre la porte entendit un homme s’avancer dans le petit escalier qui menait a la dite porte. Le groupe était tétanisé. La poignée se mit a bouger. Mais le poids du gaillard évita a la porte de faire de meme. Le policier de l’autre coté s’en alla sans se douter de rien.

Le petit groupe avait a ce niveau récupéré tout l’argent dans des sacs. La question était de savoir comment ils allaient se sortir de ce faux pas. L’un d’eux grimpa pour vérifier si le batiments était accessible. Malheureusement la porte entre le batiment et la cave était verrouillé et probablement grouillant de flics vérifiant les alentours de la banque.

Pour ne rien arranger le nuage de gaz qui n’avait nulle part ou s’échapper commencait a se répandre dans le tunnel. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’une bonne part du groupe ne finissent groggy.

Petit a petit le groupe se sentait partir. Il fallait trouver une solution et vite. Ainsi éculé ces derniers décidèrent de jouer le tout pour le tout. Ouvrant grand la porte il portèrent chacun le plus de sac possible n’en laissant que très peu au sol. Jetant ces derniers dans le fourgon ils prirent place. Éric mit le contact et écrasa l’accélérateur. Devant lui une voiture de police. Ca allait devoir passer. Passant les vitesses a un rythem éffréné pour tenir l’accélération pied au plancher il percuta de plein fouet le véhicule de police. Observant au passage le blindage qui avait servi a maquiller le camion voler au loin absorbant le choc a la place du fourgon. Tournant le volant d’un coup sec il se cala sur la rue avant de filer a pleine vitesse. Fort heureusement l’effet de surprise semblait avoir perdu les flics qui ne réagirent pas a ce echapée du bélier.

Lancé a pleine vitesse l’équipe en fut la première surprise. Finalement la course poursuite ne semblait pas avoir lieu. Filant a travers quelques quartiers pour faire bonne mesure le groupe fut rassuré. Rien ne semblait débarquer derrière eux avec des volontés agressives. Il allait pouvoir empocher le pactole. Mais d’abord passer la frontière au vu des multiples effractions commises.

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evolution

29 mars 2025

j’avais 0 idée alors voila kirlia qui doit choisir de devenir transfem ou transmasc quand iel évolue

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fugitif

19 mars 2025

Lisa se promenait dans sa ruelle, descendant la pente sous une fine neige fort peu désagréable. C’était jour de marché elle espérait fort bien en faire un bon jour. Passant à travers les étroites ruelles qui menait a la grand-place elle pestait a son habitude sur le fait de ne pas vivre du côté de la grand-route du commerce. À mesure qu’elle s’avançait les rues s’élargissait petit à petit. Elle profitait ainsi de plus en plus du panorama de sa petite ville à flanc de montagne.

Soudain une personne passa en trombe, tirant la bourse de Lisa avec expérience. Celle-ci ne l’entendait cependant pas de cette oreille.

Tournant les talons elle fonça derrière la silhouette encapuchonnée en hurlant au cas où. Elle ne se faisait pas de gros soucis. Elle était sur son territoire. La silhouette pour autant faisait tout pour être perdu, filant rue par rue et cherchant à semer Lisa.

Heureusement pour Lisa la neige était sa meilleure alliée. Les grosses traces bien fraiches due a la course du voleur lui offrait la possibilité de traquer sans grande difficulté les tentatives de filouteries de l’encapuchonné.

Lisa entendait de-ci de-là les cris des habitants qui voyait l’encapuchonné passer. Elle pouvait alors encore mieux suivre le malandrin.

Soudain a quelques mètres d’elle entendit un bruit sourd. Du genre impact sur bois. Tournant la tête pour vérifier elle vit un homme massif l’interpeller. Le forgeron du village qui venait de sortir de sa forge pour vérifier

« ah Lisa, henry a ouvert ses volets sur le pauvre homme qui avait la mort aux trousses. Il m’a l’air salement assommé. »

henry ricana d’un air joyeux

« allons Alphonse il faut sortir de votre forge plus souvent j’ai fait exprès d’ouvrir mes volets. S’amusa le vieil homme. Lisa courait partout depuis un moment pour rattraper ce vagabond en hurlant a qui voulait l’entendre qu’il avait chipé sa bourse.

-ahah c’est un sacré doigté qu’il faut pour ouvrir un volet dans la tête d’un coureur. Répondit le forgeron fouillant l’encapuchonné. Ah bah voila la bourse »

Jetant cette dernière vers Lisa il la fit entrer dans la forge pour reprendre son souffle ailleurs que dans le froid du matin. Celle-ci pressée reprit son souffle avant de prendre congé et de filer vers la place du marché

ici et la des gens en livrée aux couleurs de la ville s’affairaient a repousser les ténèbres de cette nuit sans lune. Tobar les observait depuis son balcon, il attendait la présence de ces types. Ayant observé ce signal il enfonca sa capuche sur sa tete.

Tobar a présent difficile a reconnaître jeta un coup d’oeil a sa chambre. L’autre s’en était allé après que la discussion se soit bien trop éternisé au goût de tobar. Bien évidemment se balader capuche sur la tete au milieu de tout ces types en livrée était la pire chose a faire a moins de vouloir taper la causette dans un cachot. Souhaitant éviter de finir en un tel endroit avec ses « outils » tobar préféra empoigler l’encadrement de la fenetre, puis de se suspendre a celle ci. Impulsant un fort mouvement du dos il se hissa sur le toit, de la il avait un panorama impressionnant. Passant entre les toits sérrés les uns aux autres ils se mit a la recherche de sa proie. Le plan n’était absolument plus de se salir les mains avec le sang d’un homme mais de doubler les commanditaires voila qui promettait plus d’interet.

En chasse dans les hauteurs de la ville tobar s’impatientait, il tournait en rond sur des toits vides a la recherche d’une confirmation visuelle du bijou depuis un bon moment et autant il en avait vu des bijoux en tout genre sur tout type de personne, mais pas moyen de tomber sur le bijou de jai porté sur des vetements bariolées. S’il voulait atteindre son objectif il semble que tober allait avoir besoin de descendre de son perchoir pour aller vers les quartiers plus a l’écart ou de plus grandes batisses s’accumulait sans se toucher. L’idée ne l’enchantait guère puisque elle impliquait de devoir passer dans un lieu bien moins propice a l’infiltration. Cependant il était bien forcé de le faire. De totue facon sans bijou il ne serait jamais tranquille.

Cherchant un moyen de se laisser descendre vers la rue tobar apercut son homme. Il était effectivement loin dans le quartiers plus riche. Mais il venait par ici, il y avait fort a parier que celui ci ferait un tour de la ville, probablement qu’il voudrait lui aussi s’amuser sur la grand place ou autre. Finalement peut etre n’était t’il pas temps de se passer de sa position stratégique pensa rapidement tobar.

L’homme s’avançait distraitement dans la large avenue pavé qui menait au coeur de la ville. Il avait sorti sa plus belle tenue orange et bleu auquel s’ajoutait des dorures et des argentures de toute sortes. La coupe de vin qu’il avait pris avant de sortir lui donnait chaud aux oreilles en cette nuit fort peu clémente. Mais il voulait profiter a son habitude de l’ambiance de la grand place. Un moment délicieux ou la ville n’étant plus prise par ses obligations s’amusait sous le clair de lune,ou son absence, a boire et danser sur le rythme de troubadours toujours heureux de donner spectacle contre quelque piécettes.

Tobar vit l’homme s’avancer, malheur du hasard celui ci ne portait pas son collier tant désiré. Rapidement se forma dans l’esprit de Tobar l’idée de profiter de la maison vide pour y faire un tour. Mais il n’avait pas fait le moindre repérage. Soudain un flash de lucidité. Et si son « acolyte » essayait en fait de le doubler ?

Tobar se laissa tomber lourdement du hat des toits, il devait se dépecher. Cavalant sur les pavés il avisa la maison dont il croyait avoir vu son homme sortir. Il devait aller vite. Tant pis pour la sureté. Enjambant une petite haie il atterit dans le jardin. Filant sur l’herbe il avisa la première prise sur un mur et escalada a la recherche d’une fenetre un peu fragile. Bien vite il fit céder une serrure. Il était dans la place, restait a présent a trouver l’objet. Fouinant il sentait le désespoir grimper en lui. Il avait besoin de ce médaillon, vendu ou offert.

Tobar filait autant que lui permettait sa position accroupi. La batisse était immense. De sa pièce il arriva dans un immense hall. L’entrée, qui semblait etre connecté a tout le batiment. S’avancant sur le balcon intérieur tobar ouvrit porte sur porte. Rien. Pas la moindre trace d’une pièce susceptible de contenir tel bijoux. Tobar continua a chercher mais rien n’y fit. Premier étage comme rez de chausée pas la moindre trace du bijou. S’était t’il déjà fait doubler ? Cela ne pouvait avoir eu lieu. Il devait retrouver ce bijou.

La porte d’entrée s’ouvrit sur l’homme que tobar recherchait. Fort heureusement ce dernier était dans un angle mort. Malheureusement au bruit perceptible l’homme n’était pas seul. Tobar devait filer. Tant pis pour cette nuit, si un groupe entier est la il n’a pas la moindre chance. Au moins il est certain que c’est la bonne maison. Se faufilant loin des regards du groupe rendu hagard par la fete et l’alcool tobar repassa par la fenetre d’ou il était venu,se lachant dans l’herbe au dessous. Le problème c’est que son « associé » était peut etre en train de l’attendre. Paniqué, tobar remonta sur les toits. La haut, a présent a l’écart il souffla. Les toits ne sont pas un lieu ou on va habituellement. La noirceur de la nuit les rend acceuillant pour ceux qui,comme tobar, cherche a se cacher.

Tobar profita de cette hauteur pour observer la nuit qui avancait. Sur la place ne restait que quelques personnes trop ivre pour finir leur nuit ailleurs. Mais cela était de piètre importance. Ce dont tobar avait besoin c’est de savoir si l’auberge était un endroit correct pour passer a nouveau la nuit. Sur un faux pas tobar se voyait déjà réveillé par une lame sous la gorge. Après tout si ses soupcons s’avérait vrai alors le sournois a la peau de cendre l’avait volontairement dérouté sur la place pour s’inflitrer le premier, et voudrait probablement se débarasser d’un témoin génant.

Finalement tobar décida de partir du principe que l’auberge était trop dangereuse. Il n’avait pas spécialement le choix. De plus ca lui éviterait de se taper la plonge en échange du gite au vu de ses finances.

Partant de la tobar se rendit au bord de la ville, la ou s’arretait les gens les moins fortunés et glissa le long d’un mur. Enfoncant sa capuche sur la tete il fila droit devant lui. Il lui restait a trouver une foret dans le coin un peu de mousse fera l’affaire pour cette nuit.

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funestes rencontres

5 mars 2025

Tobar était allongé sur sa paillasse bas de gamme qu’il avait acheté pour trois fois rien a l’aubergiste, a ce prix-là il était déjà étonné que ça soit une pièce dédiée et pas un dortoir ou on s’entasse. Mais peu lui importait il n’était pas là pour profiter du décor.

Se remémorant la scène ou on lui avait commandité un meurtre il observait la course du soleil attend que faillissent ses derniers rayons. Il revoyait le visage de ce garde

« occupez-vous de ce gars et je vous jure que vous n’aurez pas à vous en faire pour un loong moment. »

Qu’il lui avait dit après avoir vu l’aisance de notre protagoniste à découper une pomme sur un étalage. Tomar avait réagi hilare, qu’est-ce que c’était que ces conneries ? Puis ça serait si facile de se défausser sur lui et de le jeter en prison si ça tournait mal. Le truc c’est que le garde avait commencé a se faire menacant. Visiblement c’était pas prévu de dire non. La taille de la masse a la ceinture du garde s’assurait du résultat de l’entrevue.

Grinçant des dents, tournant et se retournant dans sa couche en attendant le moment fatidique ou le soleil disparaîtrait Tobar se sentait mal à l’aise. Devait-il vraiment jouer a ce petit jeu ?

La lumière qui passait par la fenêtre commençait à fortement diminuer. Tobar continuait à tergiverser quand un homme en haillons noirs profond, voûté et a la peau tirée et grisâtre fit irruption dans sa chambre.

« bonjour jeune homme. Fit-il refermant la porte. Ou plutôt devrais-je dire assassin en herbe, n’est-ce pas ?

— mais qu’est-ce que ? Fit Tobar choqué se redressant brusquement de sa couche.

— Oh du calme mon jeune ami. Je viens vous former a l’exercice complexe que vous souhaitez accomplir, je suis la sur offre de votre commanditaire. S’expliqua-t-il. On ne s’improvise pas meurtrier. Et vous avez mis les pieds dans quelque chose qui vous dépasse. Savez-vous seulement qui vous visez ? Ricana-t-il

— un gars que j’ai besoin de voir mort pour pas finir avec ma cervelle sur la masse d’un garde. Siffla Tobar

— hihihi vous êtes bien vague mon jeune ami. Vous ne me faites pas confiance. S’amusa le filiforme face a Tobar.

— J’ai aucune raison de le faire, vous êtes au courant de choses que vous n’êtes pas censé connaître. Rétorqua tobar. La main glissant vers son arme

Allons si j’étais un ennemi je ne me serais pas amusé à me compromettre dans cette description. J’aurais balancé l’aubergiste au garde pour couverture de criminel. Je vois d’ici la jolie pièce d’or que j’aurais pu y récupérer sans trop d’effort, après tout je n’ai jamais connu d’aubergistes pleinement conscient de ceux qu’ils hébergeaient. S’amusa l’homme gris

— bon ça suffit les plaisanteries, vous voulez quoi ? S’agaça Tobar

— ce que je veux, mais que ton assassinat ait lieu voyons, n’est-ce pas évident ? Roucoula l’homme

— et comment vous comptez m’y aider ? Grogna Tobar

— oh mais très simplement, en vous conduisant dans les rues de cette ville, je sais quel est le véritable but de votre manœuvre, vous n’avez pas réellement a abattre votre cible n’est-ce pas ? Fit l’homme avec un sourire complice.

— comment ça ? Le garde m’a bien dit qu’il voulait que je le tue ? S’intrigua Tobar

— oui mais la preuve de sa mort ? Il n’a de ce que je sais pas demandé la tête ou même de cheveux, il veut « le gros cristal qui dénote toujours des tenues bariolées » et un bijou ça se récupère sans effusion de sang.

— d’accord mais si le garde apprend que j’ai fait le travail qu’a moitié je vais finir avec une massue dans le crane moi.

— mon cher, vous manquez cruellement de jugeote, si lui le veut pensez-vous vraiment qu’il est le seul ? Je connais une demi-douzaine de vicomte qui sont tous éperdument jaloux de ce bijou porté par un philistin inconscient de ce avec quoi il se pavane, le leur vendre serait d’une aisance absurde. Et l’argent est un excellent protecteur. Avec tant d’argent vous pourriez ouvrir une échoppe sur un thème de votre choix et ainsi lancer un commerce qui vous fournirait un statut protecteur. S’attaquer a vous en simple garde reviendrait à se mettre a dos le vicomte du coin ou peut être même le comte lui même si vous veniez à être doué. Exposa le phasme

— ah ah moi me baladez en gérant d’échoppe ? Elle est bien bonne celle-là. Ricana tobar

— mon bon monsieur il vous suffit de la bonne ruelle et de ce coutelas qui vous a mis dans cette embrouille pour gagner gros. Tout ce que je propose c’est de boucher l’autre bout de la ruelle et de vous prendre 20 % de ce que vous en tirerez chez l’un des vicomtes intéressé. »

— un partenaire de crime ? L’idée me plaît, ça solidifie mes chances et donc réduit celle que mon sang décore la chaussée de la place du marché. Quel est ton plan ? tu sembles savoir mieux que moi commence fonctionne ces choses-là. S’enquit Tobar

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je m’excuse pour ca

28 février 2025

Claire était sur son pc la nuit était belle et elle était en vocal discord avec ses amis. Ils étaient en pleine partie de « gromeka 2 ». claire était plutôt fière de ses performances sur la partie elle se sentait vraiment impactante et sentait venir le petit titre de MVP a la fin de la partie.

Malheureusement, un des joueurs d’en face jouait un meka vicieux qui pouvait se cacher et faire de gros dégâts ce qui désactiva le meka de claire

pendant ce temps son son ami cure était encore en vie et l’écran de claire passa sur son gameplay le temps de pouvoir a nouveau jouer

du coup claire obs cure.

Oui pardon

j’avais juste envie de faire une blague nulle

sinon ca va vous ?

50

péché d’arrogance

18 février 2025

Anna se baladait sur le chemin qui la menait de son arrêt de bus a sa maison comme chaque jour. Fort heureusement la pluie avait cessé peu avant son arret. Elle revoyait le visage inquiet de sa mère la veille observant la télé annonçant une forte tempête.

« pas la peine de prendre un parapluie pour faire la coquette, demain c’est k-way grosse capuche avec un tel vent » disait-t-elle

Anna avait préféré n’en faire qu’a sa tête et partir avec son parapluie de la maison et elle était bien fière d’avoir esquivé la pluie. Un petit sourire taquin lui parcourait le visage tandis qu’elle se voyait déjà annoncer a sa mère qu’elle s’en était fait pour rien.

L’arrêt n’était cependant pas tout proche de la maison et une bonne 15aine de minutes était requise pour effectuer l’itinéraire entre ces deux lieux. Le chemin de campagne révélait les récentes pluies sur les arbres qui luisait sous les rayons du soleil qui faisait son grand retour tandis que l’herbe diffusait cette odeur si caractéristique qui passe après la pluie.

Anna continuait son petit chemin guillerette au milieu de ce joli décor. Profitant du soleil de retour après la journée passée en intérieur pour éviter le temps orageux.

Soudain une goutte se fit sentir. Anna tira la moue elle n’était pas à la moitié du chemin. Par sécurité elle attrapa son parapluie qui était accroché a son sac jusque-là par confort. Elle pressa le pas désormais soucieuse de prendre une averse mal avisée.

Le vent se mit à gonfler tandis que la pluie reprit de plus belle. Désormais franchement agacé Anna dut accélérer prenant la pluie en pleine face, le parapluie rendu inutilisable par les bourrasques.

Désormais trempée elle commençait à avoir du mal à percevoir les alentours tant il était difficile de lever la tête sans prendre des seaux d’eau, fort heureusement elle avait l’habitude du chemin. Mais elle commençait a réellement prendre froid.

La tempête ne fit que de forcir. Désormais frigorifié et prise dans un puissant vent de face elle décida de s’abriter comme elle put. La maison d’un voisin n’était pas bien loin.

Arrivant devant celle-ci elle constata avec dépit que personne ne semblait y être rentré. Dégoulinante elle se recroquevilla comme elle put sous le court préau qui protégeait la porte d’entrée.

De nouveau capable de redresser la tête elle put observer la force de la tempete. Les arbres étaient plié par la force du vent tandis que l’humidité de l’air se faisait sentir malgré l’abri de fortune trouvé en se cachant devant une maison qui n’est même pas la sienne.

Derrière elle un bruit la fit sursauter. La porte se déverrouillait et elle vit passer par l’encadrement de la porte une tête âgée d’une soixantaine d’année

« oh ma petite tu es la fille de claude c’est ça ? Reste pas dehors sous la tempête vient je vais te faire une boisson chaude. Fit la petite tête

ah euh merci. Réagis Anna surprise mais satisfaite. Mais je suis trempé ça vous dérange pas que je salisse tout ?

-oh ma grande, a mon âge de toute façon on apprécie le ménage ça fait une occupation dans la journée

-ah euh bah d’accord alors. Répondit Anna un peu choquée de la réponse »

En entrant elle comprit mieux la dite réponse. Tout était incroyablement impeccable, tant et si bien qu’il eut été impossible de dire que quelqu’un vivait ici pour de vrai. Pas une trace pas une poussière des miroirs reluisant des meubles briquée comme jamais.

Anna toujours incroyablement dégoulinante se sentait incroyablement mal a l’aise de poser le pied au de là du tapis de l’entrée le sol était si propre qu’on pourrait probablement manger dessus.

« allons ma grande, ne sois pas si hésitante je t’ai dit que ça ne me dérangeait guère que tu salisses. Fit la petite dame offrant un plaid bien chaud a la pauvre Anna »

Celle-ci ne se fit pas prier pour enfiler cette couche de chaleur bienvenue. Elle se laissa guider jusqu’au salon ou deux fauteuils faisait face à l’âtre d’une cheminée en pleine activité

« au vu de ce petit parapluie je suppose qu’on a voulu faire la belle ? Fit la petite dame offrant un thé . Ah j’ai connu ça moi aussi a ma grande époque, jeune vaillante toujours à vouloir aguicher les plus beaux hommes du coin. Mais dame nature n’a que faire de nos petites vanités, une petite capuche vaut toujours mieux qu’un gros rhume »

Anna la regarda d’un air génée. Après tout à présent prise sur le fait, dégoulinante d’avoir voulu faire la fière elle n’avait pas vraiment de contre-argument à opposer. Et puis le thé dans ses mains était des plus attirants. Elle en avala avidement le contenu pour se réchauffer autant qu’elle put

« j’avoue j’ai voulu faire la fière devant ma mère. Elle m’avait prévenu qu’un petit parapluie dans une tempête ça serait inutile. Mais j’ai voulu faire comme si ça le serait et je me retrouve un peu trop mal vêtu pour une tel situation ? C’est dommage a quelques minutes près j’aurais gagné mon pari.

-ah la fougue de la jeunesse, poussez les limites toujours même quand les vieux comme moi expriment de la sagesse et non de l’autorité. En tout cas avec de telles trombes je me demande si tu vas pouvoir finir ton trajet. Sortir par un aussi gros temps même en voiture je ne m’y risquerais pas. Avec le flanc de falaise à passer un peu plus loin ? Dans les deux sens ? Avec autant de vent et une route trempée ? Il faudrait être sacrément têtu pour tout de même prendre son volant dans de telles circonstances. Prévint la petite dame

-c’est vrai que ce flanc de falaise n’est pas des plus accueillants et même sans l’avoir atteint il était déjà impossible de me repérer avec toute cette pluie

-ah ça on a rarement vu de tels trombes, ah de mon temps on avait pas tout ça, on était insouciant et maintenant vous les jeunes on vous laisse un climat déréglé. Des fois j’aurais aimé être au courant de tout ça, prévenir les gens changer mon mode de vie pour me dire que j’ai pas participé a tout ca. Mais a quoi bon ? Fit la dame pensive

-au moins vous n’aurez pas à voir la fin du film catastrophe si on veut voir le positif. Tenta Anna bien que toujours fascinée par son thé.

-alors celle ça elle est bien bonne. S’exclafa la petite dame. Avec les progrès de la médecine qui sait je pourrais être la aussi dans 50 ans réagit-elle avec un sourire complice, bon sur ce, il se fait tard, la pluie coupe toute lumière ça me fatigue a vitesse grand v. je te prépare une chambre au cas où et je te laisse gérer, il y a une prise électrique au mur si tu as besoin. Et mes petits enfants ne cessent d’oublier des chargeurs ici tu les trouveras dans le panier d’osier. Sur ce, bonne nuit

-ah bah euh bonne nuit et encore merci. Réagis anna »

Anna vit la petite dame s’embarquer dans l’escalier quand soudain la fatigue la rattrapa elle aussi. Dans le confort du salon avec le bruit rassurant de la cheminée et l’effondrement du stress du a cet environnement calme elle ne se sentit pas partir

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a l’anglaise

11 février 2025

j’étais pas inspiré par le titre je me demandais ce que « portable » allait bien pouvoir m’évoquer. j’ai eu quelques pistes d’un petit texte ambiance espionnage mais rien de bien concluant. terrible syndrome de la page blanche

puis je suis parti me faire a manger, et la je me suis dit « après tout pourquoi pas ? ca fera au moins une proposition a expliciter a défaut de réussir a la produire »

du coup cette semaine je vous propose ce screenshot d’une partie de league of legends parce que la communauté de ce jeu a tendance a BEAUCOUP parler le franglais et du coup « portable » dans ma tete a fini par sonner comme « carryable » a savoir une partie de jeu ou tes alliés ne proposent pas forcément de grands effort vers la victoire mais ou toi tu sens que tu peux les fournir pour gagner malgré les erreurs ou le manque de volonté plus ou moins manifeste de tes alliés

du coup voila pour cette semaine un screenshot prétexte a une petite explication a défaut de trouver l’inspiration de produire un texte inédit sur le thème proposé

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acrostiche végétale

4 février 2025

Vie lente

en prenant de l’ampleur

grandit une plante

envoyant vers le ciel ses fleurs

tronc en progression abondante

arbre qui croit avec ardeur

l’été s’annonce enchanteur

22

insupportable csp+

21 janvier 2025

Un soir de printemps, Yann préparait sa soirée. Il avait été prévenu à l’improviste de celle-ci par ses potes qui débarquerait sous peu. Le type était débordé. Habituellement il se faisait pas à manger, uber c’est pratique. Mais pour les potes faut faire l’effort du coup il avait préparé un truc à la va-vite. Une quiche avec ce qu’il avait dans le frigo et profitait du temps de cuisson pour ranger ce qu’il pouvait.

Il était débordé par la surprise mais bon un vendredi il aurait pu s’en douter. Puis coup de bol il avait pris son vendredi pour se faire un petit week-end de trois jours, probablement que l’info a fuité quelque part.

Fonçant de ci de la pour avancer il finit par percevoir un salon acceptable non pour un célibataire, mais pour un groupe de gens pile pour entendre la sonnette. Pas de bol il était pas habillé

il déverrouilla la porte et lâcha un

« salut, installez vous j’arrive. » avant de filer dans sa chambre pour enfiler quelque chose de plus présentable

en descendant les escaliers qui donnait sur le salon il vit que les gens avait pris leurs aises sans difficulté et attrapa une chaise pour les rejoindre

« j’arrive toujours pas a croire que t’habite dans un tel manoir et seul en plus. Lâcha un de ses potes

-un coup de chance, la baraque avait des travaux a faire j’ai pas tout compris mais çà faisait flipper les promoteurs qui voulait s’en débarrasser pour que dalle. Le vrai prix de cette baraque était a des années lumières de ce que j’ai payé. Réagit Yann amusé que le sujet ne sortent pas de leur tête.

-ouais mais quand même quoi, si c’était pas paumé dans les champs je t’aurais demandé ce que c’était le loyer pour une chambre.

-c’est sur que c’est tellement paumé que ton loyer actuel passerait en essence et assurance. Bon sinon un petit jeu la ? Lança Yann pour changer le sujet en démarrant la télé et la console. »

la soirée avança chacun grignotant ce que les invités avait apporté en faisant tourner les manettes pour jouer a tour de rôle. Quand soudain une mauvaise odeur se fit sentir. Du genre fumée et cramée

« oh merde la quiche. S’exclama Yann »

se ruant vers la cuisine adjacente il ouvrit le four pour découvrir une quiche pas encore totalement perdu amis définitivement impacté par la cuisson imposé. Sous la pression de l’adrénaline il pianota pour arrêter le four, attrapa distraitement un torchon pour limiter la chaleur et prit dans la tourte. Manque de chance la prise distraite dans le torchon bien épais fit glisser le plat des mains de Yann et la quiche finit retourné sur le sol de la cuisine

« fait chier. Siffla t’il entre ses dent. Bon les gars on a plus de plat principal je crois bien. La quiche vient de faire un bisou au sol.

-ah bah super, eh coup de bol il est encore tôt, doit y avoir des trucs encore ouvert dans le bourg du patelin non ? Lança un des convives

-ouais y a une pizzeria un peu sympa mais vu le nombre qu’on est je vais aller les chercher du coup.répondit Yann dépité empoignant les clés de sa voiture. Je revient faites pas les cons

-t’inquiète on a des rivalités a assouvir sur fifa on bouge pas du canap. Lui répondit t’on »